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The X FILES: I WANT TO BELIEVE - Chris Carter avec David Duchovny, Gillian Anderson, Billy Connolly, 2008, États Unis/Canada, 104m

Chris Carter a été porté au rang de génie du petit écran pour avoir su exploser les conventions d'un cadre imposé. Mais Chris Carter n'a pas su - osé? - profiter des libertés que lui confère le format cinéma et il met son film en boîte comme s'il s'agissait d'un vulgaire épisode dont le contenu ne parviendra qu'à séduire les geeks hardcore qui ont fantasmé sur l'évolution de la relation des deux agents fédéraux. L'enquête de l'"épisode" ne semble être qu'un prétexte pour répondre aux questions de ces geeks et passe par conséquent au second plan. Son traitement est donc léger, son rythme mou et sa conclusion expéditive. Voila qui est plutôt frustrant, surtout après un premier long métrage qui avait su tirer avantage du scope et du grand écran.

Là où la chose aurait pu gagner en intérêt, c'est que Carter a injecté la question de la croyance en Dieu. Sujet sur lequel Mulder le croyant adopte une approche sceptique et Scully la sceptique se montre plutôt croyante - elle travaille comme toubib dans un hôpital catholique. Malheureusement, cet aspect de l'histoire sonne plus comme le questionnement de Chris Carter lui-même et plombe ce qui aurait dû être un film fantastique par une réflexion idéologique personnelle qui risque de ne pas aller dans le sens des amateurs de la série. Dans le film, l'enquête avance grâce à l'aide d'un voyant dont le passé de prêtre pédophile peine à le rendre sympathique aux yeux du FBI. Et c'est en fait autour de ce personnage que se situe l'axe principal du film duquel partent toutes les questions que se pose Carter. Un Carter qui, visiblement, veut croire en l'existence d'un Dieu tout puissant et miséricordieux, n'en déplaise à tous les sceptiques et autres cerveaux rationnels qui ne manqueront pas de déformer la vérité pour appuyer leur théorie - comme en témoigne l'article du journal publié à la fin du film qui fait passer le prêtre pédophile voyant pour un gros méchant alors qu'il a été l'un des éléments clés à la résolution de l'affaire. Carter veut croire en la rédemption, aurait-il quelque chose à se faire pardonner? Mieux vaut éviter une conclusion aussi hâtive. Son personnage du père voyant incarne le pire aspect de l'Eglise et à travers lui la réflexion du papa de Mulder et Scully va plutôt dans le sens d'un optimisme bienveillant envers l'être humain, aussi dégueulasse soit-il. Une réflexion louable, naïve, mais définitivement pompeuse dont la conclusion semble s'orienter vers un mariage idéologique entre le monde scientifique, le monde religieux et celui du paranormal. Carter wants to BELIEVE.... et en oublie ses spectateurs. Kerozene

Scully, maintenant médecin dans un hôpital privé, est contactée par le FBI pour les aider à retrouver Mulder. Une de leur agentes a disparue et la seule personne ressource qui peut les aider est un medium qui a déjà aidé retrouver des disparus. Grand problème de conscience pour Scully, l'homme est un ancien curé pédophile. Pendant qu'elle refuse de croire en ses dons, Mulder refuse d'aider le FBI, qu'il a quitté dans des circonstances pénibles. Contre toute attente, ils uniront leurs ressources pour dénouer le mystère des disparitions après la découvertes de morceaux de corps retrouvés dans la neige.

Des années après la fin de la série originale et loin du premier film qui était centré sur la mythologie extraterrestre, on a beaucoup reproché au film de s'éloigner des points forts de la saga. Effectivement Chris Carter ne3 s'est pas concentré sur menu habituel de X Files. C'est plutôt l'absence de foi de Scully dans l'invisible, tourmentée par un jeune patient qu'elle ne semble pouvoir aider et les doutes de Mulder, qui n'a plus foi dans ses anciens collègues, qui sont mis de l'avant. La rencontre est donc difficile entre les deux, séparés par de mauvais souvenirs et l'opposition de leurs démarches respectives diamétralement opposées, ce qui, à sa manière est bel et bien un retour aux sources de la série télévisée. Gillian Anderson est particulièrement émouvante et Billy Connolly qui interprète le Père pédophile s'en tire bien dans un rôle qui n'attire évidemment pas la sympathie de facto. Si le mystère au coeur du scénario est intéressant, c'est bien la reprise de cette relation qui fascine, ainsi que toutes ces questions en suspens sur ce qui est possible ou non. La résolution de l'histoire n'en sera que plus satisfaisante, pour qui ne tenait pas mordicus à revoir les extraterrestres attendus. Il faudra attendre encore quelques années suite au film pour que la franchise renaisse dans une minisérie qui s'annonce plus qu'intéressante. Mario Giguère

XxX - Rob Cohen avec Vin Diesel, Asia Argento, Marton Scokas et Samuel L. Jackson, 2002, États Unis, 124m 

Xander Cage est un cascadeur qui est populaire à travers le monde pour ses cascades dangereuses et illégales. Un Agent de la NSA qui lui met la main dessus le force à coopérer avec le gouvernement pour mettre à terre un puissant chef de gang criminel russe. Envoyé dans la fosse au lion, Cage doit trouver des preuves que l'organisation détient une arme dévastatrice.

En comparaison à sa suite débile, le premier XxX se débrouille encore plutôt bien honnêtement. Évidemment, c'est la base de la base niveau scénario et même là, il n'y a pas une once d'originalité, mais le film est divertissant et bien foutu et je pense que dans ce cas précis, c'est tout ce qui compte. Le fait que le film ne se prenne pas trop au sérieux, tout en étant fait avec une rigueur évidente ajoute au divertissement que l'on peut tirer de l'expérience. Pas de place pour la réflexion, mais plutôt à beaucoup de méchants très méchants, de pitounes très pitounes et de scènes d'action pas croyables. L'esthétique très 2000, avec un côté métallique nous donne l'impression d'être dans un vidéoclip de Rammstein. Vin Diesel avait plus que la tête de l'emploi pour le rôle et a même redémarré la franchise en 2017! Abba

XxX: STATE OF THE UNION aka XxX 2 aka XxX: L'État de l'Union - Lee Tamahori avec Ice Cube, Samuel L. Jackson, Willem Dafoe et Scott Speedsman, 2005, États Unis, 101m

Augustus Gibbons a besoin d'un nouvel agent, il choisit Darius Stone, un criminel au lourd passé, ancien militaire. Alors que l'organisation responsable du programme XxX s'affaiblit, suite à des attaques terroristes, un autre évènement se prépare. Stone a un énorme défi, mettre à jour un complot visant à éliminer le président des USA. Alors que le coup d'État se prépare, dirigé par un général haut gradé, Stone voit que la menace vient probablement de l'intérieur et demande l'aide ''d'anciennes fréquentations '' pour l'aider.

Si vous n'avez pas vu le premier XxX, film d'action tout ce qu'il y a de plus correct, aucun problème! Cette suite n'a pratiquement aucun rapport avec le premier, tant le style, l'esthétique et l'intelligence relative du premier film, ici absolument absente. Menant la parade, Ice Cube, avec un charisme s'approchant à celui d'une chaise, poussant à fond la carte de l'antihéros, se foutant de la gueule de tout le monde avec une tronche de mec qui veut toujours arracher la tête à quelqu'un, autant quand il le fait que quand il joue de ses charmes avec une demoiselle. Honnêtement, en comparaison, Vin Diesel valait Daniel-Day Lewis. Tandis qu'à l'autre extrémité, Samuel L. Jackson, cachetonne en compagnie de Willem Dafoe, dans des duels verbaux dignes des vieux dessins animés GI Joe. On rentre ensuite dans le festival des moments débiles, avec Lee Tamahori, qui réalise le film en se disant probablement qu'il va en mettre plein la gueule à son public à grands coups de musiques rap, de demoiselles qui se trémoussent les foufounes et de gros véhicules qui roulent à la vitesse de la lumière. Les effets spéciaux sont ignobles, mais les scènes d'action assez bien torchés et nombreuses. C'est passablement divertissant, mais pour toutes les mauvaises raisons et c'est l'exemple du bas de gamme actioner hollywoodien. Presque une parodie. Abba

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