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DAISY DERKINS AND THE DINOSAUR APOCALYPSE - Mark Mackner avec Nadia White, Josip Peruzovic, Emilyvanne Cusato, Nokolai Volkoff, Echo Endless , 2021, États Unis, 102m

Un méchant sorcier et un savant fou forment une équipe voulant ramener du passé des dinosaures dans le but de dominer la Terre. Daisy Derkins et une femme arrivant du futur vont tenter de les arrêter, quitte à se battre dans une arène de lutte,

Troisième film de la série Daisy Derkins, débutée en 2013, et troisième actrice dans le rôle principal. Nadia White a débuté dans l'industrie pornographique avant de faire le saut, comme d'autres avant elle, dans le cinéma de genre. Je découvre un réalisateur et une actrice qui baignent dans un petit budget au scénario on ne peut plus farfelu et incohérent. D'ailleurs, un narrateur reviens constamment pour expliquer ou on en est rendu et excuser les grands trous dans cette histoire qui part dans toutes les directions. Avec un son parfois horrible et un montage chaotique, on se promène entre scènes de dinosaures tournés image par image très loin des standards minimum du genre. On se retrouve devant des délires mégalomanes de super méchants, une machine à voyager dans le temps bricolée avec cinq sous et des combats de lutte on ne peut plus amateurs. La surprise demeure la présence de Nicolai Volkoff, ancien de la WWF, décédé en 2018, c'est dire que le tournage a été long. Sur le coup j'hésite à regarder les films précédents, mais au moins je saurai un peu à quoi m'attendre. Pas vraiment recommendable. P.S. Un quatrième film est en production avec une autre comédienne dans le röle titre. Mario Giguère

DAISY DERKINS, DOGSITTER OF THE DAMNED - Mark Mackner avec Suzanne D'Arcy, Annemarie Ruggiero, Christine Fisler, Tanya Erin Paoli, James Christopher Black, 2013, États Unis, 75m

Daisy Dakins est une jeune collégienne qui accepte de s'occuper d'un cerbère pendant quelques heures pour le mystérieux Silas Killington. Harcelée par un copain avec lequel elle n'a sorti qu'un seul soir, entendant à la radio qu'un tueur en série s'est évadé de prison, elle appelle trois de ses copines pour lui tenir compagnie. D'étranges évènements se produisant, elle accepte qu'une animatrice d'émission sur le surnaturel et son cameraman viennent tourner un épisode sur place. Une séance de Ouija tourne mal lorsqu'il y a une panne de courant.

Ayant vu au préalable le troisième film de la série des Daisy Derkins, je ne m'attendais pas à un miracle, loin de là. L'actrice principale changeant de film en film, on trouve d'autres constances, un grand n'importe quoi, un humour potache, des actrices mignonnes, un combat de lutte qui sort de nulle part et cette fois-ci un cerbère réalisé avec une poupée en plastique et des flammes à l'ordinateur. Heureusement le ridicule ne tue pas et on ne voit le chien à trois têtes que quelques secondes. Sorti originalement en noir et blanc, hé oui, la compagnie Oldies.com l'offre en couleurs. On y trouve en supplément le court métrage qui a inspiré le film. Surprise, les dialogues n'ont pas été remaniés, on les retrouve intégralement, parsemant le long métrage. Stupéfaction. Mario Giguère

DAISY DERKINS VS. THE BLOODTHIRSTY BEAST OF BARREN PINES! - Mark Mackner avec Mary Sack, Daliah DeSade, J.D. Korejko, Shoshanna Ruth Green, Lloyd Kaufman, 2019, États Unis, 90m

Daisy Derkins, comme James Bond, est jouée par une actrice différente d'un film à l'autre. Au milieu de cette trilogie, ce deuxième film part lui aussi dans toutes les directions avec un amateurisme assumé. Vol de banque, meurtres gratuits, monstre légendaire qui s'avère être un dinosaure, cannibales et groupe punk perdu pour des raisons non explicites. Le dinosaure digital marche parfois au-dessus du sol. Les discussions dans une voiture qui roule offre des voitures qui brassent un peu, mais un décor qui est immobile. On assume le ridicule et tout à coup une branche simule le mouvement. On a droit à des scènes dites coupées au montage. On a aussi droit à un peu de nudité au travers des gags puérils. J'ai quand même apprécié les dialogues, bien écrit, livrés par des comédiens amateurs qui s'en tirent plutôt bien dans les circonstances. Lloyd Kaufman a un rôle beaucoup plus long que ses courtes apparitions habituelle et il en profite pour cabotiner allègrement. Mary Sack est une bonne Daisy Derkins et ses savates, ou chassés latéraux du pied, sont percutants. Mario Giguère

DAMNATION ALLEY aka Les Survivants de la fin du monde - Jack Smight avec George Peppard, Jan-Michael Vincent, 1977, États Unis, 91m, d'après un roman de Roger Zelazny

L'action commence dans une base de lancement de missiles américaine. L'opérateur radar signale que des bombes atomiques ont été lancées de l'URSS... Cà y est, la 3ème est déclenchée. On lance les contre-mesures qui détruisent une partie des missiles mais pas assez, les grandes villes américaines sont détruites, c'est l'apocalypse... Pour ajouter à cela, les américains lancent leurs missiles aussi et boum le monde est ravagé...

Quelques temps plus tard, on retrouve nos quelques survivants de cette fameuse base. Le général devenu fou fait exploser la base par accident, ce qui réduit notre nombre de survivants à 4. Ce petit groupe décide de partir à la recherche d'autres survivants à bord de deux énormes machines blindées, montées sur un système tout-terrain efficace et équipées d'un lance-roquettes. Mais malheureusement la première machine est détruite par une tempête tuant l'un des 4 types. Leur périple les conduit à Las Vegas ou ils découvrent une survivante, puis dans une ville envahie par des cafards mutants et carnivores. Ils devront encore affronter d'autres tempêtes radioactives et des sales types irradiés avant de trouver enfin un coin de l'Amérique épargné par les bombes.

J'avais ce film en Super 8 au grenier et par après j'ai trouvé un bon enregistrement vhs. Mais plus vu depuis quelques temps, le regardant hier j'ai été surpris de reconnaître Jan-Michel Vincent le héros de la série Airwolf et une autre star du petit écran des années 80: George Peppard, le Hannibal de la A-team (présent aussi dans le sf, Battle Beyond the star). Si Vincent est le jeune gars qui roule des mécaniques sur sa moto, je n'ai pas encore reconnu Peppard.

C'est un bon petit film post-apocalyptique, les décors sont pauvres et désolés, on voit surtout l'état du ciel, toujours zébrés par des courbes de couleurs vertes, mauves, etc... pour signaler que la terre subit les effets des radiations atomiques. La scène des cafards est une scène fort connue, c'est en général celle que l'on se rappelle le plus. Le Landmaster (le gros véhicule) est bien imaginé. Bien sur le film n'a pas bien vieilli mais il reste quand même agréable. Disons que le genre de film ou la terre est dévastée par la bombe atomique n'est plus vraiment aux goût du jour il me semble. Dragonvolfied

Une base militaire, un vieux et un jeune qui ne s'entendent pas, le déclenchement de la guerre nucléaire. Deux ans plus tard, on sort deux camions blindés spécialement conçus pour traverser l'Amérique, histoire de vérifier les signaux radio qui parviennent d'Albany, dans l'État de New York. Faut dire que la terre a basculée sur son axe et le ciel est embrasé par les radiations qui ne sont plus mortelles. Départ sur la route de l'enfer, d'où le titre anglais de Damnation Alley, à la rencontre d'une femme, d'insectes mangeurs de chair, de rednecks pouilleux et d'un jeune sauvage. Vont-ils se rendre ?

Je gardais le souvenir d'un camion impressionnant et c'est la seule chose qui impressionne encore. Le scénario, tout comme la mise en scène, est remplit de lieux communs, les effets spéciaux, surtout au niveau des insectes, sont souvent lamentables. Les acteurs monolithiques n'aident en rien, pas plus qu'une fin incroyablement convenue. Que le noir de service aie une fin atroce, que la scène de douche soit cadrée sur la tête, que les surprises soient télégraphiées, tout concorde pour ne se rappeler que de ce camion. D'ailleurs à sa sortie, on disait que la plus grande partie du budget y était passé. Okay. Vite oublié.

Jack Smight, réalisateur qui a longtemps oeuvré pour la télévision, a entre autres signé THE ILLUSTRATED MAN d'après le roman de Ray Bradbury, ainsi que FRANKENSTEIN, THE TRUE STORY. Mario Giguère

DANCE MACABRE - Greydon Clark, 1991, États Unis/Russie 

Dans une école de ballet identique à celle de SUSPIRIA, la blondasse Jennifer croit que ses amies se font tuer par un mystérieux assassin. Hé ben elle a raison ? Mais qui est le tueur ? Robert Englund le gentil professeur ou Madame, l'étrange directrice de l'école qui ressemble étrangement à Robert Englund ?

MYSTÈRE !

Quoique quand on est intelligent, on devine vite qui est l'assassin après avoir visionné les cinq premières minutes ou, si on est deux fois plus intelligent, on checke la pochette où l'on voit un Robert très menaçant avec son couteau dans les mains.

Une véritable perte de temps, on s'emmerde de A à Z et le seul intérêt est le beau corps que Jennifer montre pour les rares qui sont encore réveillés. Oncle Freak

The DANGEROUS CHRISTMAS OF RED RIDING HOOD - Sid Smith avec Cyril Ritchard, Liza Minelli, 1965, États Unis, 50m, TV

À la veille de Noël, alors qu'il est enfermé au zoo, le grand méchant loup essaie de nous convaincre que toute cette histoire du petit chaperon rouge est biaisée et que le pauvre a bien peu de chances de faire éclater la vérité. Tout ce qu'il voulait c'était devenir l'ami de Lillian, c'est le nom du petit chaperon, mais les choses ont mal tournées. On nous raconte donc en flashback et en chansons la version du loup de cette histoire si connue.

Ne reculant devant rien, moi qui a une sainte difficulté à regarder des comédies musicales, j'ai bien aimé ce petit spécial de la chaîne ABC avec une Liza Minelli, ma foi, mignonne à croquer. Cyril Ritchard se la joue en grande folle et fait penser au Dr Smith de PERDUS DANS L'ESPACE. Le bûcheron ténor qui en parlE qu'en chansons est d'un ridicule plaisant et les animaux s'expriment en dansant le ballet, au contraire du groupe pop THE ANIMALS, qui interprète la meute de loups. Tout cela est fort agréable, pour qui a une certaine nostalgie de ces vielles émissions naïves où l'imagination est souvent plus débridée qu'en notre époque trop politiquement correcte. Mario Giguère

DARK ASYLUM - Gregory Gieras avec Paulina Porizkova, Judd Nelson, Larry Drake, Jurgen Prochnow, 2001, États Unis, 96m

Un gros Larry Drake psychopathe chauve de 120kg s'en prend à une psychiatre (Paulina Porizkova) elle-même fille de psychopathe dans un asile en cours de désaffection après avoir éliminé Jürgen Prochnow et toute une clique de toubibs et de flics aux Q.I. au ras des pâquerettes. Tu parles d'un pitch excitant... Le tueur obèse, les pieds enchaînés, rattrape ses victimes, les pistolets s'enraient ou se vident quand il ne faut pas, le film aligne les mauvais clichés avec tristesse. Puis notre héroïne rencontre l'homme à tout faire de l'asile, maintenant on a notre sidekick rigolo de service pour encore plus de fun ! Et tout d'un coup, la dernière demi-heure révèle quelques bons moments durant lesquels le tueur, appelé l'Écorcheur (ou le Trasher en VO), fait preuve d'un joyeux machiavélisme tout en fronçant des sourcils rasés. Pas très bon tout ça mais la patience finie par payer, non pas que ça en vaille franchement le coup... Kerozene

Par un coup de chance, on vient d'attraper le "trasher", un tueur en série. Parce qu'un policier novice l'a blessé, on doit l'envoyer dans un hôpital avant de le jeter en prison. Il se retrouve donc dans un asile d'aliénés et on appelle une psychologue, Maggie, pour faire une évaluation rapide de son état mental. Il arrive ce qui arrive dans ces films, le tueur se libère de ses chaînes et lorsqu'un employé de l'établissement active un dispositif de sécurité, plus personne ne peut sortir de l'endroit. Rapidement, Maggie doit ruser pour survivre, aidée par un employé d'entretien qui se révèle être un patient de l'endroit.

Dans le rôle du Trasher, nul autre que Larry Drake, aperçu entre autre dans DR GIGGLE ou DARKMAN. La tête et les sourcils rasés, dans sa camisole de force, il a un look d'enfer. Seuls devant lui pendant la majorité du film: Paulina Porizkova est Maggie, la psy qui cache un terrible secret qui la hante et qui est pas mal empotée et Judd Nelson est le préposé mais aussi patient de l'asile qui passe son temps à demander à Maggie de ne pas virer folle sous le stress. Il y a donc un bon trio d'acteurs et un scénario qui, s'il ne renouvelle en rien le genre, nous garde en haleine plus souvent qu'autrement. Il est tout de même curieux que tout ce beau monde soient régulièrement atteints du syndrome de MacGyver et concoctent des pièges avec des bouts de ficelle. Le tout est aussi bien trop éclairé et on se demande si le film n'est pas formaté expressément pour la télévision. Tout ceci étant dit je n'ai pas détesté du tout, il ne faut juste pas s'attendre à du Shakespeare, comme on le répète souvent ! Mario Giguère

DARK CITY aka CITÉ OBSCURE - Alex Proyas avec Rufus Sewell, Kiefer Sutherland, William Hurt, Jennifer Connelly, Richard O'Brien, 1998, Australie/États Unis, 100m, 115 uncut

Voix off: on nous dit qu'ils sont venus d'ailleurs et qu'ils nous étudient. Le narrateur a trahit ses contemporains, mais un homme s'est réveillé. 

Il y a des désavantages à travailler dans un cinéma: je connaissait le secret de la cité obscure, un concept qui n'est pas nouveau en science fiction écrite, mais nouveau pour le cinéma. Ajoutant que les étrangers ressemblent étrangement à des cénobites de Clive Barker sans épines (le concepteur Tatanopoulos semble connaître ses classiques). Revenons au film...

Donc un homme reste éveillé pendant que les habitants de la cité dorment ou sont paralysés tous les soirs à minuit. Pendant ce temps mort, les étrangers manipulent la cité et ses habitants. Notre protagoniste John Murdoch est recherché pour le meurtre de plusieurs femmes, mais il n'en garde aucun souvenir. Qui plus est, personne ne semble se rappeler du chemin pour se rendre à la plage...

Kiefer Sutherland est surprenant en psychiatre légèrement défiguré qui essaie de trahir ses maîtres. Visuellement splendide. Je croit que c'est la meilleure utilisation du morphing que j'ai vu depuis des lustres, je parle de la cité qui se transforme. Pour ce qui est des "rayons" qui représentent la télékinésie, ils en sont pas vraiment subtils. Connaissant donc le moteur de l'histoire, c'est plus la mise en scène, très accomplie de Proyas, qui m'a intéressée. Il fait aussi plaisir de revoir Jennifer Connelly dans sa prime jeunesse, proche parente d'une Betty Page d'époque. Un film à voir, on a l'impression distincte qu'il ne s'en fait plus souvent des comme ça, pour l'imagination et le mélange de fantastique et de film noir, voisin d'un Blade Runner. Mario Giguère

DARK HONEYMOON - David O'Malley avec Nick Nornish, Lindy Booth, Tia Carrera, Roy Schneider, Darryl Hannah et Eric Roberts, 2008, États Unis, 89m

Paul et Kathryn viennent tout juste de se marier! Les deux tourtereaux vont vivre leur lune de miel dans un Motel dans l'Oregon. Paul voit cependant d'étranges réactions de sa femme et des gens disparaissent du motel. Est-ce que Kathryn est vraiment la personne qu'elle prétend être?

Oulala, je pense que c'est la fin officielle de ma phase ''Thriller avec des femmes qui perdent la raison'', celui là a failli m'achever! C'est long, ennuyant et c'est juste un film laid et fait sans aucune inspiration. On tente de donner du cachet en sortant quelques vieilles gloires pour un dernier rodéo : Roy Scheider, Darryl Hannah, Tia Carrera et Eric Roberts ont tous des petits rôles dans ce scénario complètement inintéressant. Le héros a une gueule de demeuré durant la presque totalité du film alors que tout semble indiquer que sa femme est une tueuse presque au départ. D'ailleurs Lindy Booth est probablement le seul élément d'intérêt du film, pas juste parce qu'elle est magnifique, mais elle a l'air d'être la seule à essayer de faire quelque chose de décent. Je l'ai mentionné plus tôt, mais je le souligne, le film est excessivement laid. L'utilisation des couleurs ne rend que le scénario mou encore plus pénible à regarder. J'ai aussi beaucoup de scènes que je n'ai pas comprises, où il se passe quelque chose qui n'est jamais rediscuté. Exemple : on se prépare pour une scène de sexe, au moment de l'acte, un des personnages est endormi et pouf, un montage sec montrant les deux personnages dans la réception et aucune mention jusqu'à la fin du film. Y'en a d'autres moments comme ça, dans ce film qui ne mérite pas beaucoup d'attention au final. Abba

DARK NIGHT OF THE SCARECROW - Frank De Felitta avec Charles Durning, Robert F. Lyons, Claude Earl Jones, Lane Smith, 1981, Etats Unis, 100m

Petite perle réalisée pour la télévision durant les années 80 par Franck de Felitta, réalisateur qui nous avait surpris quelques années auparavant, toujours pour le petit écran, avec l'excellent Danger Doberman ! et ses chiens de garde féroces poursuivant impitoyablement James Brolin, Dark Night of the Scarecrow, plus connu chez nous sous le titre Les Fleurs de sang, se trouve être un parfait mélange de slasher et de film traitant de vengeance d'outre-tombe... À travers un scénario pourtant simpliste, mais à la narration agréablement maîtrisée, et des personnages parfaitement développés, le réalisateur parvient à maintenir notre attention tout au long de cette histoire effrayante, se permettant même d'effleurer quelques thèmes assez subversifs de manière assez adroite au passage, avant de terminer sur une fin ambiguë au possible... ce qui vous en conviendrez est déjà pas mal pour un téléfilm.

Pourvu d'un casting très convaincant, réunissant Larry Drake (Darkman, Paranoia,... ) dans le rôle de Bubba, la victime qui va payer très cher son handicap mental à la première occasion, car dans ce coin perdu ce sont encore les instincts sauvages qui régissent les relations entre les hommes. En effet, pour Otis, interprété de manière magistrale par Charles Durning, et ses amis fermiers bourrus, parmi lesquels l'excellent Robert F. Lyons (irréprochable ici dans son rôle de redneck), Bubba est un être faible et dangereux dont il faut se débarrasser, même si à travers la naïveté qui transpire de l'amitié qui existe entre le simplet et la jeune enfant, ce sont les propres pulsions malsaines d'Otis qui ressortent. L'attitude qu'a le postier envers les enfants durant tout le film est plutôt troublante, et ses penchants pédophiles nous seront d'ailleurs plus que suggérés avant la fin du récit, de quoi rendre le personnage encore plus détestable qu'il ne l'était déjà à nos yeux. La traque qui s'organise alors est d'une violence sans égale, véritable expédition punitive qui s'achèvera sur la mort de l'handicapé, qui s'était dissimulé dans un champ après avoir endossé le costume d'un horrible épouvantail. Nous assistons ici à la seule véritable scène sanglante et choquante du film, la froideur calculée du meurtre, les impacts de balles douloureux, les rictus de haine sur les visages des exécuteurs, tout est réuni ici pour que le spectateur éprouve un malaise certain face à cet acte barbare, ce que le réalisateur parvient sans peine à nous faire ressentir. Le procès qui suivra cet incident sera tenu juste pour la forme, véritable fanfaronnade qui n'inquiétera pas le moins du monde les accusés. Une grande partie des habitants se sentant sans doute soulagés par cette disparition de toute manière, n'ayant jamais cherché à comprendre Bubba, qui les effrayait plus qu'autre chose de part sa différence et ses agissements non conformes à ceux d'un adulte raisonnable.

C'est à ce moment-là que le film bascule entre deux mondes, celui du fantastique qui guide nos sens dans un premier temps et celui beaucoup plus terre-à-terre qui nous suggère tout simplement qu'une personne bien réelle pourrait se cacher derrière tout ça, désirant venger cette mort absurde à ses yeux. Qui pourrait bien être derrière ces mauvaises blagues, plaçant un épouvantail se rapprochant chaque jour de la maison d'un des accusés avant que ces derniers trouvent la mort dans des circonstances pour le moins étranges ? La vielle mère de Bubba, qui a tout fait pour sauver son fils avant l'inéluctable ? La jeune fille qui était la seule amie du simplet ? Une personne anonyme qui va se révéler soudainement lors d'un énième rebondissement final ? Ou peut être tout simplement l'esprit du mort qui revient hanter ses bourreaux... Cette atmosphère mystérieuse, entretenue de manière astucieuse par les scénaristes et le réalisateur, est la véritable force de la production, le tueur ne nous sera jamais montré, se déplaçant seulement la nuit, se réfugiant dans les ombres dont il semble ne pas pouvoir sortir, mais causant implacablement des morts qui paraissent accidentelles autour de lui, tout ici est affaire du suggestion. L'angoisse est pourtant bien présente, et si les scènes de mise à mort des 4 hommes ne sont guères sanglantes, laissant au spectateur le soin de faire travailler son imagination avec les éléments mis en place quelques secondes auparavant (notamment une machine à hacher et broyer le bois !), le film n'en demeure pas moins effrayant... jusqu'à la révélation finale, une scène très touchante mais également fabuleusement troublante, qui conclut le film de manière magistrale, dont la seule comparaison qui me vient à l'esprit est le non moins réussi final du superbe May de Lucky McKee.

Un film dérangeant, touchant et incroyablement sombre qui mérite d'être découvert si ce n'est pas déjà fait. Une sortie en salle à l'époque n'aurait pas été de trop devant la qualité du spectacle que nous livre ici Frank De Felitta, le film avait tout pour devenir un véritable classique du genre. Nachthymnen

DARK RIDE - Craig Singer, 2006, États Unis,  90m 

Dix ans après qu'il ait brutalement assassiné deux fillettes, dans un train fantôme, lors d'une scène de pré-générique très classique, le même psychopathe parvient à s'évader de l'établissement ou il est détenu en massacrant les deux débiles qui lui servent d'infirmiers. Son unique but, retourner faire la seule chose qu'il sait faire&ldots; qui plus est au même endroit : le train fantôme du parc à thème appelé Dark Ride. Et mon dieu que cela tombe bien, car c'est le moment choisi par un groupe de six étudiants universitaires neuneus pour passer une nuit à se faire peur&ldots;

Adepte de scénarios à rebondissements et de surprises en tout genre, passez votre chemin. Cette série B horrifique pourtant pas trop mal torché, n'est qu'un plagiat du FUNHOUSE de Tobe Hooper, réalisé il y a déjà 15 ans. On y retrouve aussi , rassurons-nous, quelques ressemblances avec son grand frère Jason : il se déplace du même pas nonchalant mais fini toujours par rattraper ses victimes et il fait preuve de créativité gore dans ses meurtres (il défonce la cage thoracique d'un infirmier avec une lampe de poche, avant d'éclairer le visage effaré de son collègue, il tranche la tête d'une belle blonde pendant que cette dernière s'active devant la braguette d'un gus, ou il découpe encore le crâne d'un flic à la machette&ldots; le tout dans le sens de la longueur !). Sortie des meurtres, pas grand chose à se mettre sous la dent, à part les situations ultra-classiques inlassablement proposées dans ce genre de petites productions. : fausses peurs avant les vrais, gags débiles et dialogues insignifiants : bref la salade habituelle.

A regarder avec un verre de coca et un grand pop-corn. (la 'ptite pipe' sera cette fois en option) Marc Evil

DARK SKIES aka CIEL OBSCUR - Scott Stewart avec Keri Russell, Jake Brennan, Josh Hamilton, 2013, États Unis, 97m

Une petite famille qui a des problèmes financiers, deux jeunes garçons à l'imagination fertile, le plus vieux qui commence à reluquer la jeune voisine rouquine, la maman névrosée qui se fait du soucis pour tout le monde, bref, la banlieue en apparence banale. Quand tous les légumes sont sortis du frigidaire ou que tous les petit pots de la maison forment une configuration bizarre qui trace des jeux de lumière pleins de symboles géométriques au plafond, on se pose des questions et on installe des caméras partout. D'indices en indices, d'oiseaux qui attaquent les vitres et d'apparitions furtive de formes vaguement humaines, il est temps pour la mère d'aller voir sur internet, parce qu'on explique tout sur intérêt !

Un florilège, melting pot, mashup ou grand bol de portnawak, qui ressemble à tout un tas de films en prenant une formule qui ressemble à Paranormal Activity. Les Oiseaux d'Hitchcock, Rencontre du troisième type, Poltergeist, l'Exorciste, X Files, Signes, tout y passe, si bien que malgré le ton sérieux du scénario et les acteurs qui donnent leur maximum, il est difficile d'embarquer dans cette histoire qui s'avère cousue de fil blanc. C'est Activités Paranormales avec des extraterrestres, que l'on ne verra pas tellement plus que les fantômes ou démons de la franchise populaire. Comme cela arrive parfois, on voit dans les scènes coupées les curieux choix du réalisateur qui, pour garder un bon rythme et éviter la redite, coupe toutes les réactions des voisins, quand même pas sourds et aveugles. Le scénario oublie la police ou les services sociaux que l'on sait plus prompts à agir lorsqu'on soupçonne des parents de maltraiter leurs enfants. Bref on a presque déjà tout vu à l'avance, le plus jeune des acteurs n'est pas très convaincant et dans quelques jours je l'aurai probablement oublié. Ou comment, en voulant trop utiliser les recettes dites gagnantes, on se retrouve parfois avec un plat sans saveur. Mario Giguère

DARK UNIVERSE - Steve Latshaw, 1993, États Unis 

Il est parfois facile de repérer un mauvais film de loin. La pochette essaie de ressembler à un extrait d'Alien. Le prétexte du scénario: une navette revient sur terre avec des spores qui transforment l'astronaute en monstre, est vieux de quarante ans minimum ( voir l'excellent Quatermass ). Les deux seules actrices du film nous montrent leur seins tout à fait gratuitement. Les acteurs sont mièvres. Les effets spéciaux sont tellement limités que l'on a de la difficulté à concevoir la créature dans son ensemble, d'ailleurs on ne la montre jamais en entier, sa façon de se mouvoir restant secrète. On arrive tout simplement pas à trouver les personnages sympathiques, donc on ne se préoccupe pas de ce qui va leur arriver. Il ne reste que le décor naturel des marais de la Floride, mais si les lieux de tournage sont le point fort du film... Il reste la curiosité de voir Joe Estevez, un membre du clan de Martin Sheen que je n'avais jamais vu, c'est mince ! Mario Giguère

The DARKEST HOUR - Chris Gorak avec Emile Hirsh, Olivia Thirlby, Max Minghella et Rachael Taylor, 2011, États Unis, 89m

Deux Américains se rendent en Russie en tant que représentant pour des produits informatiques. En sortant d'un club avec deux jeunes et jolies jeunes femmes, ils admirent ce qu'ils pensent être une aurore boréale, qui se révèlent en fait être des extraterrestres cherchant à éliminer tout le monde sur leur passage.

Hum que dire. Je n'avais absolument aucune attente pour ce film et je ne comprends toujours pas pourquoi le film se passerait en Russie, mais ça s'y passe et ça pète souvent. J'imagine qu'ils ont eu un bon deal pour filmer les rues de Moscou. Mon problème, c'est qu'après un premier trente minutes très tendu et intéressant, ça devient peu à peu sans intérêt. L'idée des Aliens formés de lumière est super intéressante, mais exploitée très timidement à mon avis et ces derniers deviennent de moins en moins menaçants plus le film avance. C'est également extrêmement convenu, avec des acteurs dont on devine rapidement qui va mourir et survivre et plein de personnages secondaires qui vont pratiquement tous crever comme on s'y attend. Difficile donc d'embarquer dans le film et de se laisser charmer, parce que DARKEST HOUR ne fait vraiment rien pour se distinguer. Abba

DARKNESS FALLS aka NUITS DE TERREUR - Jonathan Liebesman, 2003, États Unis

Il y a 100 ans, dans la petite ville côtière de Darkness Falls, la gentille vieille Matilda Dixon donnait durant la nuit des sousous aux petits nenfants qui avaient perdu une dent. Elle se faisait appeler "The Tooth Fairy" (ou la petite souris en français, ce qui rend forcément la chose un peu plus ridicule). Mais un jour, la pauvre brûla dans l'incendie de sa maison. Atrocement mutilée et devenue allergique à la lumière, elle se cloîtra chez elle pour ne sortir que la nuit, cachant son visage défiguré derrière un masque de porcelaine. Forcément devenue la vilaine "freak" du bled, elle fut la première pointée du doigt lorsque deux mômes disparurent. Accusée de kidnapping, Matilda Dixon fut pendue. Au moment de son exécution, elle jura vengeance et malédiction sur le village. Le lendemain, les deux gamins furent retrouvés sains et saufs... Depuis, le spectre de Matilda Dixon surgit la nuit dans la chambre des gamins fraîchement édentés et tue quiconque oserait poser les yeux sur elle...

Quel prologue terrifiant. S'il nous est conté durant un superbe générique qui flatte le regard, on ne peut s'empêcher de trouver cette trame un peu tirée par les cheveux. Mais pourquoi pas après tout, un grand brûlé qui assassine des ados dans leur sommeil a bien réussit à nous convaincre par le passé... Malheureusement, la suite de ces " Nuits de Terreur " fait plus que confirmer cette impression: un jeune homme qui assista à l'assassinat de sa mère par la petite souris, et qui est par conséquent devenu insomniaque puisqu'il se sait poursuivit par la croque-mitaine dès qu'il est plongé dans l'obscurité, retourne à Darkness Falls pour aider le petit frère de son amour d'enfance. Car lui aussi a vu la petite souris et se voit traqué sans relâche, ce que personne ne croit bien évidemment. Dès l'arrivée en ville de notre héros providentiel, il se fait harceler par le spectre volant de Matilda Dixon et toute personne qui ose passer plus de cinq minutes avec lui dans le noir se fait tuer par la vilaine. Forcément, tout le monde le prend pour un assassin... Surtout qu'il est considéré comme le meurtrier de sa maman.

Pas cool quand même de se retrouver à la place de notre héros, un mec perspicace qui compris déjà tout gosse qu'il faut rester dans la lumière pour survivre. Ce qui alimente la moitié des dialogues du film :

- Restez dans la lumière ! Surtout n'éteignez pas ! Restez dans la lumière ! 

- Oh ta gueule... 

... et paf, le monsieur vulgaire se fait emporter par le fantôme. 

Le film ne parvient donc jamais à convaincre d'autant plus que le sujet est très maladroitement amené via des dialogues-raccourcis peu crédibles. Et ça ne se rattrape pas avec le reste du film qui aligne quelques clichés évitables: le chat noir surgissant à l'improviste, les lampes de poche dont les piles tombent raides au moment où il ne faut pas, la coupure de courant qui survient au moment où il ne faut pas, la lampe de poche qui tombe et se casse au moment où il ne faut pas... ça en devient rapidement pénible. Seul points positifs, quelques beaux plans exploitant joliment le format cinémascope et la petite souris elle-même confectionnée par les bons soins de Stan Winston. Pour le reste, le film n'impressionnera que les propriétaires de dents de lait... Kerozene

DARKWALKER aka DARK WALKER - Danny Draven, 2003, États Unis  

Hobb's Grove, localisé en Californie, est un petit coin réservé aux adeptes de la frousse à deux balles, une sorte de must de la maison hantée, un attrape-couillon sans doute apprécié de certains ados en période d'Halloween. Et ce petit malin de Danny Draven a décidé d'y tourner ce DARK WALKER, un slasher très basique, tourné en vidéo avec des non-acteurs, et dans lequel le meurtrier s'avère être une créature écolo multi-centenaire dont le faciès rappelle un peu trop celui de la bestiole de JEEPERS CREEPERS. Niveau scénario, rien que du très classique : il y a environ 200 ans, une famille se fait décimer par un monstre armé d'une faucille et ce dernier refait surface au moment de l'inauguration de ce parc hanté et dans lequel évolue une belle brochette d'adolescents clichés : le fumeur de pétards qui est vraiment trooooooop coooool, la gothos mal dans sa peau, la fille à papa qui mérite des baffes, un bellâtre et une gentille héroïne vierge. Dès le départ, les victimes sont donc connues et il ne nous reste plus qu'à attendre patiemment que les meurtres surviennent à un rythme à faire chialer un fan de Tarkowski. Triste, d'autant qu'ils se ressemblent à peu près tous (hormis un meurtre à la tronçonneuse) et qu'ils sont tous hors-champ. Et ce n'est pas l'étroitesse du budget qui excuse les économies de boucherie. Danny Draven, qui touche ici le fond, avait quand même fait mieux par le passé (DEATHBED). Mais finalement, l'élément le plus intriguant du film est la présence dans la scène d'introduction de la famille Gaede dans le rôle des bouseux qui se font occire en guise d'apéritif, cette famille est en effet connue pour ses penchants d'extrême droite et les deux jumelles, Lynx et Lamb, ici âgées d'à peine onze ans, sont les membres du groupe Prussian Blue dont les paroles véhiculent des pensées pour le moins douteuse. Elles sont d'ailleurs le sujet d'un documentaire appelé NAZI POP TWINS qui est paraît-il édifiant. Certains prétendent que les médias en ont fait des facho mais qu'il n'en est rien, cependant certaines images les montrant sur scène avec des drapeaux nazis laissent penser que certaines personnes manque peut-être d'esprit critique (lire les message board sur imdb sur la page consacrée à Lamb Gaede, c'est à tomber par terre). Alors, Danny Draven, fan de pop fasciste ou s'agit-il simplement d'un malheureux hasard ? Kerozene

DAWN OF THE DRAGONSLAYER aka Paladdin, le Tueur de dragon - Anne K. Black avec Richard McWilliams, Nicola Posener, Philip Brodie, 2011, États Unis, 97m

Will essaie tant bien que mal d'aider son père à survivre avec son élevage de moutons, mais les bêtes disparaissent ou sont retrouvées à moitié dévorées. Il voit le dragon responsable et se met en tête de le tuer. Son père meurt dans l'entreprise Il lui reste une lettre qu'il doit apporter au seigneur Sterling qui devrait lui trouver un emploi et lui enseigner son savoir. Il rencontre en chemin sa fille, la jolie Kate. Il devra se battre contre Sterling, le prétendant de Kate et le dragon qui continue de ravager la contrée.

Dès les premières images on est enchanté par les magnifiques paysages d'Irlande, un décor naturel splendide ou le temps semble s'être arrêté. Rapidement on devine tout ce qui va se passer, à commencer par la rencontre avec la belle et seule jeune femme de l'aventure, avec laquelle il part du mauvais pied, évidemment. Le méchant père, le méchant prétendant, la sorcellerie qui s'invite, rappelant la télésérie Merlin, seul personnage rafraîchissant: la tante, qui dit tout ce qu'elle pense ! Un récit très convenu, donc, mais dans un emballage agréable. La musique y va un peu fort pour appuyer chaque sentiment évoqué par la mise en scène. Le dragon a un look intéressant, mais là aussi, l'amateur en a déjà vu plusieurs ces dernières années.

C'était le premier film réalisé par Anne K Black, dont la filmographie, remplie de dragons, la voit surtout comme "production designer" et scénariste. Le film devrait plaire aux amateurs de fantasy, pour le reste, vous pouvez attendre le Hobbit de Jackson. Mario Giguère

DAWN OF THE MUMMY - Frank Agrama, 1981, États Unis 

A bad mummy-gore film which I find somehow entertaining due to a high absurdity quotient and the involuntary surrealism of Fulci's MANHATTAN BABY ( it's kinda Fulci-bis ). Filmed on location in Cairo with 80's Italian gore. I just got the Madacy DVD, NTSC, USA, which has an interesting commentary by director Agrama and has good, fullscreen, video and 2/0 Dolby Stereo. The acting it terrible, which makes it all the more fun as far as I'm concerned. Robert Monell

Un mauvais film gore de momie que je trouve malgré tout divertissant à cause de son haut quota d'absurdité et son surréalisme involontaire à la MANHATTAN BABY de Lucio Fulci. Tourné au Caire avec du gore à l'Italienne des années 80. J'ai mis la main sur le dvd de MADACY, qui inclut une piste de commentaires du réalisateur Frank Agrama, format plein écran avec une bonne image et un son 2.0 Dolby. L'interprétation est terriblement mauvaise, ce qui rend le tout fort plaisant en ce qui me concerne. Robert Monell

Un photographe et ses modèles arpentent les alentours de la pyramide de Kheops afin d'alimenter un magazine de mode en mal d'exotisme. Suite à un incident quelque peu stupide, le petit groupe tombe nez à nez avec des pilleurs de tombes qui viennent de mettre à jour le tombeau maudit d'un roi égyptien au fond duquel repose la momie de celui-ci. Le photographe tombe amoureux de ce décor providentiel et investit les lieux en faisant poser ses filles pendant que les pilleurs se mordent les doigts en attendant leur départ car il est hors de question de révéler aux indésirables visiteurs la présence d'un somptueux trésor. Mais qui dit momie dit malédiction, et comme cette momie là semble avoir un bien sombre passé, elle provoque le réveil de dizaines de zombies sanguinaires au beau milieu du désert...

Voila un bis aussi connu qu'il est réjouissant. Ce budget modeste, comme en témoigne le décor limite "fisher price" du tombeau, est desservi par une intrigue terriblement convenue et une mise en scène sans inspiration. Cependant, la momie, grande et suintante de liquide noirâtre, fait bonne impression et assassine de manière brutale et sanglante (hachoir planté dans un crâne, décapitation...). En revanche, si l'apparition des zombies a tendance à réjouir, il faudra attendre les 10 dernières minutes pour que ceux-ci se mettent en branle en prenant d'assaut un village dans lequel est célébré le mariage d'un personnage pas si innocent qu'il en a l'air. On termine ces 80 minutes souvent léthargiques et remplies de personnages imbéciles par une orgie sanglante surprenante et bienvenue... Malin, le réalisateur de QUEEN KONG rattrape le coup et termine son métrage sur une note positivement gore, ce qui a tendance à fausser l'impression générale. Kerozene

DAWN OF THE PLANET OF THE APES - Matt Reeves avec Jason Clarke, Andy Serkis, Keri Russell, Gary Oldman et Toby Kebbell, 2012, États Unis, 130m

10 ans après les évènements de Rise of the Planet of the Apes, les singes contrôlent maintenant la Terre et ces derniers pensent que la race humaine a été éradiquée après la grippe simienne. Sauf qu'un groupe de singes rencontre une bande de survivants humains et après un face à face tendu, Ceasar, chef des singes, tente de faire la paix alors que son rival voulant le pouvoir, Koba, met de l'huile sur le feu en tentant de tuer les humains. Cette attaque fait en sorte que les humains comptent bien se venger pour reprendre le contrôle de leur planète, Ceasar et un allié humain, Malcom, sont les deux seuls pouvant faire comprendre à leur peuple que la meilleure voie à prendre est celle de la paix.

Très intéressant de voir cette suite de RISE OF THE PLANET OF THE APES, qui se projette dix ans plus tard dans un tout autre univers. Autant la base de DAWN est plus audacieuse que son prédécesseur, autant le traitement se révèle finalement extrêmement convenu et c'est malheureux. L'histoire est véritablement à 100% prévisible, que ce soit les punchs ou dans l'évolution des personnages. Autant le dire tout de suite également, on en a rien à battre des humains ici, car les vedettes sont véritablement ceux qui ont fait les effets de ces singes qui ont des looks et une fluidité incroyables. On a droit à davantage de scènes d'action qui ici sont à très grands déploiement avec en fer de lance, ce singe barjot de Koba qui détruit tout sur son passage et se permet de pourfendre des dizaines d'humains avec une mitraillette dans chaque patte! Je suis donc un peu tiraillé entre plusieurs scènes fortes face au scénario bourré de clichés enmerdants. Au final, c'est bien fait, c'est pas ennuyant et on passe un assez bon temps, mais je crois cependant que le film précédent a mieux fait avec ce qu'ils avaient sous la main scénaristiquement parlant. Abba

DAY OF THE ANIMALS - William Girdler avec Christopher George, Leslie Nielsen, Lynda Day George, 1977, États Unis, 95m

Marrant ce film. Une bande de touristes part faire du trekking dans les Rocheuses (ou ailleurs en montagne, on s'en fout). La bande est composée d'un ancien joueur de football cancéreux, d'une bourgeoise frustrée avec son fils, d'un indien zen, d'un jeune couple niais, d'un autre couple au bord de la rupture, d'un riche excentrique (Nielsen), et du guide, cool et sympa. Malheureusement pour eux, il se trouve que la pollution a entraîné une dégradation grave de la couche d'ozone, ce qui a pour effet de rendre les animaux totalement fous et animés d'une agressivité meurtrière. Pumas, ours, oiseaux, chiens, rats, serpents, araignées, tous deviennent de vilains tueurs d'hommes. Il faut voir cette incroyable scène ou des rats sautent à la face d'un type: hilarant ! Les rats font des bonds d'un mètre pour sauter à la gueule du gars ! Et Nielsen, qui a un rôle de méchant (et en plus crédible, ce qui n'est pas forcément évident) se bat à main nu contre un ours ! A la fin, tous les animaux meurent, comme ça, sous prétexte d'un rayonnement du soleil redevenu normal. Script de merde ? Ben oui. Mais outre ces scènes d'attaques d'animaux, on a droit à une jolie photo et des mouvements de caméras qui montrent un certain souci esthétique. Ce qui ne fait jamais de mal. Kerozene

Le garde forestier Steve Buckner arrondi ses fins de mois en faisant découvrir aux touristes de passage, les superbes montagnes surplombant son pittoresque petit village, coincé entre les Rocheuses. Mais cette fois, la randonnée qui se prépare ne va pas être de tout repos. Parti vers les cimes, le groupe n'a pas le temps d'écouter cet avertissement des autorités diffusé sous forme de bulletin d'information et qui prévient la population des risques que notre planète encours du fait des trop nombreuses émissions de gaz à effets de serre. Des études sérieuses tendent en effet à prouver que le fluorocarbone (qui sont des composés de carbone-fluor qui contiennent souvent d'autres éléments tels que l'hydrogène, le chlore, ou le brome... pour les ignares) de la couche d'ozone provoque des troubles du comportement chez les animaux sauvages vivant en altitude ! Si dans ce petit village, la population demeure sceptique, nos randonneurs vont eux pouvoir constater sur place de la véracité de ces informations. En effet, ours, vautours aigles et autres loups sont devenus plus qu'agressifs et se mettent à attaquer nos infortunés citadins en mal de nature.

Ce qui dérange ici en premier lieu, c'est la laborieuse et pénible mise en place des évènements. Tout fait beaucoup trop penser à la trame obsolète, classique et pénible des films catastrophes. Présentation habituelle des personnages avec panel sociale représentatif inévitable, description minutieuse des motivations de chacun, dialogues insipides et situations grotesques (sensées faire sourire) bref, c'est le catalogue entier du petit-film-catastrophe illustré qui défile ! Bon reste à nous mettre sous la dent la dernière demi-heure, succession d'attaques animales supposées violentes et sanglantes, mais là non plus ça ne marche pas. C'est mal filmé, les gros plans sur les museaux poilus font rapidement mal au crâne... bref, c'est la déception totale aussi. Pas étonnant que ce produit n'est pas fait trop parler de lui à l'époque... A fuir ! Marc Evil

The DAY THE EARTH STOOD STILL - Robert Wise avec Michael Rennie et Patricia Neal, 1951, États Unis, 92m

Une soucoupe volante se pose sur Terre en plein Washington. À bord, un Martien accompagné d'un énorme robot métallique. Quand l'Étranger tente de sortir de son habit un cadeau à offrir à la Terre, un soldat fait feu sur lui. Immédiatement après, l'énorme robot élimine toutes les armes autour de son maître avant que ce dernier ne le désactive. L'Étranger, qui se nomme Klaatu, accepte les excuses des Terriens et demande à parler à l'homme de plus puissant de la Terre de toute urgence, ce qui ne lui est pas garanti. Klaatu décide donc d'aller explorer la race humaine de lui-même et il aboutira incognito dans une famille tout à fait typique où il s'attachera à une jeune mère et à son fils. Mais la disparition de Klaatu met la planète sur les nerfs et il ne faut qu'une toute petite étincelle pour que les choses dégénèrent et s'il arrive quelque chose à Klaatu, son robot pourrait carrément mettre la planète en miette!

Un classique qui à mon avis, vieillit très bien pour la justesse de son propos. Évidemment à l'époque, l'étranger, c'était le communisme et encore aujourd'hui, nous vivons la même chose et c'est seulement les pièces de l'échiquier qui ont changé. Ici, les monstres sont les humains et Gort l'énorme robot, devient la punition du genre humain envers toute cette violence et cette intolérance. La réalisation du film est égale au traitement du sujet, très simple et sobre, qui dose bien pour garder le spectateur attentif. J'adore ( comme beaucoup de gens d'ailleurs) la fameuse scène du premier contact, magnifique montage, effets spéciaux impressionnants avec une belle dose de tension. Au final, un film que j'adore, qui est encore bien agréable à regarder aujourd'hui. Non seulement pour l'emballage mais aussi pour le magnifique contenu. Sans oublier les 3 mots... Que tout le monde reconnaîtront et qui vont inspirer un certain Sam Raimi pour un futur film culte. Abba

The DAY THE EARTH STOOD STILL aka Le Jour où la Terre s'arrêta - Scott Derrikson avec Keanu Reeves, Kathy Bates et Jaden Smith, 2008, États Unis, 104m

Quand une sphère gigantesque apparaît sur Terre, plusieurs scientifiques sont appelés d'urgence par la défense nationale américaine pour tenter de comprendre le phénomène. Dépassés par les évènements, ils assistent à la libération par la sphère d'un extraterrestre nommé Klaatu. Ce dernier, objet de recherche par le gouvernement est libéré par une scientifique qui va le transporter en sûreté. Cette dernière se rend compte toutefois, que Klaatu est sur le point d'amorcer la destruction de la planète Terre et qu'elle devra tout faire pour le convaincre que les humains valent la peine d'être sauvés.

On lui a fait mal à ce remake du superbe film de 1951, parfois avec raisons. Évidemment, de refaire le film apparaissait comme un véritable sacrilège, car comment avoir la même puissance symbolique? Ce remake s'est adapté à son temps, c'est-à-dire qu'il tente d'en mettre plein la vue avec la nouvelle technologie accessible, mais change son message pour s'avérer plus global et se coller d'une certaine façon à notre conscience environnementale et aux conflits mondiaux récents. Ça n'a pas la même force, certes car la morale devient un peu superficielle, mais je n'ai pas détesté cette façon de voir ces éléments en action. THE DAY THE EARTH STOOD STILL est un ''bon'' film, pas très profond, pas le plus convaincant pas le plus inoubliable, mais c'est un film de science-fiction qui se regarde avec un bon plaisir, qui fait du bien à notre petit coeur et qui a une réalisation des plus correcte par un Scott Derrikson qui implante ça et là des symboles intéressants à remarquer. Dommage par contre, de voir cet orgie de CGI, parfois bien laid, qui vient accompagner les scènes de fin du monde, quand on sait que l'original, s'était distingué par sa sobriété. Jennifer Connelly est très convaincante dans le rôle principal où la minceur du personnage aurait bien pu lui nuire. Keanu Reeves est monolithique comme à son habitude, ce qui ne le rend pas nécessairement désagréable considérant son personnage. Par contre, le jeune Jaden Smith, fils du grand Will devient définitivement l'acteur enfant le plus énervant d'Hollywood et prouve à lui seul cet adage qui veut qu'un enfant qui joue mal peut pratiquement gâcher un film. Il hurle, il gesticule, joue comme une savate s.v.p. Will on sait que tu en as les moyens, trouve-lui un bon coach de théâtre. Mais bon en général, c'est un film très intéressant, pas parfait, pas transcendant, mais un bon film qui va peut-être avoir meilleur réputation avec un certain recul, mais pas du tout dans la même catégorie que l'original. Abba

The DAY THE WORLD ENDED aka Le JOUR DE L'APOCALYPSE - Terence Gross, 2001, TV

Je suis un imbécile, je me tape des films d'horreur faits pour la vidéo en me disant que je vais peut-être tomber sur quelque chose de potable, mais je me retrouve toujours déçu. Au fil du temps, j'aurais du comprendre ma leçon et cesser d'en visionner, mais non...

Bon, alors c'est le dernier, heureusement, épisode d'une série produite par Stan Winston qui s'avèrent être des remakes de films des années 50 ayant le titre comme lien unique.

Alors dans celui-là, Natasha Kinski est psychologue pour les enfants et elle s'en va dans un village trou pour découvrir qu'un des bambins a à la fois un sombre passé et d'étranges pouvoirs. C'est alors que quelque chose de bizarre se produit, une créature extraterrestre arrive dans le village et se met à tuer tout ce qui bouge.

Wouache, on s'emmerde royalement, les effets spéciaux sont corrects, mais venant de Stan Winston, on se retrouve fortement déçu. Le récit est trop long et trop banal pour que l'on y prête attention et les acteurs s'emmerdent. C'est donc une merde à éviter, louez les originaux à la place. Oncle Freak

Film de la série CREATURES FEATURES, reprises de titres de la compagnie AIP, dont on garde le titre et peu de chose autres. On met le paquet pour pervertir quelques acteurs connus, ici Randy Quaid et Nastassja Kinski et on travaille fort sur le monstre. Le reste, on oublie d'y mettre de l'argent. On a donc un scénario remplit de clichés, des dialogues récités sans conviction, des éclairages standards de télévision et une flopée d'acteur qui ne semble pas y croire, y compris le jeune enfant qui attend le retour de son père extraterrestre. Car c'est ça l'histoire, le petit qui attend son père de l'espace, la nouvelle psychologue qui n'y croit pas mais qui s'occupe de lui, le père brutal et des villageois stupides. Il reste un monstre intéressant mais pas mémorable et une fin de film atroce, qui, évidemment, ne respecte pas le titre du téléfilm. Mario Giguère

DEAD BIRDS aka Oiseaux de Malheur - Alex Turner avec Henry Thomas, Nicki Aycox, Isaiah Washington, Michael Shannon, 2004, États Unis

Alabama 1863: un groupe de confédérés commet un important et sanglant vol de banque. Direction le Mexique avec arrêt dans une maison abandonnée. Cette maison a de curieuses empreintes au sol et des apparitions singulières troublent la troupe. Les soldats disparaissent un à un pendant que l'on commence à trouver des indices de cérémonies étranges pratiquées par le patriarche de la dernière famille à avoir habitée les lieux...

Je me méfiais énormément de ce titre et de cette pochette dvd repoussante qui semblait annoncer un quelconque remake déguisé des Oiseaux d'Hitchcock, erreur ! Avec un budget ridicule de deux millions, on nous emballe un film d'horreur aux relents des récents succès japonais avec des allusions à Lovecraft. Tout n'est pas évident et il s'en trouvera, moi le premier, à vouloir le regarder à nouveau pour tout comprendre dans ce scénario très différent de ce qu'on pratique généralement aux États Unis. Les créatures fascinent et l'ambiance sonore est particulièrement efficace. Sobriété dans le jeu des acteurs, avec un rôle à contre courant pour Henry Thomas, jadis le petit ami d'E.T. l'extraterrestre. Un film à découvrir. Mario Giguère

DEAD BODY MAN - Ryan Cavaline avec Eddiw Benevich, Desiree, 2004, États Unis, 100m

Une petite ville américaine, une prostituée se fait accoster par un "attardé mental" et elle le suit à sa maison. Erreur, Willy est tout à fait normal, en fait pas vraiment, c'est un schizophrène paranoïaque meurtrier qui a un jour entendu la voix de Dieu, directement de son garde-robe. Dieu a un message incessant, il faut tuer les pécheurs et les pécheresses, ce qui adonne bien, Willy revendant la viande à un éleveur de chiens, bien au courant de sa provenance. Participant à chaque semaine à sa réunion de tueurs en série anonymes, il est de plus en plus contrarié par Dieu, qui lui parle par la bouche de l'actrice porno du film qu'il "regarde", un comble ! Persuadé qu'un de ses "amis" tueurs en série lui vole ses clients, il pète un plomb, déjà pas mal disjoncté. Une grosse surprise attend le spectateur.

Hannibal Lecter rencontre les Looney Tunes avec en prime du Cronenberg, ou plutôt du Henenlotter, quoique... Ce qui semblait à priori un autre film de tuerie devient rapidement une comédie noire complètement folle. Peut-être un peu trop car un peu répétitif, Willy racontant à chaque victime son enfance, d'ailleurs il y en a une qui ne va pas tarder à lui demander de la tuer au lieu de parler. C'est pas sérieux pour un instant et on se demande s'il y a un service de police dans cette ville ou la population ne cesse de diminuer. La prise de son est parfois difficile, spécialement durant les séances de thérapies de groupe des tueurs, très cacaphoniques. Ca sent le délire en roue libre et ça devrait plaire aux amateurs du genre qui ne dédaignent pas un bonne pinte de rire. Lee souvenirs de poulet sont particulièrement croustillants. On annonce une suite. Pas basé sur une histoire vécue ! Mario Giguère

DEAD END ROAD - Jeff Burton avec Jason Carter, Bill Vincent et Anita LaSelva, 2004, États Unis, 94m 

Le FBI tente depuis des mois de mettre la main sur le fameux Poe Killer, un psychopathe qui élimine ses victimes de façon similaire à ceux qui remplissent les superbes nouvelles d'Edgar Allan Poe. Le détective Burt Williams se voit retirer l'enquête après de trop nombreux échec, offrant à sa fille l'occasion de prendre la relève et d'attraper le Poe Killer. Mais ce dernier est trop rusé, il va kidnapper la fille de Williams et va la séquestrer dans sa sinistre maison au fond des bois. Comme si ce n'était pas assez tordu, un groupe d'étudiants décide de se droguer la gueule et d'aller voir si la fameuse maison à la toute fin du cul-de-sac, est hanté, ce qui vient compliquer les choses.

J'aime donner à chaque film une chance, même quand tout semble mener vers de la belle merde, je veux toujours offrir à un film le bénéfice du doute. DEAD END ROAD était caché derrière une PILE de DVD au club vidéo et je me suis dis de manière très naïve '' Et si tu mettais la main en ce moment sur une perle, hein? ''. Ben vous savez quoi? Malgré des attentes TRÈS basses, ce film était très pénible. Mais bizarrement, je n'ai pas pu dégager mes yeux de l'écran...

Alors dès le départ ça frappe, c'est terriblement amateur et maladroit. Pas grave, on va endurer, je peux survivre à pire. Aucun élément de tension ne parvient à convaincre. Pas grave, les slashers faillent de plus en plus à ce niveau alors je peux continuer mon visionnement même si jusqu'à présent c'est plutôt risible. Les acteurs principaux sont absolument HORRIBLES. Voyons donc, qu'est ce que tu dis là? BILL VINCENT est dans le film, l'ancien prof de cinéma de Sam Raimi! On pense que ça va ajouter un petit cachet au film, malheureusement, c'est Bill Vincent qui est le plus horrible dans tout le lot. Là y'a cette histoire d'étudiants qui se rajoutent à ça, des étudiants du FBI qui ont des dialogues dignes d'un nanar ninja et qui ont probablement recalé beaucoup d'examens, car ils ont l'air d'avoir 32 ans en moyenne. Pas grave pas grave. Que fait un agent du FBI devant un tueur fou? Le désarmer? Le mettre au sol? Le neutraliser? BEN NON! IL VAUT MIEUX S'ENFUIR EN HURLANT COMME DES MONGOLES LES BRAS DANS LES AIRS VERS LA FORÊT BRUMEUSE LA PLUS PROCHE!! C'est n'importe quoi... et on se dit qu'Edgar Allan Poe doit se retourner dans sa tombe mêlée à un son de bouteilles d'alcool qui s'entrechoquent. Abba

DEADGIRL - Marcel Sarmiento & Gadi Harel, 2008, États Unis

Plutôt que d'aller s'emmerder en cours, deux ados, Ricky et JT, décident de tuer le temps comme savent si bien le faire les ados : en bousillant un maximum de truc dans un asile désaffecté tout en buvant des bières. Et c'est dans le sous-sol de cet établissement en ruine que nos deux amis découvrent une femme nue, enchaînée à une table. Et si elle n'a pas l'air spécialement en forme, elle respire, elle bouge, elle semble vivante... Alors, plutôt que de libérer cette pauvre fille comme le ferait toute personne saine d'esprit, le plus psychotique des deux, JT, décide de profiter de l'aubaine et de se vider les burnes comme un gros goujat tandis que son pote fait preuve d'une agaçante lâcheté en fuyant les lieux. C'est alors qu'on se rend compte que la fille n'est pas exactement ce qu'elle semble être, car après avoir tenté de la violer, le salopard tenta de la tuer. Sans succès. Qu'on lui brise la nuque, qu'on lui tire dessus à bout portant, il n'y a rien à faire, elle continue à gigoter. Qu'à cela ne tienne, JT voit en cette situation l'opportunité de se créer son propre petit univers dans lequel il pourrait baiser son cadavre quand bon lui semble, et même le prêter à qui voudrait y tremper le biscuit.

C'est sur ce scénario tordu de Trent Haaga (TOXIC AVENGER IV) que les deux compères Marcel Sarmiento et Gadi Harel signent leur première pelloche horrifique. Un film au concept malsain mais traité de manière " auteurisante " par ses réalisateurs qui évitent malheureusement de sombrer dans le graveleux au profit d'une psychologie de bas étage. On sent bien qu'il y a une volonté de livrer un film sérieux, très premier degré, avec des personnages au profil social étoffé histoire de développer un discours sur le malaise d'une certaine jeunesse. Mais il faut bien admettre que tous les efforts mis en œuvre par les jeunes réalisateurs sont aussi efficaces qu'un pet dans l'eau et c'est bien dommage, car plutôt que de perdre du temps avec un discours à deux balles complètement foireux, il aurait été bien plus bénéfique pour tout le monde de lâcher la bride au délire zombiphile que les spectateurs sont en droit d'espérer. Il reste tout de même quelques instants sympathiques éparpillés ici et là et qui relèvent un peu le niveau de l'ensemble, comme une fellation douloureuse ou l'introduction d'un doigt dans une plaie infecté... des petites choses appréciables pour un film loin d'être irregardable, mais complètement à côté de la plaque car avare en gore ainsi qu'en sexe (les quelques scènes sont plutôt risibles). DEADGIRL s'avère finalement bien inoffensif malgré son pitch provoc. Kerozene

DEADLY GAME aka LE MASQUE DE LA VENGEANCE - Thomas J. Wright, 1991, États Unis  

Sept personnes qui ne se connaissent pas se retrouvent sur l'île d'un étrange millionnaire masqué qui se fait appeler Osiris. Cet étrange bonhomme leur promet à chacun un million de dollars s'ils parviennent à survivre à une chasse à l'homme que lui et ses sbires leur donneront. Outrés, les invités comprennent vite qu'ils n'ont pas le choix. Ils courent alors vers leur salut et tombent sur des reliques de leur passé provoquant un flash back peu glorieux qui ont en commun un homme: Osiris.

Cette transposition moderne - et modeste du comte Zaroff s'avère être maladroitement menée, l'introduction est extrêmement précipitée et les flash-backs sont rarement convaincants. Notamment celui de Jake Kellogg (Marc Singer), jeune espoir du football national, qui met la faute d'un accident de voiture sur le futur Osiris. Ou encore celui de Peterson (Michael Beck) officier "responsable" de la mort d'un soldat dans les flammes durant la Guerre du Vietnam. Plus marrant est le flash-back d'un chef yakuza (Soon-Tek Oh) qui se retrouve au milieu de ses hommes décapités, leurs têtes posées devant eux sur une table. Citons encore la présence de Roddy McDowall en toubib sympa et raisonnable et de Jenny Seagrove (la nurse du THE GUARDIAN de Friedkin), seul personnage féminin du film. Kerozene

DEADLY MEMORIES aka Body Shop - Donald Farmer avec Phillip Newman, William Smith, Robert Z'Dar, 2002, États Unis, 90m

Il y a des noms qui font grincer des dents, Donald Farmer (Cannibal Hookers, Savage Vengeance) est un de ceux-là. J’aime bien donner la chance au débutant, mais Farmer roule sa bosse depuis plusieurs années et malgré qu’il travaille encore et toujours avec des budgets de peau de chagrin, sa mise en scène et ses scénarios sont toujours décevants. Deadly Memories ne fait pas exception. Un homme roule avec sa femme et sa fille en route vers l’église lorsque des voyous, un jeune homme et deux filles, les forcent à faire un accident. L’épouse meurt, disant à son homme dans le couloir de lumière de s’occuper de leur fille et de ne pas chercher vengeance. La fille tombe dans le coma. Un an plus tard, il repère un à un les crapules non repentantes et les trucident de manière spectaculaire, armé des accessoires de son commerce de réparation de voitures. À moins que sous le masque ce soit son vieil ami venu aider au garage comme par miracle, qui sait.

Un des signes qui ne mentent pas pour repérer des films indépendants sans moyens et en manque d’expérience est entre autre lorsqu’on a l’occasion d’avoir des plans aériens ou une scène de douche comme ici, on garde tous les plans filmés, on ne laisse rien tomber de la table de montage. Tina Krause sous la douche filmée par Farmer, ce n’est pas très excitant et c’est surtout très long. Le scénario aligne les situations incongrues sans gêne, retranchant curieusement des personnages soudainement, probablement parce que leur contrat d’une journée de tournage est terminé. Vu dans nombre de ces petites productions, le comédien Robert Z’Dar, à la mâchoire disproportionnée par une maladie des os, au demeurant toujours intéressant et intense dans ses rôles, est ainsi évacué au moment ou il semble essentiel à l’intrigue. Parsemé de chansons country et de morale chrétienne factice, le film va s’oublier rapidement. Mario Giguère

DEADLY SCAVENGERS - Ron Ford, 2001, États Unis

Bien au fond du cul des States, un professeur un peu folo s'amuse à bidouiller les gênes d'un cafard dans sa vieille grange merdique. A sa grande surprise, le cancrelat mute en gros salopard anthropophage. Et il a faim! A tel point que ses victimes terminent systématiquement à l'état de squelettes sanguinolents, tout boulottés de la tête aux pieds, comme passés à l'acide sulfurique! Inquiets, les investisseurs de Prof envoient une milice mixte et armée sur les lieux, ce qui ne manque pas d'alerter une organisation secrète dépêchant un improbable duo d'agents composé d'un froussard merdeux et d'une salope caractérielle.

Et Ron Ford, un mec qui a quand même signé "Witchcraft XI", de nous torcher un film de couloir en pleine cambrousse! Chapeau l'artiste! Ca circule entre les arbres, ça traîne les pieds sur des sentiers poussiéreux, ça papote pour se plaindre sans arrêt, et personne ne s'aime, pas même les anciens couples qui se reforment le temps d'une nuit - l'occasion pour Ford de nous offrir une scène de sexe si épouvantable que si il y a un passage horrifique dans ce film, c'est bien celui-là! On s'emmerde ferme devant cette affligeante zèderie tournée en vidéo et dont les apparitions plus que furtives du gros cafard (parfois une image de vrai cafard grossièrement incrustée, parfois un morceau d'insecte en latex... on pense à une version hyper fauchée de "Empire of the Ants") font passer les effets de "Birdemic" pour ceux d'"Avatar". Inutile de s'attarder sur le casting principalement amateur, ni même la musique signée par un certain D.J. Kat, ... ni même sur le film d'ailleurs, puisqu'il n'a même pas le mérite de faire rire. Kerozene

 

DEADLY SPAWN aka The ALIEN'S DEADLY SPAWN aka Return of the Aliens: The Deadly Spawn - Douglas McKeown, 1983, États Unis

Revu ce film récemment grâce au DVD édité par SYNAPSE. 

Il s'agit d'une honnête petite série B de " ciné-parc " (drive-in), un film de monstres clairement inspiré par ALIEN (le premier titre du film était d'ailleurs RETURN OF THE ALIENS : THE DEADLY SPAWN).

Sujet très simple : un vaisseau spatial s'écrase sur Terre. En émergeant des créatures qui ressemblent d'abord à des vers dotés d'une solide dentition. Ensuite, ces bestioles grossissent pour devenir des sortes d'entités plus ou moins géantes et mangeuses d'hommes. Un gamin amateur de cinéma d'épouvante tâchera de maîtriser la situation...

On voit avec le sujet qu'il s'agit d'un film qui ne cherche pas à approfondir les grandes questions que l'humanité se pose depuis la nuit des temps. Ces créatures sont plutôt rigolotes et, compte tenu du budget restreint de l'entreprise, somme toutes assez correctes.

1982 étant une année marquée par le gore, on notera l'abondance de scènes bien sanglantes marquées par une volonté évidente de faire frémir les teens entre deux bouchées de popcorn.

La première moitié est plutôt lente (montage curieusement peu rythmé, vu le genre du film), les choses se corsent ensuite. Pour résumer, on s'en tire avec un résultat... divertissant. Howard Vernon

Film sorti en France sous le titre de LA CHOSE, il débute par l'arrivée sur notre belle planète d'un météore dans lequel habite une sorte de têtard phallique muni d'une bouche pleine de dents acérées. Ce phallus ambulant investit les sous-sols d'une demeure de campagne et grandit, jusqu'à atteindre des proportions honorables, et se voit soudains muni de trois bouches, de pattes et de je ne sais quoi tant sa morphologie est inhabituelle. En plus il fait des petits. Aveugle, cette entité gloutonne se dirige aux bruits.

Dans la maison vit un gamin fan de bis horrifique, son frangin qui nous offre une scène de drague anthologique - pas de bol, car après avoir embrassé sa chère et tendre pour la première fois, celle ci se fera décapiter, des parents et de la famille. Bref, suffisamment de victimes potentielles pour nous offrir des scènes de boucheries bien gerbeuses entre les innombrables dialogues d'une extrême platitude.

La créature est surprenante, pleines de dents et de bave, elle est superbe. Kerozene

DEADLY SPECIES - Daniel Springen, 2002, États Unis (direct to video), 1h27 

Film déniché sur un double DVD (double face-4 films en 1) néerlandais à 9 euros. Pas eu le courage de mater les 3 autres...

Un riche mécène, Wilson Friels, décide de financer une expédition dans les Everglades, en Floride. But de l'équipée : retrouver les traces des Calusa, tribu indienne supposément disparue 150 ans plus tôt...

Comme vous pouvez vous en douter, ce film ne révolutionnera pas le genre du film de jungle. Enfin, jungle, c'est un bien grand mot, tant certaines séquences semblent tournées au rayon plantes exotiques de l'hypermarché du coin. Bon, ne soyons pas trop sévère : certes, l'intrigue ne vaut pas un pet de lapin, mais ce "junk movie" sans prétention offre les quelques "cheap thrills" que l'on en attend : des personnages magnifiquement stéréotypés (comme dans TOUS les films d'aventures ricains récents), quelques jolies paires (de seins ou de fesses), des effets gore pas trop mal torchés et, surtout, une créature, sorte de surhomme de la jungle, aux mouvements plutôt convaincants (rapporté au budget de la chose, bien entendu). On ne regarde pas trop sa montre, c'est déjà ça, mais il existe quand même de bien meilleures manières de meubler une heure et demie... Stelvio

DEAD MARY - Robert Wilson avec Dominique Swain, Marie-Josée Colburn 2007, Canada/États Unis, 103m

Kim, une blondinette qui a l'air chiante, se rend dans un chalet perdu dans la forêt avec son copain qu'elle largue pour rejoindre cinq autres amis de jeunesse. Après un bon trente minutes de parlotte, on joue à "Dead Mary", version féminine des pauvres de Candyman. La Mary, on a qu'a prononcer son nom trois fois devant le miroir pour qu'elle apparaisse. Kim, Eve, Baker, Lily, Dash, Amber et Matt vont se retrouver avec une Dead Mary qui s'est emparée d'on ne sait qui et qui transforme en zombie les jeunes qui se mettent aussitôt à révéler les histoires de fesses de tout un chacun. N'importe quoi.

Premier film de la compagnie Archetype Films que je voit, les bandes annonces incluses semblent remplies de films avec autant d'archétypes mis platement sur pellicule. Qu'on s'entende, il y a assez de gore pour satisfaire un amateur, mais dans un mélange de scènes d'anthologie enfilées sans queue ni tête. Le lent début qui ne fait qu'étirer la durée du métrage semble tout droit sorti des caméras de Loft Story avec ses jeunes stéréotypés au cerveau vide. On flirte avec tout et rien, de l'angoisse identitaire à la THE THING, au gimmick de CANDYMAN, à EVIL DEAD laissant jusqu'à croire que toute la région est infectée. Tous les ingrédients, mais pas de recette. Bien filmé, mais désespérant, voire frustrant à regarder. Mario Giguère

DEAD MEAT aka ANDRE THE BUTCHER - Philip Cruz, 2005, États Unis   

Quatre majorettes - dont un mec qui a rejoint le groupe dans l'espoir de se lever un maximum de minettes - se perdent en pleine campagne et investissent une maison lugubre où vont venir se réfugier deux criminels évadés de la prison du comté. Il se trouve que cette petite maisonnette n'est autre que celle d'André le boucher, un type gras du bide et dégueulasse qui lance le couteau comme personne. La particularité d'André, c'est que - quand il en a le temps - il expose à ses victimes la liste des péchés qu'ils ont commis par l'intermédiaire d'un écran de télévision. On découvrira alors les déviances dégueulasses d'un shérif violeur, les péchés de gourmandises de la grosse majorette, etc... André le Boucher, un tueur morale? En quelque sorte. Mais André est aussi un être surnaturel, une sorte d'entité rédemptrice increvable, qui se recoud le bras quand il le perd, qui ne craint pas les balles... Seule la bénédiction de sa dépouille pourrie saurait le faire retourner dans le royaume des morts. Ce dont pourrait se charger ce taulard en cavale qui n'est autre qu'un ex-curé...

"Dead Meat", c'est un petit film gore fauché avec quelques idées politiquement incorrecte (on aime y égratigner la religion), de l'humour bien gras et un tueur psychopathe incarné par cette bonne bouille de Ron Jeremy qui s'en donne à coeur joie quand il s'agit d'occire du teenager crétin sur des riffs de métal. Le manque de budget est tel qu'on a tendance à considérer le spectacle comme une sorte de panouille faite entre potes dont les instants gourmands restent les passages gores pas si nombreux. Et ces petits coquins ne perdent jamais une occasion pour dévêtir leurs actrices allant jusqu'à proposer une scène de saphisme bienvenue. Les nostalgiques du Z tromatique y trouveront sans doute de quoi se délecter; les autres peuvent gentiment passer leur chemin. Kerozene

DEAD 7 - Garrett Clancy avec Joe Myles, Delia Equinox, Gina Zachory, 2000, États Unis, 74m

Un règlement de compte laisse un homme la tête tranchée dans un puit abandonné, malheureusement, avec le portefeuille d'un des deux tueurs. Un sourd muet arrive dans les parages au mauvais moment et sera jeté dans le puit. Trois mois plus tard, on commence à soupçonner que le jeune n'est peut-être pas mort quand quelqu'un commence à tuer un à un les responsables de sa "mort".

Si le sujet en lui-même n'est pas vraiment original, on ne peut qu'être étonné de découvrir ce petit budget foutrement bien réalisé. Excellente atmosphère crade, interprètes dans le ton, sadisme à la clé, nénettes sexy et surtout la soeur du présumé mort, handicapée mentale vivant dans les bois avec ses poupées, est très bien interprétée par Gina Zachory. Les amateurs de slashers dans la veine de Rob Zombie ou Alexandre Aja devraient apprécier. Clancy a peu réalisé, mais est toujours très actif à plusieurs postes, dont celui d'acteur, encore aujourd'hui. Mario Giguère

DEAD SILENCE aka Silence de Mort - James Wan avec Ryan Kwanten, Donnie Wahlberg, Bob Gunton, Amber Valetta et Judith Roberts, 2007, États Unis, 92m

Jamie et Lisa sont un jeune couple qui file le parfait bonheur. Un soir, ils reçoivent un étrange paquet contenant un pantin, le même soir, Lisa est sauvagement assassinée et mutilée. Sans aucun alibi, Jamie est le suspect numéro un du meurtre et se retrouve avec un détective aux fesses. Guidé par une vieille légende de son patelin et par un indice sur la boîte de son paquet, Jamie retourne chez son père pour prouver son innocence. Son enquête le mène vers le fantôme de Mary Shaw, une ventriloque accusé de meurtre et tué par la communauté il y a bien longtemps, qui reviendrait hanter ses meurtriers.

Après avoir fait un coup de maître avec DÉCADENCE, James Wan s'aventurait ici dans l'horreur plus traditionnel avec ce DEAD SILENCE, s'attaquant avec plein de bonnes intentions à un sujet avec beaucoup de potentiel. La réalisation de James Wan est d'ailleurs ce qui tire le plus notre attention dans un film, avec plusieurs moments forts mais malheureusement accompagné d'un scénario convenu et maladroit, tournant en rond en attendant le prochain moment creepy. Malgré que le résultat soit très stylisé et particulièrement agréable à l'oeil, rien ne vient vraiment lever l'histoire pour en faire quelque chose de particulièrement marquant. Les acteurs sont très ordinaires, certains rôles ne deviennent qu'accessoires tandis que nous devons subir un héros avec le charisme d'une chaise. Les scènes d'épouvantes sont particulièrement efficaces et le travail au niveau de l'atmosphère est à noter, de par les décors soignés, l'éclairage décadent et gothique ainsi que les mouvements de caméra lents et tout en assurance. Il faut également dire que les pantins ont rarement eu l'air aussi creepy qu'ici et que la dernière chose que je voudrais, c'est d'en avoir un dans ma chambre. La fin est délicieusement macabre et surprenante, probablement le moment le plus fort de ce film qui a ses hauts et ses bas, mais devrait vous faire passer un bon moment malgré ses limites évidentes. Abba

DEADLY PREY - David A. Prior avec Ted Prior, Troy Danohue et Cameron Mitchell, 1987, États Unis, États Unis 

Une opération militaire classé secrète laisse un général complètement dément kidnapper des civils pour les lancer dans les bois pour devenir la cible de mercenaires qui s'en servent comme entraînement. Ils kidnappent cependant le mauvais mec, Mike Danton, le soldat de tous les soldats, qui se met rapidement à dégommer tous les mercenaires un par un avec tout ce qui lui tombe sous la main.

Autant le dire tout de suite, ce film est un carnage nanar total. Probablement à mettre dans mon top 10 ''So Bad it's good''. C'est non-seulement très rythmé, mais c'est un festival de meurtres plus débiles les uns que les autres passant du mec qui se fait transpercer par une minuscule branche au vilain se faisant tabasser par son propre bras! J'ai pris un plaisir pas possible à tout regarder, tellement que je l'ai revu deux jours après. Je sais que la vie est courte et que certains peuvent considérer tout cela comme une perte de temps, mais je vous le dis, c'est une perte de temps inoubliable et hilarante. C'est cheap à mort, on a l'impression que ça a été tourné dans le même 5 mètres et au final, c'est l'espèce de film d'action ultime avec tout ce qu'on aime, mais avec un budget peau de couille. De voir Mike Danton, les bras dans les airs et hurlant demeurera toujours gravé dans ma mémoire, je suis prêt à acheter le t-shirt. Abba

DEADTIME STORIES aka FREAKY FAIRYTALES - Jeffrey Delman avec Scott Valentine, Nicole Picard, Cathryn de Prume, 1986, États Unis, 93m

Un autre film à sketches!!! Woo!!

#1: D'la marde au moyen-âge!! Bon point: Les FXs sont bien réussis et bien sanglants (pour ce genre de truc).

#2: Version cheapo et moderne du Petit Chaperon Rouge avec un mix de loup-garou. Pas mal, le meilleur de la gang. Bon point: un loup-garou avec des pantalons en cuir!! ahahah!!

#3: Version burlesque et platte des 3 ours et la fille dans leur maison (comment ça s'appelle ça?). Horrible et plein d'humour cave. Bon point: un belle fille se dévêt et ya un peu de bon gore.

Et l'histoire qui relit tout ça...... euh, ben..... Vous l'avez probablement déjà vu ailleurs et mieux fait: un oncle raconte des histoires à un ti-crisse de fatiguant pour l'endormir. Il réussit pratiquement avec le public. Bad Feeble  le site officiel

Un oncle qui n'a pas l'habitude de garder son neveu doit lui raconter, une, deux, trois histoires avant qu'il ne s'endorme. Si la première est originale, sa version du petit chaperon rouge et de Boucle d"or et les ours ne sont pas très orthodoxes, violentes et sexy !

1- Époque médiévale: un jeune homme vendu à deux sorcières doit kidnapper une jeune femme pour compléter les ingrédients nécessaires afin de ramener à la vie la soeur morte des deux frangines. Évidemment que le puceau tombe amoureux de la blondinette et que la résurrection ne se passera pas comme prévu. Joli moment de résurrection de mort !

2- De nos jours: une jolie brunette va chercher des médicaments pour mère grand, mais le pharmacien lui donne par erreur le paquet d'un individu louche. Pendant que son copain l'amène dans un endroit tranquille pour la dépuceler, l'autre gars en manque se transforme en loupgarou et veut absolument entrer dans la maison de mère grand pour récupérer sa drogue !

3- De nos jours: Le père et le fils "Bear" s'enfuient de l'institut psychiatrique avec l'aide de la mère. Pendant ce temps, Goldi-Lox, une nymphette tueuse en série, a prit leur maison comme refuge, entourée des cadavres de ses récentes victimes. Le jeunot de la famille, un colosse énorme, tombe amoureux da Goldi-Lox, qui a tendance à tuer ses amants...

Pas de quoi écrire à sa grand-mère, mais les quelques moments gores ou titillants et surtout la partie finale valent un petit détour pour peu que l'on veuille se changer les idées ou rigoler. Car toute l'entreprise est sous le signe de l'humour noir et on ne s'ennuie pas, ce qui est bon signe. Jeffrey Delman n'a signé que deux réalisations et a surtout écrit pour la télévision. Il a été assistant producteur sur FRIDAY THE 13TH part 2, ce qui explique probablement le gros clin d'oeil à Jason en ouverture du film. Mario Giguère

DEATH BED, THE BED THAT EATS - George Barry, 1977, États Unis

Un vieux lit à baldaquin aux couleurs pourpres et noires se dressent dans la chambre aux murs grisâtres d'une demeure isolée. Un jeune couple désireux de copuler gaillardement s'y installe confortablement, pique-nique à l'appui. Alors que le jeune homme s'affaire à sonder le gosier de sa belle à l'aide de son appendice buccale, le pique-nique posé sur les draps disparaît littéralement dans le matelas puis se fait digérer par un suc gastrique jaunâtre. Une fois cet en-cas passé, c'est au tour du couple de se faire happer par cette couche carnivore qui renferme en elle l'esprit damné d'un peintre. Découpé en quatre actes, Breakfast, Lunch, Dinner, The Just Dessert, le film nous présente divers personnages s'aventurant dans ce lieu étrange et toujours fatigués au point d'y faire un somme. Le tout est commenté par la voix off du peintre maudit, spectateur triste et passif des agissements mortels depuis l'une de ses toiles fixées au mur.

DEATH BED était un film qui était supposément inconnu. George Barry, qui ne mit pas loin de cinq années pour terminer son film, ignorait même qu'il avait été (illégalement) distribué en vidéo en Angleterre, en Espagne ou encore en Australie, puisqu'il n'avait jamais réussi à en vendre les droits. C'est au détour d'un forum Internet qu'il découvrit que certaines personnes avaient effectivement vu son film. Puis les événements s'enchaînèrent pour aboutir à la sortie en DVD du film chez Cult Epic. Une bénédiction pour un film extrêmement fauché qui penche largement vers l'oeuvre d'art et essai plus que vers le film d'horreur pur tant sa forme et son aspect théâtrale sont mis en avant. Une curiosité qui ne ravira sans doute pas tous les amateurs d'exploitations, mais qui plaira aux amoureux de curiosités et de films hors norme. Kerozene

DEATH FACTORY - Brad Sykes avec Lisa Jay, Jeff Ryan, Tiffany Shepis, Ron Jeremy, 2002, États Unis, 81m

De jeunes adultes désoeuvrés décident d'aller faire le party dans une usine abandonnée. Ce qu'ils ne savent pas, mais nous on nous l'a dit dans la présentation du film, c'est que l'immeuble qui était une fabrique de produits chimiques a été fermée, mais pas avant qu'une employée ne soit afffectée par un produit malsain. Alors elle rôde, avec sa dentition métallique et ses ongles proches d'un Freddy, tuant les jeunes qui ne pensent qu'à faire des galipettes (cabrioles, culbutes, synonyme: pirouettes).

On a beau décrire le résume n'importe comment, le film indépendant à petit budget n'a pas l'ambition de réinventer la roue. Ceci dit c'est en général bien fait et on imagine qu'un tournage sur pellicule aurait donné un résultat tout à fait correct. Les acteurs sont bien, y comprit Tiffany Shepsis, d'habitude plus sexy, dans le rôle de la mutante. Cependant, on manque de diversité durant les scènes gore, répétant les actions sans trop de mise en scène. Pourtant c'est bien là qu'on aurait pu en donner d'avantage et sortir du lot des tournages vidéo indépendants. Somme toute pas désagréable. Mario Giguère

DEATH FROM BEYOND 2 - James Panetta avec James Panetta, Jackie Vogel, Jennine Babo, 2008, Ètats Unis, 86m

J’avoue au départ ne pas avoir vu le premier film indépendant mais on peut imagine qu’il est très semblable puis qu’à la base il s’agit d’une histoire qui se répète depuis des siècles. Donc en Égypte antique, des guerriers, essentiellement deux hommes et une femme, combattent une méchante prêtresse qui commande plein de pouvoir et des moitiés de squelettes enflammées qui volent, ouaip ! Ils se réincarnent ainsi depuis des siècles, donc et on a droit à des flashbacks d’usage, autant à l’époque pharaonique que durant la deuxième guerre mondiale. Donc la méchante se réincarne et les amants de jadis, tout innocents dans leur incarnation d’aujourd’hui, vont devoir se rappeler rapidement qui ils sont ici pour éliminer une bonne fois pour toutes la méchante sorcière-déesse-pitoune en bikini, entourée s’autres réincarnations en bikinis. C’est pas mal cela.

L’acteur, scénariste, producteur et réalisateur James Panetta n’a pas vraiment le physique de l’emploi, mais il se donne tout de même le beau rôle, s’entourant de jolis minois. Il met cependant beaucoup de confiance dans une surenchère d’effets digitaux maison d’un effet pas nécessairement grandiose. Alors bon, il se construit des décors égyptiens, des effets innombrables de rayons de magie, des squelettes dont se rit ses héros et d’effets de transition qui sont peu crédibles. Il y a également de longues séquences sans dialogues, les divers personnages se répondant par mimiques et mouvements de tête. Manque de temps pour l’écriture, manque de temps pour mémoriser les textes ou une volonté de revenir aux classiques muets ? On en doute. Ca ressemble donc à une bande de joyeux copains fans de reconstitution médiévales et autres costumeries antiques qui se montent un scénario et se font des effets à l’ordinateur maison. C’est pas nécessairement désagréable, dans le genre XENA PRINCESSE GUERRIÈRE à rabais, mais y a pas de quoi se faire un marathon en boucle. Mario Giguère

DEATH MACHINES - Paul Kyriazi avec Ronald L. Marchini, Mari Homjo, 1976, États Unis, 93m

Dans une école d'assassins, on vient de couronner trois tueurs, le noir, le blanc et le jaune (on ne connaîtra jamais leur noms) et Madame Lee, sous les ordres d'un bonhomme qu'on ne reverra jamais, les envoie tuer la compétition. À coup de claques, de sabres ou de bazooka, on élimine les réseaux existants, laissant comme signature un petit bouddha rouge. Dans une école de King Fu, on tranche tout le monde, avec à peine quelques gouttes de sang répandues, mais oh malheur, il y a un survivant. Je ne comprendrai que durant les dernières minutes qu'il a perdu une main, le montage étant aussi nul que les acteurs. Courtisé pas à peu près par l'infirmière qui s'occupe de lui, il est on ne peut plus frustré. Il l'amène au bar ou il travaille, un chic endroit qui se fera détruire par un monsieur pas content, genre qui n'a pas rapport avec le reste mais faut bien de l'action et pi parfois la vie est tellement injuste, ce que le cinéphile se rappelle en regardant ce film. Le blanc qui a laissé vivre notre homme se fait attraper par la police, qui le croit mort après l'avoir truffé de balles, mais il est bien vivant et réussit à s'échapper, ca aide être invincible ! Entrant dans un casse-croute, le vieux propriétaire lui offre un cheeseburger et des pamphlets pour qu'il retrouve le bon chemin de la bible. Ca va barder à cause d'une bande pas rapport, voyez le genre, et l'ingrat ne gardera pas cette littérature pourtant salvatrice. Quelques cascades de voitures et on a droit à un final incongru au siège social de Madame Lee, dont on a autant et toujours de la difficulté à comprendre les dialogues qu'elle semble avoir apprit au son. J'ai oublié le reste, mais c'est une rigolade garantie.

Ca faisait un bail que je n'avais regardé un nanar aussi puissant et drôle, genre malgré lui. Y veulent de l'action ? On va leur en donner, n'importe comment, on va leur en boucher un coin. Du cheeseburger que le blanc passe son temps à manger sans qu'il rapetisse en passant par la musique de synthétiseur à se boucher les oreilles, tout est nul et y a pas grand chose à récupérer sauf peut-être cette infirmière au demeurant assez mignonne. On ne peut en dire autant du principal bon gars, qui a quand même des allures de Viggo Mortensen très jeune et sans talent. Vous en dire plus serait gâcher votre surprise si un jour vous mettez la main sur ce bijou de mauvais film, Gâtez vous, vous apprécierez n'importe quoi après. Ca sert à ça les mauvais films ! Mario Giguère

DEATH RACE 2000 - Paul Bartel avec David Carradine, Sylvester Stallone, Mary Woronov, 1975, États Unis, 84m

L'an 2000. On se prépare à la course annuelle qui traverse le continent avec l'occasion de marquer des points en écrasant les badauds. Les femmes valent 10 points de plus que les hommes dans toutes les catégories, les adolescents rapportent 40 points, les enfants de moins de douze ans un gros 70 points et le jackpot, peu importe le sexe, les plus de 75 ans rapporte 100 points ! En compétition: Frankenstein (David Carradine), rare survivant des courses précédentes et rapiécé de partout, préféré de la population et du Président; Machine Gun Joe Viterbo (Sylvester Stallone) gros macho un peu abruti; Calamity Jane (la séduisante Mary Woronov); Matilda the Hun et ses croix gammées et Nero the Hero. Un ombre plane sur la compétition cette année, des terroristes veulent stopper la course barbare et renverser le Président. Les attentats se multiplient et on soupçonne les co-pilotes. La télévision, omniprésente, retransmet la course et on explique les morts de pilotes par des attaques des terroristes Français !

Sur une idée originale d'Ib Melchior, plus sombre, Paul Bartel (Eating Raoul) concocte une parodie grinçante des sports spectacles avec un humour noir complètement décoincé. Ca prenait peu à l'époque pour faire de la science fiction, mais on souligne une superbe matte painting qui enjolive le stade ou la course débute. Ajoutez quelques voitures bricolées et des costumes colorés et on est en l'an "2000", 25 ans avant l'époque. Les femmes sont belles et pas avares de leur charmes et David Carradine a une présence charismatique dans ce personnage plus complexe qu'il n'y parait. Les effets gore sont très rapides à l'écran mais le sang éclabousse bien le goudron. On manque peut-être un peu de temps pour approfondir les personnages secondaires, j'aurais bien aimé voir plus longtemps Mary Woronov entre autres. Y a que la musique au synthétiseur qui a affreusement vieillie. Du bonbon psychotronique de la belle époque de la New World Pictures, menée alors par un Roger Corman très actif. Pour le plaisir de voir le regretté David Carradine, les courses, les femmes, l'humour, bref, pour s'amuser: Death Race 2000 remplit bien le cahier de charges. Mario Giguère

DEATH RACE aka Course à la mort aka Death Race 3000 - Paul W.S. Anderson avec Jason Statham, Joan Allen, Ian McShane, Tyrese Gibson, Nathalie Martinez, Max Ryan, Jason Clarke, Frederick Koehler, 2008, États Unis/Canada, 105m

En 2012, les États-Unis connaissent une très grave crise économique qui met de nombreuses personnes au chômage. Venant justement de perdre son boulot, Jensen Ames est ensuite injustement accusé d'avoir tué sa femme et son bébé. Condamné à perpétuité, Jensen est envoyé dans un pénitencier à sécurité maximum. Cette prison, comme tant d'autres, étant maintenant gérée par une compagnie privée, elle se doit d'être rentable. Pour ce faire, la directrice a organisé une compétition de course automobile mortelle entre certains prisonniers baptisée "DEATH RACE", présentée en direct pour un public avide de sensations fortes. Comme Jensen est un ancien pilote de course, la directrice le recrute pour remplacer un coureur masqué fort populaire, Frankenstein, décédé lors de la dernière épreuve. Se voyant promettre la liberté s'il gagne, il accepte de jouer le jeu. Mais au cours de la compétition, Jensen découvre que c'est la directrice elle-même, avec l'aide d'un prisonnier, qui a fait tuer sa famille et qui a tout manigancé pour qu'il se retrouve dans son pénitencier. Elle avait en effet besoin d'un habile conducteur pour jouer le rôle de Frankenstein afin de faire grimper massivement le taux d'audience, étant donné la popularité du personnage. Convaincu que la directrice ne tiendra pas sa promesse de le libérer, Jensen décide de mettre à profit le trajet de la course pour tenter une évasion, non sans avoir d'abord vengé de la mort de ses proches.

Si la testostérone était une drogue, "DEATH RACE" pourrait à lui seul satisfaire ceux qui en sont dépendants. En effet, ce remake d'un film-culte, produit par Roger Corman dans les années 70, se veut surtout un festival de tôles froissées, de poursuites et de cascades automobiles musclées, et de scènes de brutalités sanglantes gonflées par un montage ultra-rapide. Le début laissait présager un récit contenant une certaine critique sociale envers les abus de la privatisation et l'exploitation commerciale de la violence gratuite pour divertir les masses. Mais Paul W.S. Anderson commet la même erreur hypocrite que dans le film "THE CONDEMNED", à savoir de rendre excitante pour le spectateur dans sa mise en scène et dans son scénario cette même violence, sous prétexte de la dénoncer. Par ailleurs, il serait grandement temps que la photographie aux teintes métalliques avec ses images grises-brunes, cesse d'être à la mode chez les artisans actuels oeuvrant dans le cinéma commercial. Dans ce cas-ci, elle ne fait qu'accentuer poussivement le caractère agressif déjà passablement surchargé de l'intrigue. On peut accepter à la rigueur que l'action supplante l'anticipation futuriste du récit, mais il aurait fallu que l'ensemble soit plus allégé, tout en laissant plus de place à l'humour pour qu'on puisse mieux le digérer. Jason Statham continue d'être capable du meilleur comme du pire dans son rôle, alors que seule Joan Allen s'en tire avec les honneurs dans la peau de la directrice. Mathieu Lemée

DEATH RACE 4 : BEYOND ANARCHY - Don Michael Paul avec Zack McGowan, DAnny Glover, Frederick Koehler, États Unis, 2018, 111m

Les Death Race ont toujours lieu même si elles sont considérés comme illégales par la compagnie qui les as créés pour s'enrichir à l'origine. Connor Gibson, un homme mystérieux et peu bavard,  est envoyé par gagner le Death Race et éliminer Frankenstein, celui qui contrôle encore et toujours les lieux.

Je n'ai pas vu les deux suites Direct-to-DVD qui ont suivi le remake de Death Race, un film qui en passant, est haut placé dans mon coeur. Cette suite a une histoire on ne peut plus inintéressante. Ça veut en mettre plein la gueule avec des combats constants, de la nudité terriblement gratuite et beaucoup beaucoup de scènes en voitures. Honnêtement, j'ai vu pire et l'idée d'en faire le film le plus mâle de l'univers n'est pas un mauvais pari, c'est juste que c'est seulement ça qui tient le moindrement le film. La réalisation est basique, l'acting est passable sans plus et c'est un film plutôt laid au final. On pourra dire qu'on aura notre dose de morts violentes de coups dans la gueule cependant. Abba

DEATH SENTENCE aka Sentence de mort -.James Wan avec Kevin Bacon, Garrett Hedlund, Kelly Preston, Jordan Garrett, Stuart Lafferty, Aisha Tyler, John Goodman, Matt O'Leary, Leigh Wannell, 2007, États Unis, 110m

Alors qu'il ramenait son fils à la maison un soir, un courtier en assurances, Nick Hume, est le témoin impuissant de son assassinat alors que des voyous ont attaqué une station-service. Un des bandits est arrêté, mais Nick, persuadé qu'il n'aura pas la sentence qu'il mérite pour la mort de son fils, refuse de témoigner contre lui. Lorsque le voyou est libéré, Nick le suit jusque dans un quartier mal famé et le tue par vengeance. Malheureusement pour lui, son geste aura des conséquences néfastes car il y avait un témoin au moment de l'agression, et les autres membres de la bande, dirigée par Billy Darley, s'attaquent à Nick au moment où il quitte son travail. Nick leur échappe, mais commet l'erreur d'oublier son attaché-case contenant son adresse maintenant aux mains de Billy. Malgré la protection policière, Nick ne parvient pas à empêcher Darley et sa bande de tuer son épouse et son autre fils. Ayant échappé miraculeusement à la mort, Nick décide de s'armer afin d'éliminer sans pitié tous ceux ayant tué sa famille.

Après le film d'horreur, le réalisateur James Wan s'est tourné vers le "revenge-movie" pour son nouveau long-métrage, allant même jusqu'à adapter un roman de l'auteur du célèbre "DEATH WISH" dont "DEATH SENTENCE" en constitue justement une suite. L'intrigue ne se veut évidemment pas fidèle au roman et les noms des personnages ont été modifiés. Le scénario ne se veut pas un renouvellement d'un sous-genre célèbre durant les années 70, en plus d'être plutot invraisemblable, mais son adaptation à l'écran demeure franchement efficace grâce à une mise en scène nerveuse à souhait et une belle fluidité dans les mouvements de caméra, même si la photographie aux teintes brunes et grises ne plaira pas à tout le monde. Quelques éléments contribuent à rajouter un intérêt supplémentaire malgré une certaine prévisibilité, comme l'étrange relation entre le chef des voyous et son père trafiquant d'armes, incarné par l'excellent John Goodman, qui vend justement tout un arsenal à l'ennemi juré de son fils. Le réalisateur se permet aussi quelques clins d'oeils bien amenés, inspirés notamment du classique "TAXI DRIVER", et son travail se refuse à trop glorifier les actions de son "anti-héros" vengeur. Ceci ne l'empêche pas de concevoir d'efficaces scènes d'action violentes digne des modèles desquelles elles sont censés se référer, et des bons polars noirs. Kevin Bacon parvient à rendre intéressant un personnage détestable face à un Garrett Hedlund excellent dans un rôle à contre-emploi de loubard impitoyable.Mathieur Lemée

DEATH VALLEY - Dick Richards, 1982, États Unis

Y as pas à dire, je suis dans ma phase nostalgique. Encore un film que j'avais vu a l'époque ou TVA nous gâtais, mais je ne l'avais vu que par bout. Le trouvant en vente a 3,99 je décidai d'investir. Je m'en souvenais que par flash, entre autres du petit Peter (A chrismas story) Billingsley qui, a l'époque, m'avais tapé sur les nerfs avec son costume quétaine de cow-boy, mon opinion n'a pas changé face a son accoutrement. Il est l'enfant unique d'une famille séparée, sa mère va rencontrer son nouvel amant pis pas besoin de vous dire que ti-cul y aime pas la face bin bin, mais dans la  région de la valet de la mort, y as pas juste des montagne. Y as aussi un tueur...s'cusez 2 tueurs en série qui sont 2 frères jumeaux, qui tuent je ne sais pourquoi, pas de motif, c'est peut être pas important mais quand j'écoute un film avec meurtrier j'aime tout le temps ca savoir pourquoi il tuais. Parfois, les raisons sont tellement stupides. Bref, a part 5-6 meurtres c'est pas terrible Mais la palme d'or revient a la grosse gardienne qui garde ti-cul, pis qui mange sans arrêt chocolat, chips ,pis elle veut même un banane split la cochonne, pis a fait dur la geriboir. Mais j'en dit pas plus car je suis pas mal sur que tout le monde a vu ce film.  Rana

DEATH WISH - Eli Roth avec Bruce Willis, Vincent D'Onofrio, Elisabeth Sue et Camila Morrone, 2018, États Unis, 108m 

Paul Kersey est un chirurgien rangée dans une ville violente et en déchéance. Quand sa famille devient victime d'une horrible invasion de domicile, Kersey utilise son intelligence et ses connaissances pour se faire justice lui-même et déclenche en même temps un vent de sympathie pour ses actes ainsi qu'un vent de critiques. Alors que la police tente de l'attraper, Paul continue sa quête meurtrière pour venger sa famille.

J'ignorais l'existence même de ce remake avant de récemment le voir passer sur Netflix et outre la présence de M. Willis, c'est celle d'Eli Roth à la réalisation qui m'a convaincu de donner au film sa chance. Malheureusement, j'ai trouvé ça simplement inintéressant, autant au niveau de l'acting que de la réalisation. J'ai été surpris de voir à quel ce film manque simplement d'inspiration et que tout le monde a l'air d'y être pour le chèque. C'est sombre sans flair visuel, c'est violent parce que ça doit l'être et même les scènes de meurtre, qui sont un peu la base de l'intérêt du film ne m'ont pas convaincu. Rien de ce DEATH WISH ne trouve le moyen de se démarquer en rien, outre le fait que ça se regarde relativement bien et que le temps passe vite. Dans le genre revenge flick, il s'en est fait non-seulement des meilleurs, mais des moins bons qui essayaient plus de choses. Pauvre Bruce. Ce film pue la fatigue. Abba

DEEFLOWERED - Johny Walker avec Jessica Del Monte, Marc Tresenrider, 2008, États-Unis, 56m

Au travers d’une série de scénettes apparemment sans lien ni raison, on semble regarder l'enquête sur un tueur en série. Parce que le film très court, y a un bon dieu pour les cinéphiles, accumule les digressions, les effets vidéos cheap comme un film de Jess franco des années 90, et semble tout simplement vouloir choquer les âmes sensibles. Mais tout cela est tellement inoffensif, de la nudité qui laisse froid, de meurtres qui laissent pantois et de personnages multiples, dont la mort en personne, à moins que ce soit Jack the ripper, comme mentionné dans le générique final. Le gore est du niveau d’Hershell Gordon Lewis, un avortement se conclut par une poupée plus grande que le ventre de la dame. C’est moche, c’est du Alice au pays des Junkies et heureusement quand arrive la fée des anniversaires aux gros lolos, ca ne semble pas se prendre au sérieux une minute. Mario Giguère

DEEP RED - Craig R. Baxley avec Michael Biehn, Joanna Pacula, John de Lancie. Scén.: D. Brent Mote. Prod.: Timothy Marx, 1994, États Unis, 1h25 min Dist.: MCA/Universal

Lorsqu'une certaine Mme Rickman lui demande de retrouver son mari, Joe Keyes ne se doute pas qu'il vient de s'embarquer dans une histoire abracadabrante, sans doute la plus étrange affaire de toute sa carrière de détective privé.

Keyes constatera bientôt que la petite fille du couple a été en contact avec un vaisseau extraterrestre ; sa composition sanguine s'est transformée, la rendant polymorphe (capable de changer d'apparence) et presque immortelle. En effet, des nanites (un système de protéines moléculaires capables de réparer ou de reformer la matière cellule par cellule) se trouvent dans son corps et l'empêchent de vieillir.

Cette précieuse substance a tôt fait d'être connue d'un petit cercle d'initiés, dont Newmeyer, ex-employeur de Rickman, désireux de s'approprier l'"Emerouge", seul nanite principal capable de produire d'autres protéines régénératrices. Un problème se pose cependant : L'Emerouge se trouve dans le corps de la petite fille...

Voilà un film au sujet bien ambitieux ! Cependant, la science-fiction sert ici de prétexte pour maquiller la banalité d'un film d'action bourré de clichés, triste réalité souvent présente dans l'interprétation contemporaine du genre au cinéma. On aurait donc pu remplacer les nanites par un quelconque microfilm, et leurs propriétés par un gadget à la James Bond, sans altérer ou modifier la structure narrative de Deep Red.

La S-F se résume, somme toute, à une bataille de vaisseaux extraterrestres, dans une brève séquence pré-générique sans grande utilité, et à quelques transformations conférées par la polymorphie. Pour le reste, il s'agit d'un thriller d'action où un détective doit protéger une cliente des attaques de criminels.

Une caméra passive dans la tradition du téléfilm américain, une mise en images banale ne rehausse pas l'histoire tout à fait quelconque, lorsqu'on constate l'artificielle présence de la S-F et la disparition du mystère planant sur les premières minutes du présent long-métrage.

La construction par moments non-linéaire pourrait ajouter un peu d'intérêt au tout, mais elle est constituée de longues digressions et parenthèses sans grande importance.

Ne subsiste par conséquent que la présence de John de Lancie, connu pour le rôle de Q dans Star Trek - The Next Generation&ldots; mais pour l'apprécier, il faut être un trekker, n'est-ce pas ? (et ce n'est pas mon cas).

Voilà un Deep Red qui ne risque pas de faire oublier le giallo homonyme réalisé par Dario Argento... Howard Vernon

DEEP SHOCK aka LA CREATURE DES ABYSSES - Philip J. Roth, 2003, États Unis    

Dans DEEP SHOCK, on a une station scientifique sous-marine localisée sous les glaces du Pôle Nord. Dans cette station supère moderne où les écrans d'ordinateur sont à tubes cathodiques, on s'active à trouver la source de perturbations électriques ultra-puissantes responsables des avaries subies par un sous-marin nucléaire. Cette source, c'est une colonie d'anguilles électriques géantes d'origine plus ou moins extra-terrestre et qui ne sont en réalité pas de belliqueuses créatures mais de gentilles bestioles tentant de prévenir l'humanité des catastrophes naturelles encourues si la calotte glaciaire venait à disparaître... Dans la station, nous avons une scientifique idéaliste qui aime les anguilles électriques, son ex-mari qui travaille pour l'État et qui doit bien se résigner à bosser encore une fois avec son ex (et éventuellement la reconquérir) et un vilain râleur représentant du G8 qui ne rêve que de faire frire la poiscaille voltaïque. A cela s'ajoutent les anguilles translucides qui viennent faire coucou à l'intérieur même de la station afin de communiquer avec madame, et on a là ce que l'on peut raisonnablement appeler un remake du ABYSS de James Cameron réalisé pour l'équivalent du budget PQ de ce dernier. Philip J. Roth emballe son machin en deux coups de cuillères à pot, filme ses comédiens fatigués dans un décor en mousse et insert quelques images de synthèse toutes moches pour donner vie à ses gentils monstres marins. Si Cameron était Luc Besson, nul doute qu'il aurait poursuivi les responsables de ce truc pour plagiat. Une petite mention au distributeur français du film qui a prouvé qu'il n'avait pas vu le film et qu'il ne s'était même pas soucié de savoir combien de bestioles y apparaissent en le baptisant LA CREATURE DES ABYSSES. Kerozene

DELINQUENT DAUGHTERS - Albert Herman avec June Carlson, Fifi D'Orsay, Teala Loring, 1944, États Unis, 72m

Autre film pour avertir les jeunes et leurs parents des dangers de la délinquance. La plupart de ces jeunes sont bien timides et si ce n'était du propriétaire d'une salle de danse populaire qui les entraîne dans la mauvaise voie, une fille en particulier étant prête à voler et tuer pour obtenir ce qu'elle veut, ce serait juste quelques escapades pour swinguer qu'il y aurait à déplorer. Deux scènes frappent l'imaginaire, cependant. Lorsqu'un policer "ramasse" quelques "teenagers" qui veillent trop tard dans les rues, ils les amènent au juge, qu'il réveille. Celui-ci demande au policier d'appeler leurs parents. Il fera d'abord un sermon aux ados puis aux parents, qu'il tient pour responsable, et il laisse aller tout le monde. Secundo, justement, à la fin la ville a récupéré la salle de danse qu'ils ouvrent et font fonctionner, le juge décidément sympa, est serveur de soir ! Me semble que dans une ville comme celle-là, il faisait bon vivre, mais ca tiens de la fantaisie pure. Mario Giguère

DELIRIUM aka PSYCHO PUPPET aka SENTENCES DE MORT - Peter Maris, 1979, États Unis 

Un vétéran du Viêt-Nam sexuellement dérangé, embauché par une milice d'extrême droite faisant justice elle-même, pète un boulon et assassine des filles un peu partout et n'importe comment. Tandis que les victimes s'accumulent, la police patauge dans la semoule, soupçonnant malgré tout un patron d'entreprise d'en savoir bien plus qu'il ne veut le faire croire. Sans surprise, les dérapages du soldat psychotique vont lever le voile sur l'organisation de fachos dirigée par un chauve à lunettes de soleil bien plus dangereux encore. Petit thriller sanglant et fauché, "Delirium" se montre maladroit à bien des égards, à commencer par ces flashbacks qui nous envoient dans une forêt automnale du Missouri que l'on veut nous faire passer pour la jungle vietnamienne. Porté par des acteurs peu convaincants, le film parvient néanmoins à provoquer quelques soubresauts lors des tit-shots qui épargnent malheureusement l'actrice principale (Debi Chaney, dont c'est ici le seul et unique rôle au cinéma), ainsi que lors des attaques relativement brutales du tueur: torse transpercé, gorge percée à l'aide d'une fourche, bras tranché... Celles-ci auront d'ailleurs permis au film de se trouver parmi les films charcutés par la BBFC au plus fort du phénomène des video nasties, faisant bénéficier au film d'une aura qu'il ne mérite pas. Kerozene

DELTA FORCE 3: THE KILLING GAME aka Delta Force 3: L'enjeu mortel - Sam Firstenberg avec Nick Cassavetes, John Saint Ryan, Eric Douglas, Mike Norris, Matthew Penn et Haha Azoulay-Hasfari, 1991, États Unis, 97m

Pour mettre à jour les plans de terroristes voulant utiliser l'atomique sur les USA, les soldats américains doivent faire équipe avec un commando Russe pour être en mesure de réussir la mission.

Non non, l'histoire ne va pas vraiment plus loin. DELTA FORCE 3 est un film d'action mercantile de la Cannon, ne carburant que sur son nom et ne possédant que des fils no name d'acteurs comme élément attrayant. Le résultat n'est pas de grande qualité et évidemment tous les clichés y passent. Faut dire par contre, que si le début du film est longuet, voire minable, on offre beaucoup de flingues, de tatannes et de figurants gigotant sous l'effet des balles durant le dernier trente minutes qui n'est quand même pas mal. Sinon, c'est une perte de temps quand même sympathique, tentant sans grands effets de régler le conflit États Unis/Russie à coups de flingues et de tape sur l'épaule, la vraie communication universelle. Abba

DEMON HUNTER - Scott Ziehl avec Sean Patrick Flanery, Colleen Porch (aussi bien carrossée que la bagnole), 2005, États Unis, 78m (ouf !)

Attention -*Spoiler* 

Une fille boudinée dans une nuisette à bas prix, se tortille sur un lit bien trop petit pour elle, en grimaçant méchamment pendant qu'un prêtre, l'asperge d'eau bénite en récitant sa bible consciencieusement ! Manque de pot, il finit le visage à moitié arraché par le démon qui vient de lui sauter dessus pour lui rouler une pelle ! Arrive alors Jake Greyman, son compère qui lui procède d'une manière plus radicale ! Après avoir infligé à l'adolescente hurlante un direct du droit, un uppercut et un coup de tatanne, il finit le boulot en lui plantant son crucifix en bois miniature dans le coeur !!! Ben quoi ? Jake Greyman, "c'est pas un pédé !" (ptête même que c'est un pote à Seagal... allez savoir)..

Car Jack, c'est un nettoyeur de démon à la solde de l'église, en clair là ou l'exorcisme traditionnel pêche...on dépêche Jack ! Et dieu sait si il a du boulot en ce moment, à peine sa mission achevée, le voilà sur les traces d'un autre démon, qui lui décide d'engrosser les prostituées de Los Angeles afin d'assurer son règne !

Pour cette mission, encore plus périlleuse que la précédente, une sœur du clergé, Sarah (plutôt "bonne la sœur") vient se joindre à lui pour l'aider dans sa qué-quête (en fait c'est une petite quête)...

Dommage que le film ne soit pas du même acabit que la scène d'ouverture ... car si il y a des moments de franche rigolade (soeur Sarah, petit tailleur très femme, a la recherche de démons cachés, colt détective dans une main et mini-croix en bois dans l'autre !), on aura aussi droit aux scènes de dialogues usuelles, interminables et inévitables dans ce genre de production (ça coûte moins cher !) et à des effets spéciaux digne des meilleurs DeCoteau !?... c'est tout dire !

Fort heureusement le Démon en Chef, en vieil obsédé pervers qui ne pense qu' à forniquer, relèvera le niveau général, en nous dévoilant les anatomies de plusieurs donzelles à ne pas laisser indifférent un homme d'église comme moi !

-Mention spéciale à Miss Succubus (Tania Deighton) légèrement vêtue tout cuir, avec deux mini-cornes sur le front..... elle est championne de la fellation!!! (elle adore sucé le curé! )

Même si le spectacle reste supportable, il faut bien reconnaître qu'il ne faut vraiment rien avoir à faire d'autres pour se lancer dans ce visionnement... déjà dans les bacs à galette à 5 € !

(Ben vous me direz, ça tombait bien, puisque je n'avais rien à faire d'autres hier ! Marc Evil

The DEMON MURDER CASE - William Hale avec Charles Fields, Liane Langland. Joyce Van Patten, Kevin Bacon, 1983, États Unis,  97m, TV

En commençant à nettoyer un vaste demeure qu'ils ont loué, la famille Glatzel ne croit pas trop le petit David, 11 ans, qui refuse d'aider sous prétexte qu'un sombre monsieur le harcèle. Rapidement, David commence à donner des signes de dérangement sévères, changeant de voix, devenant agressif, annonçant la mort de toute la famille. Sa grande soeur sort avec Arne Cheyenne Jackson, qui aide autant qu'il le peut la famille à s'occuper 24 heures sur 24 du jeune. La mère décide de faire appel à Ed et Lorraine Warren, lui est démonologiste et elle voit les présences maléfiques Ils feront appel à l'église pour effectuer un exorcisme qui n'est pas une réussite. Exaspéré, Arne décide de demander aux démons de laisser David tranquille et de le posséder en échange. Les choses semblent se calmer, mais Arne tue le patronne sa copine dans un accès de colère. Son avocat veut plaider la possession démoniaque.

Quatre ans après la sortie du film Amityville, la télévision allait s'emparer de ce cas Warren, l'histoire du premier procès américain ou l'avocat de la défense tenta, en vain, de faire passer son client pour possédé par un démon au moment de commettre un meurtre. On a pas trop enjolivé l'histoire. Au demeurant, les sceptiques ont bien des raisons de ne pas croire au scénario: personne sauf le jeune de 11 ans, n'a vu le sombre démon évoqué et Arne semble fou de jalousie lorsqu'il commet l'irréparable. Aucune preuve matérielle, malgré qu'Ed Warren affirme avoir les enregistrements des exorcismes et il est question de lévitation, non documentée. Le choix des acteurs est fort curieux. Le jeune enfant n'est pas très crédible, tout comme Eddie Albert des Arpents Verts risque de faire sourire en prêtre, Andy Griffith est plutôt vieux pour jouer Ed Warren. Cependant Liane Langland est carrément une rousse incendiaire qui perce l'écran et Kevin Bacon, trop peu utilisé, est bon dans ce rôle de copain maladroit au caractère bouillant. Ca reste un téléfilm moyen, qui a dû faire tout de même son petit effet à l'époque. Évidemment on ne peut que souligner le modus operandi des Warren, s'impliquant peu longtemps, ne partageant pas leurs preuves, cherchant rapidement à publier un livre et à monter un projet de film, laissant planer les soupçons sur leurs démarches. Mario Giguère

The DENTIST - Brian Yuzna avec Corbin Bernsen et Linda Hoffman, 1996, États Unis, 92m

Le docteur Allan Feinstone a tout pour lui. Une belle femme, une énorme maison et un excellent travail que celui de dentiste. Mais le bonheur disparaît quand Allan découvre que sa femme le trompe avec le laveur de piscine et que l'impôt est à ses trousses. À partir de là, Feinstone entre dans une espèce de folie face à la décadence lui faisant faire des erreurs médicales et le poussant même aux meurtres.

Je suis très impressionné de voir un film de série B de cette qualité, ce n'est pas du grand art mais avec le budget visible de la chose, on s'en sort franchement bien. Le prétexte qui conduit aux diverses meurtres et tortures est boiteux mais il y a assez de sang, de dents brisées et arrachées et d'humour pour faire oublier ce petit défaut. On ne s'ennuie pas un instant, surtout parce que Corbin Bersen est MAGNIFIQUE dans le rôle principal et qu'il passe au sérieux, à la folie et flirt avec l'humour avec une parfaite assurance. Juste la première scène du film, se passant dans un hôpital psychiatrique avec le personnage principal y allant dans un monologue donne des frissons et par la suite, on assiste à une accumulation de scènes chocs toujours efficaces et parfois épouvantables avec il faut le noter, des effets spéciaux à gerber. Ça s'essouffle un peu dans le dernier dix minutes mais ça reste un divertissement très efficace. On peut dire bien des choses sur Brian Yuzna, mais je ne peux pas lui enlever le fait qu'il réussi toujours à me faire passer un bon moment et ici, il offre selon moi une série de belle qualité. Abba

The DENTIST 2 - Brian Yuzna, 1998, États Unis

Notre cher Dr. Feinstone, sous couvert d'une nouvelle identité, s'installe dans un petit patelin de campagne après s'être échappé de l'asile psychiatrique dans lequel il était retenu. Refusant de reprendre son activité professionnelle afin de se préserver de la folie meurtrière qui le guette, il se prend à son propre piège, devant remplacer le dentiste local qu'il a lui-même assassiné pour cause d'intervention foireuse sur sa propre personne. Parallèlement, il fait la connaissance d'une jolie blonde (Jillian McWhirter, vue dans "Progeny" du même Brian Yuzna) qui n'est pas insensible à ses charmes. Mais suite à la visite d'un client bavard un peu trop physionomiste (Clint Howard) et la découverte d'un amour de jeunesse de sa nouvelle conquête, les vieux démons resurgissent et voilà notre bon dentiste redevenir le sadique psychopathe à l'esprit ravagé du premier film. Les choses ne vont que s'empirer avec l'arrivée de son ex-femme devenue muette suite à l'ablation de la langue subie justement dans le premier volet...

Deux ans après "The Dentist", Corbin Bernsen et Brian Yuzna se réunissent à nouveau afin de donner suite aux tortures dentaires plutôt mémorables du Dr. Feinstone qui leur ont rapportés quelques pépettes. Bernsen a d'ailleurs dû y éprouver un certain plaisir puisque cette fois, il porte même la casquette de producteur. Un plaisir gentiment sadique qui se ressent lors des gros plans horripilants de gencives écorchées et de dents bousillées à la fraiseuse ravageuse. Des plans craspecs bien plus nombreux et dégueulasses que dans le premier opus. Une très bonne chose d'ailleurs, puisque c'était là le meilleur atout d'un film réalisé avec les pieds. "The Dentist 2" ne possède pas réellement d'autres qualités que ses plans gores à l'effet révulsif garanti, et c'est là tout ce que l'on demande à un tel film. Le spectateur qui en attend plus ne saurait être autre chose qu'un gros naïf. Kerozene

1 A Am B Blo Bod C Co D Des E F G Go H Hi I In J K L M Me Moo N O P Pl Q R Ret S Se Sk Sp T Th Tr U V W X Y Z

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DAVID DECOTEAU

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