1 A Am B Blo Bod C Co D Des E F G Go H Hi I In J K L M Me Moo N O P Pl Q R Ret S Se Sk Sp T Th Tr U V W X Y Z


HACK! aka FANATIQUE - Matt Flynn, 2007, États Unis  

Matt Flynn est un gros fan de films d'horreur et il n'hésite pas à le faire savoir au travers de ce slasher référentiel. Voila qui n'est certes pas bien nouveau, mais si Dario Argento, Hitchcock, SHINING ou même VENDREDI 13 sont des références relativement communes, celles relatives à la vague des néo-slashers post SCREAM ou à HOUSE OF 1000 CORPSES le sont nettement moins. Comment ? Un fan d'horreur qui ose citer SOUVIENS-TOI L'ÉTÉ DERNIER ? Il y en a qui n'ont vraiment honte de rien... Et c'est une classe de jeunes bellâtres étudiants en cinéma qui se rend sur une île pour y tourner un film dont le sujet n'a absolument aucun intérêt. Le groupe de jeunes rassemble les clichés de rigueur (le noir fumeur de joints, la lesbienne féministe, la coincée pas si moche, etc...) avant de se voir réduire de façon progressive par un meurtrier relativement imaginatif qui aime varier les plaisirs en adaptant ses connaissances du slasher sur le terrain, ce qui donne évidemment accès à un riche panel d'instruments meurtriers (croc de boucher, tronçonneuse...).  Cerise sur le gâteau, la quasi intégralité du casting est constituée de belles gueules de sitcom, tous ces jeunes ou presque ont en effet traînés leurs guêtres sur The Bold and the Beautiful, Charmed ou je ne sais quelle autre abomination télévisuelle, et ça se voit ! Du coup, le dépeçage de boyaux en devient plus délectable que jamais et le plaisir est sans doute partagé par ces acteurs probablement un peu usés par ces séries aseptisées. Et comme en général on ne fait pas de film référentiel sans guests, ce sera ici Ken "Jason Voorhees" Hodder et William Forsythe qui s'y collent.

Mais à force de citer à tout va, Matt Flynn oublie de raconter une histoire, et ce qui aurait pu devenir une sympathique gaudriole sanglante à destination des amateurs de boucheries filmiques fini par devenir un lassant exercice de touche-pipi nombriliste. Matt Flynn a vu plein de films, on est content pour lui. Mais HACK ! fini par ne plus en devenir un. Le récit part en couille à mi-chemin, le montage est confus, les meurtres sont bâclés et le final est décevant. Et puis en fait, tous ces acteurs de soap opera pourris finissent vraiment par casser les burnes et pire que tout, il est évident qu'il en restera sur la fin. Finalement, mieux vaut se revoir un bon vieux VENDREDI 13. Kerozene

HACK-O-LANTERN aka Halloween Night aka The Damning aka Death Mask - Jag Mundhra, 1990, États Unis, 1h27

Un genre de slasher cheap pure 80s avec des hairdos horribles, du naked flesh, énormément de bad acting, un peu de gore et une secte satanique. Fort amusant et cheezy à souhait. Vous avez vu?!

Il ne faut pas oublier le "music video" rêvé par un des personnages pour faire de la pub à un groupe...  Bad Feeble

Dans un village américain, un ado faisant partie d'une secte satanique se met à commettre des meurtres le soir de l'Halloween.

Slasher conventionnel avec meurtres violents, nudité, musique des années 80 et coupe de cheveux Longeuil, le tout se regarde bien, on s'amuse par bout, mais ça ne reste pas dans la mémoire bien longtemps. Oncle Freak

Le jour de l'Halloween, le petit Tommy, un blondinet angélique, reçoit la visite de son grand-père (Hy Pyke), qui lui remet un pendentif et une citrouille avant de se sauver. Lorsque sa mère apprend que la citrouille vient du vieux, elle pique une crise et la fait éclater, avertissant ses enfants de se tenir loin de cet "homme maléfique". Son mari apprend que le vieux s'est approché de ses enfants, pique lui aussi sa petite crise et va trouver le vieux pour s'expliquer. Il ne reviendra jamais.

13 ans plus tard : Tommy a maintenant les cheveux noirs, est une grosse brute musclée qui écoute du "hair metal" et fréquente la traînée du village. Son frère est maintenant apprenti flic, et sa soeur est une collégienne naïve comme seule la campagne américaine sait en forger. Sa mère est toujours aussi blonde, et son grand-père toujours aussi obsédé par Satan. Et la nuit de Halloween arrive à grands pas.

Corrigez-moi si je me trompe, mais Jag Mundhra est un personnage fascinant. Réalisateur indien dont le premier film fut OPEN HOUSE, avec la toujours resplendissante Adrienne Barbeau, en 1987, il a eu une carrière discutable dans l'érotisme à deux sous, parsemée ça et là de quelques slashers de bas étage. HACK-O-LANTERN est l'un d'eux, avec un look tellement fauché et authentique que l'on jurerait qu'il a été tourné au milieu des années '80.

L'intrigue ne laisse place à aucun suspense, en ce sens qu'on sait dès le départ qui est le méchant et que lorsque les meurtres commencent, on n'a donc aucun doute quant à l'identité "secrète" de l'assassin ! Mundhra est habile au niveau du rythme et du "métissage" : il incorpore des conflits familiaux, de l'ardeur sexuelle typiquement adolescente, un espèce de "coming of age" primitif, l'héritage familial de l'adoration satanique, et un témoignage culturel frappant de la vague de mauvais goût sévissant à l'époque : vêtements, coupes de cheveux, attitudes, et hair metal !!

Peut-être est-ce dû à son passé dans l'industrie cinématographique indienne, mais ce bon Jag incorpore un clip heavy metal tout à fait gratuitement lors d'une scène de rêverie, et il y a une scène de party tout à fait incroyable, sur la fin, où il laisse un groupe de laiderons s'en donner à coeur joie sur scène, nous infligeant au moins trois de leurs incroyables chansons.

Parlons-en, de cette scène de party, supposément une fête de "high school" avec des collégiens costumés, où on voit une effeuilleuse faire son numéro tout à fait tranquillement tandis que le policier de garde, qui semble bien aimer sa soirée, la regarde enlever son slip d'un oeil amusé. Ne sommes-nous pas dans une petite ville de bouseux américains puritains ? Et on laisse une danseuse nue faire son numéro devant une bande d'acteurs demeurés tentant de passer pour des adolescents ? Je n'y comprends plus rien !

À la sortie du party, on a droit pendant trois très longues minutes au numéro d'un humoriste, visiblement un ami du réalisateur en mal de publicité, qui raconte des blagues idiotes pendant qu'une audience, plantée dehors pour on ne sait quelle raison, probablement payée pour rire, se demande comment résister à l'envie de lui arracher les yeux.

Qu'en est-il des acteurs, me direz-vous... Ces individus grâce à qui nous CROYONS aveuglément à ses histoires sans queue ni tête - mais toujours avec quelques seins ça et là - et qui sont probablement convaincus, sur chaque plateau fauché, de participer activement à une oeuvre globalement géniale, ces acteurs sans qui notre amusement cinématographique serait rare...

Je peux vous dire qu'Hy Pyke, ce grand-père zézèyant, qui a fait ses débuts dans LEMORA, puis dans le DOLEMITE de Rudy Ray Moore, pour crocheter par BLADE RUNNER le temps d'un petit rôle, a terminé sa carrière avec cet affligeant testament. Comme dernier film sur un CV rempli de navets, ça n'est pas tellement brillant !

Je pourrais ajouter que Gregory Scott Cummins, le Tommy satanique et musclé, est à sa manière resté fidèle à la série B, enchaînant des petits rôles dans BATMAN RETURNS ou CLIFFHANGER, et ce jusqu'à tout récemment avec une apparition dans le remake douteux de THE ITALIAN JOB...

Que la maman sexy, Katina Garner, dont les cheveux blonds pendent jusqu'aux fesses malgré son grand âge, et dont la poitrine sensiblement fort développée n'est pas suffisamment exposée à mon goût, est surtout célèbre pour avoir joué dans THE TOMB ('86) de Fred Olen Ray, et CANNIBAL HOOKERS ('87) du tristement célèbre Donald Farmer.

La véritable surprise du film, c'est la petite amie de Tommy, une blonde au cul flasque dont le nom d'actrice est Angel Rush, et dont la mort dans le film est fort amusante. Ma surprise fut grande en consultant IMDb, et en constatant que ce cul ne m'était pas inconnu. Car il s'agit de Jeanna Fine, actrice porno à la filmographie gigantesque, qui a débuté sa carrière en '85 et que l'on peut encore voir ici et là sur l'étagère des nouveautés dans la section XXX de notre club vidéo favori !

Alors si le rythme rapide du film et les multiples tribulations des personnages hauts en couleur ne vous suffisent pas pour proclamer que ce film mérite un visionnement, rabattez-vous sur Jeanna, une véritable curiosité dans un film déjà fort curieux. Orloff

HALLOWEEN - Jeu vidéo Wizard, 1983

Jeu vidéo d'horreur et de fantastique conçu par la firme Wizard - les bobettes dans l'toaster sont chaudes - en 1983. Jamie Lee Curtis incarne un jeune triple pixel dans une maison de banlieue suite à une série de meurtres particulièrement décapants. Ceux-ci, menés de main de maître par un terrifiant psychopath-killer, sont l'œuvre d'une créature monstrueuse, un énorme pixel-crotte-gris, Michael Myers. Sadique mais beau gosse, Myers gravit et dévale et peinturlure (à ne pas confondre avec l'action de peindre, plus délicate - requérant plus de talent et d'attention soutenue également -celle-là) les escaliers qui mènent à différents niveaux de la maisonnée tout en discutant philosophie continentale et orchestration analytique de l'œuvre opératique de Berg ; les plus cultivés d'entre-nous, s'il y en a (et je n'y compte plus maintenant que j'ai 18ans. Si seulement j'avais 18ans, il y a longtemps que j'aurais fait l'amour. Je n'y compte plus trop maintenant. Long fleuve tranquille, l'amour s'ébroue à mystifier nos représentations et diverses allégories. Orloff Manera, bouffon, en sait quelque chose, lui qui tartine de lard sans parties maigres ses rôties, brûlées) apprécieront l'adaptation faite par Patrice Chéreau de Wozzeck. Pendant ce temps, Jamie Lee Curtis, fillette de Tony Curtis et Leslie Nielsen (à voir dans les excellents Tango & Cash), s'évertue à soutenir, parrainer et défendre les mioches qu'elle gardouille en mettant la main sur une panoplie d'ustensiles de cuisine, tous plus rouillés et déshydratés les uns que les autres. Dans le rôle de Shrek, Danny De Vito, égal à lui-même. Inévitablement, pour se satisfaire de l'éloquence des magiciens, il faut apprendre à manier le joystick / paddle tout en réussissant à mettre sa main dans le sac [de croustilles] sans salir les [croustilles-] grignotines. Dans le rôle de la grignotine, Jordy, égal à lui-même et savoureux. Les graphismes évoquent le charme nostalgique du début de l'ère 80's, où érotisme cru, coagulum et Mur de Berlin cohabitaient sans faire trop de poussières de charbon (le charbon n'existait pas alors). I hate people when they're not polite. La musique signée John Carpenter est mémorable et rappelle la série éponyme, signée du même claviériste-midi. Et pour remake qu'il est, Dark Water est un fort mauvais film. And it seems to me you lived your life like a candle in the wind. Choucroute Melba

HALLOWEEN - Rob Zombie, 2007, États Unis

J'ai vu hier et j'ai bien aimé.

La première partie du film avec les tribulations du jeune Micheal Myers (et sa famille) était excellente. Il y a plus de nudité, plus de meurtres et le langage est vraiment plus vulgaire. Mais la seconde partie est largement conventionnelle... La poursuite meurtrière de Michael envers Laurie Strodes est trop longue et lassante...On se croirait dans un triste épisode d'Halloween 6 ou 7 où on en a déjà trop vu... Mais le début fait tellement mouche, les caméos tellement spectaculaires et il y a quelques éléments ici et là, qui font oublier la lassitude qu'on a de voir un tel produit routinier.

Un des défauts du film est que l'image est trop sombre, que c'est mal cadré par moment et qu'il y a cette caméra sautillante... Vraiment dommage! Parce que de la manière que le film avait commencé, ce film de Rob Zombie battait vraiment à coup de circuit le classique (devenu lassant au fil des années (a part la musique)) de John Carpenter.

7.5/10 pour le remake
9.5/10 pour le classique  

Il n'en manquait pas beaucoup....   Black Knight

Director's cut

Évidemment, on est loin du classique de Carpenter, mais cette version director's cut est légèrement supérieure à la version présentée en salles.

Cette fois, la première partie (jeunesse de Myers) est curieusement plus bancale, on regarde ce drame domestique et outrancier de façon très détachée, alors que la version "salles" était plus apte à provoquer quelques émotions : indignation, étonnement ou autres.

Le suspense de la seconde moitié marche mieux, mais la finale est aussi inefficace dans les deux versions de Zombie. Je parle ici de toute la scène dans la piscine vide et de celle qui a lieu dans la maison à la fin... C'est, étrangement, très ennuyeux à regarder, dépourvu de tout suspense et plutôt long.

Enfin, il est clair que cette Laurie Strode (élément fondamental) réinventée est absolument grotesque... Voir entre autres son entrée en scène où elle simule le coït avec un trou de bagel tout en sautant de façon surexcitée ! En comparaison, les ados slashers d'époque sont presque des modèles d'intelligence, comparés aux protagonistes très "creux" du film de Zombie.

On ajoutera que, côté ambiance, ça ne frappe pas très fort... À force d'y aller dans l'amplification, il faut oublier la subtilité...

Le Director's cut est donc, dans l'ensemble, meilleur, mais je ne me vois pas accorder plus qu'une note "moyenne" à ce film. Carpenter peut continuer à dormir tranquille. Howard Vernon

HALLOWEEN WITH THE NEW ADDAMS FAMILY aka Halloween with the Addams Family - Dennis Steinmetz avec Carolyn Jones, John Astin, Jacky Coogan, Ted Cassidy, Lisa Loring, Ken Weatherwax, 1977, États Unis, 84m, Téléfilm

A la veille d'Halloween, la famille Addams se prépare cette année à recevoir tous les Addams. Ils ne savent pas que des voleurs vont se glisser à la fête, se faisant passer pour des cousins éloignés.

Onze ans après la fin de la série télévisée, on retrouve la célèbre famille dans de nouveaux décors, en couleur, mais avec un scénario qui repique sans vergogne un épisode de la série. SI Gomez, Morticia, Oncle Fester et Lurch sont bien reconnaissable et en forme, la surprise viens des Enfants. En effet, les acteurs de l'époque sont utilisés et ont bien grandis. On garde des versions plus jeunes avec Wednesday Jr et Pugsley Jr. Les blagues se multiplient et on a droit à Ophelia, soeur de Morticia, ainsi que le frère de Gomez, Pancho. Vic Mizzy est encore à la trame sonore, pour notre bonheur. Le décor de la maison n'a pas le charme de celle de 1964 et l'éclairage plus sombre ne convient pas toujours à l'atmosphère légère recherchée, à mon avis. Mais si vous appréciez la famille, vous devriez y trouver votre compte. Bonjour la nostalgie, et vive le couple le plus heureux et amoureux jamais vu au petit écran. Mario Giguère

The HAMILTONS - The Butcher Brothers, 2006, États Unis   

Ce petit budget malin, tourné en DV mais esthétiquement soigné, s'est distingué dans une flopée de festival et a permis à ses auteurs surnommés les " Butcher Brothers " (à savoir Mitchell Altieri et Phil Flores, déjà associés sur LONG CUT en 2002 et LURKING SUBURBIA en 2006 et qui ne sont donc pas frères du tout) de se faire remarquer. Ce qui leur vaut d'être actuellement aux commandes du remake du slasher 80's WEEK END DE TERREUR (APRIL FOOL'S DAY). Etrange d'ailleurs que nos trublions se dirigent vers ce qui devrait logiquement être un slasher de base car THE HAMILTONS dénote une forte volonté de ne pas tomber dans la facilité. Cette histoire de trois frangins et une frangine livrés à eux-mêmes suite à la disparition de leurs parents prend effectivement des directions inattendues dans un genre passablement codifié. Alors que le métrage s'ouvre sur une scène qui rappelle immédiatement MASSACRE A LA TRONCONNEUSE ou WOLF CREEK, le scénario opte illico pour un contre-pied en nous plongeant non pas dans le trou du cul du Texas, mais en pleine banlieue middle-class proprette et stérile. Un cadre dans lequel la famille Hamiltons va rapidement présenter des signes d'inadaptation plutôt inquiétants...

Au cours du film, le spectateur plonge dans leur univers et découvre petit à petit la véritable nature d'une famille définitivement pas comme les autres. Entre éclairs de violence brutes, amours incestueuses et découpages de filles égarées, THE HAMILTONS s'affiche comme un authentique film d'horreur, mais a des choses à dire - contrairement à beaucoup. Les thèmes sociaux s'éparpillent d'ailleurs un peu mais n'en sont pas moins intéressants. On y traite du passage de l'adolescence à l'âge adulte, de la difficulté d'avouer son homosexualité à ses proches, de l'apprentissage de la vie d'ado sans ses parents... En gros, THE HAMILTONS traite de l'acceptation de sa propre condition... Certains de ces thèmes rappellent un peu GINGER SNAPS mais l'ensemble ainsi que le traitement naturaliste, où l'horreur et le fantastique s'immisce dans le quotidien, sont plus proches du cinéma de Larry Fessenden. Kerozene

HANSEL & GRETEL WITCH HUNTERS - Tommy Wirkola avec Jeremy Renner, Gemma Arterton, Peter Stormare, Famke Janssen, 2013, États Unis/Allemagne, 88m

Les jeunes Hansel et Gretel découvrent dans la forêt une maison en bonbon qu'ils se dépêchent de goûter. Drogués, ils se réveillent, prisonniers d'une sorcière. Ils vont s'en tirer et retiendront la leçon en devenant des chasseurs de sorcières à temps plein. On les retrouvent, appelés par le maire d'un petit village aux prises avec des disparitions d'enfants, prêts à brûler une prétendue sorcière. De fil en aiguille, ils vont devoir combattre toute une horde de pratiquantes de sorcellerie qui veulent réunir treize enfants pour préparer la potion qui les protégera définitivement du feu. 

Jeremy Renner avait beau avoir montré ses habiletés d'archer dans son rôle de Hawkeye dans The Avengers, ici c'est plutôt sa soeur qui manie l'arbalète, lui préfère les fusils d'une autre époque. Cette version médiévale prend bien des libertés avec ses costumes et ses nombreuses armes qui semblent bien en avance sur leur temps. Mais si on embarque dans l'histoire, avec l'aide de la belle Famke Janssen en grande sorcière, on ne s'ennuiera pas une minute. Le montage est hyper rapide et les scènes de nuit pas mal sombres, le scénario, outre ses anachronismes, demeure prévisible, comme un film de superhéros, mais l'ensemble est très satisfaisant. Le réalisateur Tommy Wirkola a débuté sa carrière au cinéma en tant que scénariste. On lui doit entre autres Dead Snow 1 et 2, pour lesquels on le remercie. Une suite est annoncée. Mario Giguère

HARBINGER DOWN aka INANIMATE - Alec Gillis avec Lance Henriksen, Camille Balsamo, Matt Winston, 2015, États Unis, 82m

Au large de l'Alaska, le navire de pêche Harbinger a des invités spéciaux. Le Capitaine Graff a accepté à bord une équipe qui étudie les effets des changements climatiques sur des baleines. La petite fille de Graff, Sadie, est la première à apercevoir sur son radar un signal étrange. Ils ramènent à bord une capsule spatiale Russe tombée à l'eau il y a plus de 30 ans. Le cosmonaute, congelé à bord, a ramené un organisme qui va se reproduire à une vitesse phénoménale, mélangeant l'ADN de tout ce qui trainait dans l'océan.

Remplacez le bateau dans des eaux glacées par une base en Antarctique et vous comprendrez qu'Alec Gillis, scénariste et réalisateur, repompe allègrement le scénario du film de John Carpenter, The Thing. Tout ça pour convaincre la planète Hollywood que les effets spéciaux traditionnels sont bien meilleurs que les effets numériques. Le tout produit avec l'aide d'une campagne de financement. Alors oui, les effets sont réussit. L'équipe a travaillé sur des classiques comme Aliens, Starship Troopers, Tremors, Alien vs Predator ou Skyline et j'en passe, mais se coller au travail de Rob Bottin et Carpenter sur The Thing, c'est un peu trop facile. On a donc l'impression de déjà vu continuellement. Les personnages ne sont pas mémorables et certains ont des réactions idiotes pour des prétendus férus de science. Lance Henriksen, que l'on voit dans tout un tas de petits films horrifiques depuis des années, s'en tire correctement, comme d'habitude. Dommage. Mario Giguère

HARDBALL aka Bounty Hunters 2 aka Jeu Dur - George Erschbamer avec Michael Dudikoff, Lisa Howard, Tony Curtis et Steve Basic, 1997, États Unis, 97m

Un malentendu fait d'un couple chasseurs de prime sur le bord du divorce, les deux cibles de la puissante mafia locale.

Je me suis fait chier solide avec cette suite sur le couple de chasseurs de prime avec le moins de chimie de l'univers. C'est évidemment fait sans un radis et ça ne tente pas de réinventer la roue, mais voilà que ce film formulatique n'a tellement rien à offrir qu'il devient rapidement sans intérêt et lourd. Dudikoff et Heward font leur possible, mais c'est forcé et pas particulièrement bien joué au final. Dudikoff fait des vannes et a l'air d'une véritable fiotte tandis que Heward, avec sa charpente de 100 livres, paraît très peu crédible lors des moments d'action. Alors le couple s'engueule tout le long, se sauve des mafias pour finalement mener à une finale qui en met très peu dans la gueule. George Erschnbamer est un réalisateur qui sait faire des bons films avec rien, mais cette fois, son approche pseudo-comique du genre d'action tombe à plat comme jamais. Abba

HARD HUNTED - Andy Sidaris avec Dona Speir, Roberta Vasquez, Cynthia Brimhall et Bruce Penhall, 1993, États Unis, 97m

Un déclencheur de bombe nucléaire a été volé au Moyen-Orient. Un agent infiltré qui a pour mission de retrouver l'objet se fait éliminer. Maintenant, c'est à trois agentes fédérales bien roulées de retrouver le précieux détonateur.

Andy Sidaris a une formule qu'il a roulé durant 20 ans. Parfois c'est bon, car c'est de la pure folie et parfois c'est lourd. Ici Sidaris décide simplement d'en foutre plein la tronche au niveau des femmes en tenues légère. La nudité arrive environ aux trois minutes. C'est honnêtement le seul véritable intérêt de HARD HUNTED, pas mauvais, mais un peu ennuyant. C'est donc un Sidaris typique, mais avec un brin de folie dans l'utilisation absolument exagéré de femmes aux seins refaits et de voir l'excuse simplette pour les foutre à poil entre chaque scène. Les personnages récurrents de Sidaris y sont et font en général les mêmes choses. Les scènes d'action sont un peu molles et ça manque de moments inoubliables comme dans HARD TICKET FOR HAWAII. Pour les pervers, c'est le Sidaris que je recommande le plus, pour ceux qui veulent voir son meilleur film, il n'est pas ici. Abba

HARD TICKET FOR HAWAII - Andy Sidaris avec Dona Speir, Hope Marie Carlton,  Cynthia Brimhall et Ron Moss, 1987, États Unis, 96m

Deux agents anti-drogues viennent d'être abattus et c'est à Donna et Taryn que revient la tâche d'enquêter sur cet évènement tragique. Les deux femmes interceptent sans le savoir un colis remplit de diamants qui devait se rendre à un riche chef de cartel. Non seulement les contrebandiers sont à leur trousse, mais comble de malheur, un serpent hyper dangereux s'est échappé également.

Si vous n'aviez qu'à voir un seul film d'Andy Sidaris, je vous conseille vivement son plus over-the-top et HARD TICKET TO HAWAII gagne définitivement la palme. Y'a tellement de folie, tellement de moments cons... On n'a qu'à penser à un des héros qui tire une poupée gonflable au bazooka, au meurtre avec le frisbie aux dents de requins ou au retour complètement dément du fameux serpent qui décide de sortir telle une fusée de la toilette avec un nuage de fumée! S'est fait avec un plaisir certain, les lieux sont splendides, la réalisation un peu à côté de la plaque et le tout filmé à la va-vite. On ne manque jamais une occasion de nous présenter le physique des demoiselles, qui semblent plus heureuses nues qu'avec leur vêtements qui ne laissent pas de place à l'imagination. Bref, HARD TICKET FOR HAWAII est le nanar que chacun devrait voir une fois dans sa vie, c'est le fun, c'est con, ça va dans tous les sens, y'a des flingues, des femmes nues, un méchant balafré et un putain de serpent assassin. C'est ça le paradis. Abba

The HARD WAY - Keoni Waxman avec Michael Jai White, Luke Goss, Randy Couture, 2019, États Unis, 92m

Après avoir appris la mort de son frère, un ancien soldat d'élite fait appel à d'anciens alliés pour trouver l'assassin, ce qui le rend en Roumanie où quelque chose de bien plus important se trame.

Déjà quand on voit que ça se passe en Roumanie on se dit '' Ouais ok, j'en connais qui se sauvent de payer des taxes '', mais bon c'est sans surprise que je vous écris que THE HARD WAY est un film cliché et sans surprise au niveau scénaristique. Un film de série B avec un Michael Jai White, qui continue de me surprendre par sa présence et son charisme. Le mec bouffe l'écran dans des films de la sorte. Étonnamment, les scènes d'action et la réalisation ne sont pas dégueulasses, mais c'est ce script sans une seule vraie bonne idée à lui qui fait de ce film, un projet tout à fait quelconque. Je considère THE HARD WAY comme ce genre de film tout à fait supportable, mais sans substance dont regorge maintenant Netflix et autres plateformes. En gros, une sympathique perte de temps, rien de plus. Abba

HATCHET - Adam Green,  2006, États Unis

Quelques admirateurs de films d'horreur participent à un voyage organisé ou le principal sujet est la peur. Après avoir fait le tour de quelques villes et musées d'horreur... Ils se rendent à un lac réputé hanté par des fantômes et par un tueur psychopathe. Lorsque leur bateau est coincé dans un lac, les individus sont contraint de le quitter et se retrouvent à l'intérieur d'un univers menaçant tout à fait semblable à un film d'horreur. Combien d'entre eux survivront ? Et combien de litres de sang coulera ?

Nous voici face à un hommage aux slashers de la fin des années 70 et début 80 et le réalisateur pour nous en convaincre utilise quelques icônes du genre comme Robert Englund, Tony Todd et Kane Hodder. Il y a de nombreuses scènes de nudité qui plairont aux fans du genre, la photographie est très colorée (un peu à la manière de Friday The 13 Part 6 ou Part 7) et les effets gore sans CGI de John Carl Buechler sont généreux en sang, mais indigne d'un slasher du genre (ça ressemble trop a des effets Troma et il est à noter que le film sera CUT pour la sortie en salles).

Le grand problème est justement cela, le film est trop humoristique et décevra plusieurs fans qui recherche un slaher pur et dur à la THE BURNING, FRIDAY THE 13TH ou autres. C'est tellement humoristique que l'on dirait du TROMA. Je n'ai rien contre Troma, mais lorsque je veux regarder un excellent slasher des années 70-80, se n'est pas vers eux que je vais me tourner. Bref, dans mon cas et comme celui de plusieurs, le film constitue un pétard mouillé. Dommage! Mais, le réalisateur est jeune et il pourra se reprendre.

5.5/10 Black Knight

HAUNT - Scott Beck et Bryan Woods avec Katie Stevens, Will Brittain, Lauryn Alisa McClain et Andrew Lewis Calwell, 2019, États Unis, 92m

À l'Halloween, une bande de potes vont dans une de ces maisons hantées extrêmes qui sont si populaires chez les jeunes. Sauf que voilà, la maison n'est pas une attraction, mais le repère d'une bande de malades utilisant la publicité pour se trouver des victimes.

On sait déjà dès le départ que ça ne va pas réinventer la roue au niveau du scénario, mais j'ai trouvé ce HAUNT vraiment efficace. On voit que tous les efforts ont été mis pour offrir un film efficace au niveau de l'ambiance et je dois dire, le film frappe assez fort à ce niveau. Les décors et les costumes sont d'une impressionnante qualité. Le film va en ligne droite du début à la fin, dans une construction que vous connaissez déjà tous, mais on utilise parfaitement le potentiel de tension de cette maison hantée pour garder le tout frais et brasser parfois la sauce. Les vilains ont des look du tonnerre... leur costume sont géniaux, mais ce qui a sous le masque vaut également le détour. C'est rare que je dis ça, mais j'aurais presque aimé en savoir plus sur eux avant le film! HAUNT est une bonne entrée dans le genre, sans rien d'exceptionnel, ni rien pour vraiment bien le différencier des autres films semblables, mais c'est un film qui connait ses forces et les travaillent bien. Abba

HAUNTS aka THE VEIL - Herb Freed avec May Britt, Cameron Mitchell, Aldo Ray, 1977, États Unis, 97m

Petite ville américaine paisible. Un tueur masqué sévit, tuant et découpant sa victime. Ingrid, grande blonde d'un certain âge, d'origine européenne, qui vit seule avec son oncle, a peur. Agressée sexuellement par celui qu'elle soupçonne, le boucher local, elle se confie au curé. En fait il y a plusieurs personnes suspectes, ce boucher, le shériff, un inconnu arrivé depuis peu, son oncle ! Et Ingrid est hantée par des visions qui ne seront compréhensible qu'en toute fin...

Si les premières minutes annoncent un slasher typique, le scénario, bercé par la musique de Pino Donaggio, vogue presque vers les drames italiens de l'époque. Visions troublantes, la palme revient à cette première scène ou Ingrid voit un couple faire l'amour, pendant qu'elle extraie le lait de sa chèvre, un montage grotesque. Mais les apparences sont trompeuses, et on se rendra compte que l'on s'est fait promener en bateau tout le long du film. Cameron Mitchell a un rôle assez court mais il fait le travail. May Britt est efficace dans un personnage trouble dont on se rappellera. Elle a d'ailleurs commencé sa carrière cinématographique en Italie, pays dont semble parfois venir le film. Une belle surprise. Mario Giguère

The HAUNTED - Michael A. DeGaetano avec Aldo Ray, 1979, États Unis

Le film commence avec une indienne qui se promène à poil sur son cheval. C'est une sorcière qui a lançé une malédiction sur un petit village dans un désert.

On s'en va dans le présent, le village est devenu abandonné et il n'y a que quatre habitants qui vivent le train-train quotidien. Le seul problème, c'est que le train-train dure tout le film parce qu'il se passe crissement rien, une véritable perte de temps.

Le seul intérêt, et encore, c'est que le film a été tourné dans les mêmes décors que la série WILD WILD WEST, mais ce n'est pas une raison pour l'écouter ! Oncle Freak

A HAUNTED HOUSE aka Maison Hantée- Michael Tiddes avec Marlon Wayans, Essence Atkins, Marlene Forte, 2013, États Unis, 86m

Malcolm et Kisha emménagent ensemble et monsieur s'est empressé d'acheter une caméra pour filmer leurs ébats. Peine perdue durant quelques jours, puis consternation, il y a sur les vidéos des phénomènes paranormaux. Kisha croit à un fantôme qui hante la maison et on fait appel à une compagnie qui installe des caméras dans toutes les pièces. Les choses empirent et Kisha finit par avouer qu'elle a jadis fait un pacte avec le diable pour avoir une paire de chaussures!

Parodie on ne peut plus directe de la série des films Activité Paranormale, Maison Hantée lorgne pas mal en fin de métrage vers l'Exorciste, ce qui est presque une bonne chose. Marlon Wayans est cette fois seul, loin de ses frères et de l'ensemble d'acteurs qui peuplait ses nombreux Scary Movie. Le matériel de base étant on ne peut plus simple, la majorité des gags se tourne vers le sexe, incluant une séance de flatulences au lit qui m'a fait sourire. L'arrivée inopinée d'un prêtre exorciste qui a apprit le métier en prison, tout comme le couple d'amis en chaleur sont également de bonnes occasions de rigoler. Il faut dire qu'en général ça ne vole pas très haut et on s'y attendait. En tout cas, comme la production a coutée une bouchée de pain, l'affaire s'est prouvée rentable et une suite a vue le jour. SI vous appréciez le genre et n'avez pas trop d'attente, sinon c'est très dispensable. Mario Giguère

HAUNTED HOUSE 2 - Michael Tiddes avec Marlon Wayans, Jaime Pressly, Essence Atkins, Gabriel Iglesias, Missi Pyle, Ashley Rickards, 2014, États Unis, 86m

Un an après les évènements du premier film, Malcolm (Marlon Wayans) s'est refait un semblant de belle vie avec une jolie blonde très craquante (Jaime Pressley) qui a deux enfants pas trop dérangeants. Sa défunte femme, Kisha, arrive rapidement pour le hanter, tout comme la poupée qui a eu droit à ses fantasmes, comme la peluche dans l'autre film. Les clins d'oeil à tous les films d'horreur s'accumulent et plusieurs frappent dans le mille!

C'est de la recette bien connue et si vous aimez le genre, celui-ci risque de vous plaire plus que le premier. Le montage coupe constamment, comme si on ne gardait que les meilleurs extraits de scènes qui laissent la place à l'improvisation. Clin d'oeil à la bande de Scary Movies sans les Wayans en prime. Connaître un minimum les films parodiés ajoute au plaisir et j'ai bien aimé retrouver les personnages secondaires comme l'exorciste déjanté ou le cousin et ses potes complètement nazes. On a vu mieux, mais on a vu pire. Mario Giguère

The HAUNTING IN CONNECTICUT aka Le Dernier Rite - Peter Cornwell avec Virginia Madsen, Martin Donovan, Elias Koteas, 2009, États Unis/Canada, 92m

La famille Campbell est obligée de déménager au Connecticut pour se rapprocher des traitement de chimiothérapie de leur fils, Matt. La maison, grande mais abordable, va se révéler avoir son petit secret, c'était jadis un dépôt mortuaire et un drame épouvantable s'y est produit. Matt hallucine grave et ne peut en parler, car son traitement spécial pourrait immédiatement se terminer. 

Un autre film basé sur une histoire vraie ou ont été impliqué le couple de chercheurs paranormaux: Lorraine et Ed Warren, voir le film The Conjuring. L'adaptation est évidemment très libre. Le plus grand défaut du film, pour un amateur du genre, est probablement la sensation constante de déjà vu, depuis le temps et les nombreuses séries tété pseudo factuelles ou fictives sur le paranormal, on connait les phénomènes et bien peu de surprises et effets chocs ne sont réellement efficaces. L'imagerie est soignée, les corps mutilés et momifiés tout comme les apparitions d'ectoplasme, merci les effets numériques, ont de la gueule. Il fait plaisir de revoir Virginia Madsen, mais l'emploi d'acteurs connus enlève à l'aspect véridique soi-disant recherché, et j'ai finit par mettre en doute les intentions de la production qui penche vers le n'importe quoi pour faire peur. C'est dommage et il y a de bien meilleurs exemples dans le genre, mais le détour n'est pas forcément désagréable, juste peu mémorable. Mario Giguère

The HAUNTING IN CONNECTICUT 2: GHOSTS OF GEORGIA - Tom Elkins avec Abigail Spencer, Katee Sackhoff, Emily Alyn Lind, Cicely Tyson, 2013, États Unis, 100m

La famille Wyrick a eu un bon prix pour une vielle maison à la campagne. Leur fille Heidi se retrouve rapidement avec un ami imaginaire, Mr Gordy, ce qui déplait grandement à sa mère Lisa qui sait trop bien ce qui se passe. Lisa prend des médicaments pour supprimer ses visions car chez les Wirick, les femmes voient les morts. La soeur de Lisa, qui a débarqué sans s'annoncer, accepte son don et supporte Heidi. Mais Mr Gordy n'est pas seul dans les parages et la demeure cache un terrible secret.

Que la suite du premier film se passe en Géorgie donne une idée que la "franchise", si elle continue, a un rapport avec les fantômes et non avec le Connecticut. Basé lui aussi sur des faits vécus que l'on a enrobé de scènes chocs sans rapport, on pousse l'audace à terminer le long métrage avec une photo de la famille réelle aujourd'hui. Encore une fois l'emploi d'acteurs connus, surtout de Katee Sackhoff, vedette du reboot de Battlestar Galactica, éloigne le spectateur du sentiment de voir une transcription de faits authentique. Le final qui lorgne vers le grand-guignolesque pousse aussi pas mal le bouchon, surtout qu'il est trop évident qu'une grande part de ce qui se passe est du domaine du non tangible. J'ai pensé à certaines scènes des premiers Freddy ou, contrairement au postulat de cette suite, les séquences hallucinantes ont un effet direct sur le réel. Si on le prend comme un film de fiction, c'est bien fait et on ne s'ennuie pas, mais pour le coup, en tant que supposée transcription de faits vécus, c'est trop référentiel au cinéma fantastique habituel. On a droit à un court extra ou l'on rencontre les Wirick, spécialement Heidi. Plus satisfaisant que le premier film, mais pas un incontournable. Mario Giguère

A HAUNTING IN SALEM - Shane Van Dyke avec Bill Oberst, JR Courtney Abbiati, Jenna Stone, Nicholas Harsin, Carey Van Dyke, 2011, États Unis, 86m

Wayne Downs est un sheriff qui déménage à Salem, Massachusetts, avec sa famille. Ancien vétéran victime de stress post traumatique, il est content d'avoir une chance de recommencer une nouvelle vie. Il se rend compte rapidement que la maison est peut-être hantée, ayant des visions morbides. Suite au suicide de son jardinier sur la propriété, il pose des questions à un policier qui lui confie la légende des  gens pendus sur place pour sorcellerie.

C'est le quatrième et dernier film en date de Shane Van Dyke, qui se concentre depuis sur sa carrière d'acteur et de scénariste et c'est bien dommage. Tourné originalement en 3D, j'ai vu la version 2D, il réussit un bon film de hantise pour la compagnie Asylum, ce qui est presque inhabituel. Loin de moi l'idée de dénigrer Asylum, mais il faut avouer que la rapidité avec laquelle ils reprennent ou anticipent des copies de blockbusters nous amène plus souvent qu'autrement des films distrayants qui me remporteront pas d'oscars. Il prend son sujet au sérieux, choisit des acteurs inconnus mais crédibles et évite quelques clichés redondants du genre. Un exemple: les personnages se regardent régulièrement dans le miroir et habituellement c'est là que les fantômes apparaissent en premier, rarement ici, malgré qu'on s'y attend. Ce sont des petites attentions qui rendent l'ensemble intéressant et le film recommandable, sans s'attendre à du Kubrick, on l'aura comprit. Mario Giguère

The HAUNTING OF MOLLY HARTLEY aka La Malédiction de Molly Hartley - Mickey Liddell avec Haley Bennett, Jake Weber, 2008, États Unis, 82m

Molly (Haley Bennett) vient de déménager avec son père, pas loin de l'institution psychiatrique ou est internée sa mère, qui a essayé de la tuer. Encore traumatisée et peu sûre d'elle même, elle a des visions et voit sa mère essayer de l'agresser à nouveau, saigne du nez, peine à se faire des amis mais tombe dans l'oeil du plus beau gars de son école. Oh, on nous a montré en prologue, quelques années plus tôt, une autre fille que son père tue juste avant ses 18 ans, alors on a la puce à l'oreille !

Sapristi, combien de films d'horreur PG 13 (guide parental recommandé en bas de 13 ans) devront nous subir avant que la tendance ne s'essouffle ? Voici ni plus ni moins que THE OMEN à peine caché, premier film d'un producteur de télévision et ca parait. Des "sauts" à la tonne qui sont la plupart du temps on ne peut plus prévisibles, un tas de beau ados pas spécialement crédibles et les obligatoires extraits de chansons pop pour vendre la trame sonore. Tendance récente lourde: la chrétienne obsédée par Dieu semble encore moins normale que les suppôts de Satan ! Zéro surprises, tout est télégraphié, zéro suspense, zéro gore, zéro bisous, que de l'énervage de minette qui se plaint donc que la vie d'ado est difficile et que personne ne me comprend. Force est d'admettre qu'on n'est pas le public visé, mais ce public mérite certainement mieux ! Il faut voir les très courtes entrevues ou les acteurs manquent totalement de conviction pour parler de leurs rôles ou du film. Mario Giguère

The HAZING aka Dead Scared aka Demonoid - Rolfe Kanefsky avec Brad Dourif, Philip Andrew, Stephanie Shepis, 2004, États Unis

Un vieux professeur apparemment possédé par un mystérieux ouvrage, trucide à coup de canne Jill, une plus que charmante étudiante venue lui rendre visite... (J'avoue... je me suis repassé la scène 3 fois!) Pendant ce temps l'on prépare activement un week end de folie sur le campus, car on s'apprête à fêter Halloween. Cinq nouveaux venus se préparent quant à eux à leur examen d'entrée : Leur bizutage . Cette initiation ayant pour but de les intégrer parmi l'élite, passe par une série des gages assez débiles : en l'occurrence, s'affubler de costumes ridicules, de la Playmate bunny à la space woman pour les filles et du diablotin au robin des bois pour les gars, et s'atteler à ramener pour le lendemain toutes sortes d'objets plus ridicules les uns que les autres (ça va du panneau routier en passant par le mannequin de magasin.. sans oublier un bien curieux livre...). Bien évidemment, ils devront passer la nuit dans une demeure abandonnée soit disant hantée, truffée de petits pièges débiles pour les faire frissonner, avant de rentrer au petit matin. Mais le livre emprunté à un vieux professeur va se mettre à tout compromettre. Les portes de l'enfer vont s'ouvrir, les démons envahir les lieux...

Un vieux professeur fou, des étudiants idiots, une blondasse pétasse, un livre maléfique, des possessions, du sang...  que demander de plus ? Melting pot de choix on retrouve ici des ingrédients bien réchauffés : De 'Funhouse', à surtout la trilogie d'Evil dead' ici on pille allègrement, heureusement le ton de la comédie débile sauve le film. Ça tronçonne sec, ça gicle, ça étête, les filles sont sexy, les mecs aussi... bref, rien de bien original à l'horizon.. On devine tout avant que cela arrive, et pourtant on s'amuse..

Pour la petite histoire Ralph Kanefsky était stagiaire en 1988 sur le tournage de Troma's War... une référence ça non ? Marc Evil

HEAD - Bob Rafelson, 1968, États Unis

Les Monkees, vous connaissez ? L'un des premiers boys band de l'industrie du rock américain des années 60. Un groupe totalement fabriqué. La légende prétend que même Charles Manson avait auditionné pour être l'un des Monkees.

Tout cela donna lieu à une série télé, des spectacles, des produits dérivés, des albums. La musique était parfois très mauvaise et kitsch (des ballades sirupeuses, etc.), parfois pas trop mal...

Les membres du groupe - qui savaient jouer de la musique - ont fini par en avoir marre de voir leur véritable personnalité relayée au fond du placard. Disputes, procès, bris de contrat, etc.

En 1968, alors que la contre-culture américaine prenait de plus en plus de force aux USA, les Monkees semblaient dépassés, un produit ringard d'une époque "bonbon" et jetable.

Dans une ultime tentative de séduire l'avant-garde, la critique et les fans d'un rock plus artistique, les Monkees produisirent ce film quasi-expérimental, très hippie et psychédélique : HEAD.

Pour ce faire, ils ont notamment sollicité la participation de Jack Nicholson (au scénario !), de Frank Zappa (dans un rôle moqueur : il dit à l'un des Monkees qu'il devrait se soucier d'être un meilleur musicien au lieu de consacrer son temps à chorégraphier ses prestations scéniques). Les fans de fantastique y reconnaîtront également des extraits d'archives de Karoff/Lugosi (du film THE BLACK CAT). La réplique de Lugosi, placée hors-contexte, est plutôt hilarante.

Et le film, lui ? Difficile de le résumer ou de le raconter. Ce sont plus ou moins des sketches reliés l'un à l'autre par des transitions surréalistes (tout à coup, on découvre qu'on est sur un plateau de cinéma alors qu'un des Monkees déchire le décor... Ou alors le groupe est précipité dans une boîte géante, dans un séchoir énorme... sur une tête où ils doivent incarner des pellicules... dans le désert... dans un décor de western, etc.)

Il faut s'attendre à un cinéma psychédélique, décousu, dont la logique se fait par associations d'idées. Certaines idées sont très bonnes, d'autres moments relèvent d'un humour de " potache ". Le film a une valeur historique, celle d'illustrer certaines tensions, certaines contradictions et certains aspects typiques de la fin des années 60. La bande son a l'avantage d'être généralement intéressante (eh oui... Sans devenir un groupe metal pour autant, ils ont su insuffler un aspect très psychédélique à plusieurs morceaux, dont certains ont des riffs assez réussis). Howard Vernon

The HEADLES HORSEMAN - Edward D Ventuirin avec Will Rogers, 1922, 71m, États Unis, muet, noir et blanc

Le petit village de Sleepy Hollow attend son nouveau professeur, Ichabod Crane (Will Rogers). Le lettré qui s'intéresse aux légendes et à la sorcellerie dans ses temps libre s'acoquine à la plus belle fille du village, Katrina Van Tassel (Lois Meredith) future riche héritière. Ichabod se frotte à son prétendant le plu sérieux qui ne manque pas de mettre le professeur dans le pétrin, l'accusant à tort d'être de mèche avec le diable. Si Ichabod a de la difficulté à éviter le goudron et les plumes, la légende du chevalier sans tête va le rattaper.

Très loin du personnage plus savant et coloré du film de Tim Burton, ce film muet, où l'on donne des leçons de chant, ne rend jamais son personnage principal bien sympathique. Il est hautain, menteur et peureux, ne s'intéressant à la belle que pour son argent et sa bouffe. Aperçu au début du film lorsqu'on raconte la légende, le chevalier sans tête sera plus convaincant en fin de film, précipitant une fin toute logique. Pas particulièrement mémorable mais intéressant pour amateur des débuts du cinéma ou pour comparer avec les versions plus récentes. Mario Giguère

The HEART IS DECEITFUL ABOVE ALL THINGS - Asia Argento, 2004, États-Unis, 96m 

Le jeune Jeremiah est retiré de ses parents adoptifs par les services sociaux par sa mère naturelle Sarah (Asia Argento) qui est prostituée et héroïnomane. Commence alors pour Jeremiah une galère dans le monde sordide de sa mère.

J'ai beaucoup apprécié le film. Pourtant je ne m'attendais vraiment à rien puisque la première américaine avait été assez éprouvante pour la réalisatrice et que les critiques ont été très mitigés. Je croyais aussi qu'avec une distribution aussi disparate (Peter Fonda, Lydia Lunch, Micheal Pitt, Marilyn Manson, Ornella Muti et Winona Ryder) que ça aurait donné un résultat des plus douteux. Mais ce n'est pas le cas. Le film est premièrement supérieur à Scarlet Diva. Parce que le film renferme beaucoup plus d'émotions. Inspiré du roman autobiographique de J.T Leroy, Asia a un matériel de base vraiment solide. Pour savoir de quoi à l'air le film, imaginez le film MONSTER mais avec Asia Argento, dans le rôle principal et donnez lui un enfant à s'occuper! Mais ce film est beaucoup plus réussi, en raison d'une mise en scène beaucoup plus artistique et maîtrisé. Et qu'il traite d'un sujet aussi délicat que du sort d'un enfant qui subit vraiment des outrages. Les caméos, qui sont très nombreux, dépasse le stade " avoir de gros noms pour aider le film ". Marilyn Manson, sans maquillage, interprète un des nombreux beaux-pères et il est convaincant dans un rôle vraiment délicat. La marque d'Argento père est presque absent du film, seulement une petite référence involontaire à PHENOMENA y est. À vous de la trouver ! Pour résumer, il s'agit d'un excellent 2e film et ça augure vraiment bien pour Asia au niveau de réalisatrice. Black Knight

HEARTSTOPPER aka Dark Craving - John A. Russo, 1993, États Unis, 97m 

Un scientifique faisant des recherches avec le sang de certains de ses patients est immédiatement passé sous jugement et sera finalement pendu devant les villageois. Tout ceci se déroule bien sûr lors d'une époque autre que la notre, donc plutôt dans le temps où on préférait brûler les sorcières et ici, pendre un " vampire ". Pittsburgh, de nos jours: on voit déambuler sur un campus ce même homme avec la même valise qui, à sa grande surprise est maintenant poussé à satisfaire une nouvelle soif depuis sa résurrection et c'est alors qu'un inspecteur (Tom Savini !) se mêle de toute cette affaire pour mener son enquête...

Russo à la mise en scène (lire " mise en scène inexistante ") tout comme au scénario (basé sur un bouquin quelconque d'après ce qu'on nous divulgue dans une petite entrevue) et Tom Savini interprétant l'inspecteur tout en s'occupant des effets spéciaux, une pierre deux coups pour Russo. Ça donne quoi ?! Un petit film de fin d'après-midi sans ambiance et sans rien de grandiose qui n'est pas dépourvue d'intérêts, mais qui s'engouffre rapidement dans l'ennui. Pour les fans curieux de Savini et pour les quelques " fans " de Russo (ça existe ?!) qui, à cette époque, tournait encore en pellicule. Bad Feeble

HEARTSTOPPER - Bob Keen avec Meredith Hendersen, Nathan Stephenson, James Binkley et Robert Englund, 2006, États Unis, 85m

Une adolescente suicidaire et un petit voyou se retrouvent coincé dans un petit hôpital car la tempête du siècle fait rage. Mais le pire ne fait que commencer car un tueur aux pouvoirs démoniaques apparemment mort sur la chaise électrique revient à la vie et arrache le coeur de tout le monde qu'il rencontre. Il remarque également que l'adolescente fait partie des personnes compatibles pour un échange de corps et il se met donc à sa poursuite, dans le but de pouvoir continuer à faire le mal.

Ouf, je viens de me rendre compte en faisant le résumé à quel le scénario est n'importe quoi. D'ailleurs, c'est sans surprise qu'on se rend compte que ce film là ne lèvera finalement jamais. Le seul vrai point positif qui ressort, c'est les jolis effets gore mais sinon, c'est un beau gros bof. Les dialogues n'aident pas la cause du film, on ne pouvait pas trouver plus pénible. On embarque même dans le thème de l'adolescence et de la cruauté entre les jeunes pour ce retrouver à subir une autre insignifiante histoire d'amitié et d'amour plus énervante que simplement regardable. Robert Englund vient faire son tour dans le rôle d'un shériff sympathique mais se fait rapidement arracher le coeur après un affrontement verbal qui mènera à LA réplique qui tue...

'' Sheriff : You have the right to shut the fuck up! ''

Wow.

À éviter. Abba

The HEBREW HAMMER - Jonathan Kesselman, 2003, États Unis, 1h25

Le fils du Père Noël, un méchant garçon interprété par l'hystérique Andy Dick, décide un bon matin qu'il en a ras-le-bol des juifs et élimine son père pour prendre sa place et supprimer le Noël des sémites. Les grosses têtes de la JJL (Jewish Justice League) sont en alerte et font appel au seul homme digne de contrer cette menace imminente, le seul et unique Hebrew Hammer ! Adam Goldberg et ses favoris en spirale entrent en scène !

Il est toujours risqué de centrer une idée de film sur des stéréotypes culturels. Certains réussissent (le gros mariage grec & MAMBO ITALIANO) tandis que d'autres obtiennent des résultats moins concluants. Je peux d'ores et déjà prévoir que THE HEBREW HAMMER ne deviendra probablement pas un gros "success story". On reçoit en pleine gueule un feu roulant "d'inside jokes" juives qui échappent plus ou moins au spectateur selon son degré de culture. Toutefois, le film est construit en "hommage" à SHAFT et à d'autres blaxploitation de la belle époque, avec une chanson-thème fort rigolote et la présence des Van Peebles père & fils. Le Hebrew Hammer fait même équipe avec un groupe de radicaux militant pour la libération de l'Afrique ! Peter Coyote a un petit rôle et la co-équipière du Hammer est une fort jolie demoiselle nommée Judy Greer. L'ensemble est divertissant quoique lourd à digérer pour les non-juifs et vaut le coup pour l'incroyable nain black qui fait un drôle de Saint Nicolas ! Orloff

site officiel

HELLBOY - voir la page Guillermo Del Toro

HELL COMES TO FROGTOWN - Donald G. Jackson avec Roddu Piper, 1987, États Unis 

Des années après une troisième guerre mondiale, les hommes sont pratiquement tous stériles, sauf notre ami Sam Hell (Roddy Piper). Affublé d'un corset de zboub qui explosera s'il s'éloigne d'une agente du gouvernement, Spangles (Sandahl Bergman) accompagne donc Hell dans Frogtown, histoire de récupérer des femmes capable de procréer, kidnappées par les mutants hommes-grenouilles. Quelques cascades, des filles légèrement vêtues, des grenouilles et de l'action au travers d'un tas de blagues sur le petit oiseau de Hell. On ne nage pas dans le subtil, on est en pleine série B qui s'assume !

Petit film monté sur un jeu de mot, HELL COMES TO FROGTOWN a vu son budget gonfler par les producteurs de New Line. Ca a rendu semble-t-il la tâche plus compliquée pour Donal G. Jackson, au point qu'il refusera de s'impliquer de la sorte à nouveau. Piper cabotine monstre pendant que Sandhal Berman se promène en petite tenue régulièrement, ce qui n'est pas pour nous déplaire. Ca reste très léger, ça fait penser à tout plein d'autres films, mais on a les belles grenouilles de Steve Wang, bien agréables. Agréable sans être indispensable. Mario Giguère

HELL GIRL aka Depraved - Lawrence Higgins avec Tara Westwood, Tom Sizemore, Kherington Payne, Lauren Compton, 2019, États Unis, 81m

Une créature démoniaque met enceinte une femme. Cent soixante ans plus tard, une équipe de chasseurs de fantômes débarque dans ce coin perdu pour exploiter la légende. Il s'agit pourtant presque tous d'arnaqueurs avec tout leur attirail pour truquer des apparitions. Un habitant du coin leur demande de tenter d'entrer en contact avec sa fille disparue. Il y a bien un membre de la gang, une jeune femme, qui semble avoir un don pour sentir les esprits et qui aperçoit une adolescente fantomatique. Les morts s'accumulent, évidemment.

Petit film américain sans grande ambition et très court qui offre une production standard et des clichés à la tonne. L'habitant interprété par Tom Sizemore, a bien de la gueule et va s'avérer plus important que prévu, Lauren Compton est intéressante en medium fragile et Tara Westwood est la vamp qui saute sur tout ce qui bouge et dont on méfie. Mais on ne fait que reproduire sans conviction, ce que l'amateur a vu tant de fois depuis tant d'années qu'on me pardonnera de ne pas écrire plus longtemps. Pour tout vous avouer, je croyais regarder un des derniers films de Kôji Shiraishi, titre et année identique, plusieurs pensaient voir un film de Larry Fessenden sous son autre titre: Depraved, on s'est tous fait avoir.  Mario Giguère

HELLRAISER - David Bruckner avec Odessa A'zion, Jamie Clayton, Adam Faison, Drew Starkey, 2022, États Unis, 121m

Riley, jeune femme qui a de sérieux problèmes de consommation et qui est hébergée par son frère, a une énième dispute avec celui-ci et trouve refuge chez son copain Trevor. Trevor lui offre de participer à un vol, sans trop de danger, un vieux coffre qu'il faudra ouvrir pour s'accaparer du contenu, un curieux cube. Cet objet va se transformer et inviter dans notre monde les cenobites, qui vous font vivre l'enfer.

Comme beaucoup de franchises d'horreur dont les droits avaient été rachetés par Dimension Films, des frères Weinstein, la saga Hellraiser a connu plus de bas que de hauts, c'est le moins qu'on puisse dire. L'annonce d'un nouveau départ d'Hellraiser a laissé plus d'un amateur dubitatif. Le changement de sexe de Pinhead a apporté son lot d'accusation de wokisme, un terme puissamment galvaudé par les temps qui courent. Je dois avouer qu'Odessa A'zion, dans le rôle de Riley, est on ne peut plus angoissante, par son caractère imprévisible et ses décisions toutes plus foireuses les unes que les autres. Elle est bien entourée par des comédiens qui dégagent rapidement une angoisse palpable, et culminante dans un décor de maison complètement fou. Quand à l'arrivée de The Priest, aka la version nouvelle de Pinhead, on embarque, de par la retenue du jeu de Jamie Clayton, qui rend sa menace encore plus efficace. L'idée de remplaces les clous sur la tête par ce qui ressemble à des épingle de couturière, je m'en serait passé, mais on s'habitue. Je n'en dirai pas plus, sauf pour ajouter que, pour ma part, c'est une belle réussite dans le genre. Mario Giguère

HELLRAISER: HELLSEEKER - Rick Bota, 2002, États Unis 

Surprise agréable: on reconnaît Kristy, héroïne des premiers films, qui se balade en voiture avec son mari. Il s'amusent trop dans la voiture qui roule et tombent dans une rivière. Le mari se réveille à l'hôpital, sa femme n'a pu être retrouvée et entre des maux de têtes, des cauchemars qui semblent réels et des pertes de mémoires continues, il essaie de répondre aux questions des policiers tout en reprenant son boulot.

Sur un canevas assez simple, Rick Bota nous réalise un autre chapitre intéressant de la saga Hellraiser. Ashley Laurence a encore une présence remarquable et on aimerait la voir bien plus longtemps, mais le personnage principal est ce mari aux apparences inoffensives, joué par un Dean Winters plutôt fade, qui reconstitue un passé fort trouble. Doug Bradley interprète à la fois Pinhead et le marchand qui refile le cube fatidique. Il faut dire que tout bon amateur d'Hellraiser et connaisseur d'horreur s'aperçoit à la 23ème minute de ce qui se passe. Mais le scénario réserve tout de même des surprises, quelques bons punchs visuels et il fait toujours bon de retrouver nos cenobites chéris. Il demeure que HELLRAISER INFERNO, le film précédent, est pour ma part plus satisfaisant à cause de l'acteur principal, Craig Shaeffer, qui se bat contre l'enfer, pendant qu'ici, amnésie oblige, on a un bonhomme qui subit sans trop réagir. Mais sinon, c'est de bonne facture et Ashley Laurence a vieillie avec grâce et beauté. Mario Giguère

HELLRAISER: INFERNO - Scott Derrickson, 2000, États Unis, 1h39 

Un officier de police blasé, sniffeur de coke et consommateur de prostitués, met la main sur le fameux rubik's cube maléfique. Après avoir tripoté l'engin, il est victime d'hallucinations et rencontre de bien curieux personnages: les cénobites. Autour de ça, les personnes qu'il fréquente sont retrouvées charcutés de bien belle façon. Les soupçons se portent sur lui.

Craig Scheffer, déjà vu dans NIGHTBREED, interprète ce flic peu cool et est plutôt convaincant. Le film prend à contre-pied le mythe créé par Clive Barker et exploite le thème d'une façon nouvelle. L'Enfer n'est plus représenté de la même façon, le Pinhead est relégué au troisième plan, et ce n'est pas un mal, car le tout est plutôt bien mené. Et c'est tant mieux. Les puristes crieront au blasphème, mais avec un peu d'ouvertures d'esprit, on ne peut qu’apprécier cette nouvelle approche qui nous offre une série B fort sympathique avec de superbes maquillages, sauf, curieusement celui de Pinhead qui semble avoir été bâclé. La fin du film par contre laisse un peu à désirer et c'est bien dommage. Kerozene

Cinquième "épisode" de la célèbre série créée par Clive Barker, après une troisième partie "over-the-top" pas si vilaine que ça et un film à sketches en guise de quatrième partie, celui-ci fut distribué directement en vidéo, sans arrêt par le grand écran. Et c'est dommage ! Car le film est bien meilleur que les mièvreries habituelles qu'Hollywood nous sort...

La descente du personnage principal vers l'enfer pas confortable du tout que lui procurent Pinhead et ses cénobites est originale et efficace, et garde beaucoup de jus pour les vingt dernières minutes, qui remettent les pendules du spectateur somnolent à l'heure. On nous sert un récit sur la rédemption, avec maints retournements de situation, un léger manque de logique qui finit par s'expliquer, et énormément de sang !!

C'est bien entendu de la série B, avec tous les défauts inhérents aux films américains "moyens" - performances mitigées, style visuel... télévisuel - mais l'interprète du personnage principal, Craig Sheffer (le Cabal de NIGHTBREED !!), s'en sort plutôt bien. Avec son air légèrement dément et sa gueule inquiétante, il a très bien été "casté".

Nicholas Tururro, le frère de John, qui vit bien évidemment dans l'ombre de son célèbre frangin, joue son co-équipier. Et pis Scott Derrickson, à part quelques films inconnus, n'a pas fait grand chose d'éclatant à moins qu'on considère sa participation au scénario de URBAN LEGENDS : FINAL CUT comme un fait d'arme digne de mention. Ce ne sont toutefois pas les artisans qui font ici la force du film, mais son scénario et l'honnêteté de la réalisation, ce qui fait qu'on passe du bon temps même si un organisme comme, disons, Médiafilms (pour garder une certaine constance dans nos choix de boucs émissaires...) n'attribuera jamais de cote "gentille" à une telle oeuvre. Orloff

Je sais pas si beaucoup d'entre vous ont eu l'occasion de lire les bandes dessinées adaptées d'Hellraiser, une série de courts récits superbes contenant des variations fort intéressantes à partir des mythes créés d'après Barker. C'est à ces récits que Hellraiser Inferno fait facilement renvoi, une variation plus qu'intéressante sur les enfers créés par le cube bien connu. Craig Shaeffer est superbe et l'ambiance onirique à souhait pour une histoire qui garde Pinhead en retraît. Chapeau. Mario Giguère

HELLRAISER: JUDGMENT - Gary J. Tunnicliffe avec Damon Carney, Randy Wayne, Alexandra Harris, 2018, États Unis, 81m

Deux détectives, Sean et David Carter, sont à la recherche d'un tueur en série qui terrorise la ville, qui se fait appeler The Preceptor. Christine Egerton se joint à eux pour attraper le tueur qui cite la bible et un roman bien connu. Également en ville, les plus malchanceux rencontrent les Cenobites qui les interrogent, les torturent et les envoient en enfer. On mélange le tout.

Après un exécrable Hellraiser Revelations, la franchise populaire ne pouvait que faire plus intéressant. Le réalisateur est surtout un spécialiste des effets spéciaux de maquillage et ils abondent. Il a également scénarisé ce film et le précédent, qui laissait un goût amer. Outre, encore une fois dans une production Weinstein, une misogynie bien présente, on croirait presque à un scénario de film de tueur en série ou on a jouté les créations de Clive Barker au dernier moment. Il n'est pas trop difficile de deviner qui est le coupable non plus. Certes l'ambiance générale est bonne, mais il est regrettable que l'on fasse débarquer un personnage complètement étranger au contexte à la dernière minute. Si Paul T. Taylor et cent fois meilleur dans le rôle de Pinhead que le pauvre Stephan Smith Collins dans Hellraiser: Revelation, il ne va pas plus à la cheville de Doug Bradley. Un Hellraiser intéressant et moins décevant mais on s'ennuie toujours de Clive Barker ou de Tony Randell. Mario Giguère

HELLRAISER : REVELATIONS - Victor Garcia avec Tracey Fairaway, Jay Gillespie, Nick Eversman et Stephan Smith Collins, 2011, États Unis, 75m

Deux mecs en voyage au Mexique découvrent un cube ouvrant une porte vers l'enfer. Et c'est ainsi que commence une soirée plutôt éprouvante pour les familles des deux hommes, maintenant disparus et qui découvrent eux-aussi le fameux cube.

Bon alors un neuvième (Wow) film pour la série qui tente un peu de retourner aux sources. En fait, REVELATIONS est le premier film depuis le quatrième de la série qui est adaptée de l'oeuvre de Clive Barker. Je ne peux pas dire par contre que j'ai été bien emballé par ce dernier effort, qui outre quelques moments de belle violence m'a quand même passablement ennuyé durant sa durée. Pourtant c'est énormément lent et pourtant, malgré tout, on a quand même cet étrange sentiment que c'est trop court. Les flashbacks incessants ne viennent pas améliorer l'intérêt et on semble se retrouver avec deux films, pas trop intéressants chacun.  Je ne m'attendais cependant à rien, considérant que la franchise perdait du souffle à chaque film, mais malgré tout ça manquait d'atmosphère, les dialogues étaient nuls à chier et les personnages complètement creux. En plus, ça repompe les deux premiers films de la série pour aucune véritable raison, ce que j'ai trouvé plutôt étrange.  Malgré le budget, les effets sont cependant splendides et la présence de Pinhead, joué par un nouvel acteur s'avère toujours aussi captivante (quoi que trop brève), même si ce nouvel acteur n'a pas la moitié de la prestance de Doug Bradley. Bref, pas un grand film et ce n'est pas celui-là qui va relever la franchise. Abba

Voici une belle suggestion pour un cours de cinéma qui veut trouver un bel exemple de tout ce qu'il ne faut pas faire pour réussir un film. Commencer comme un found footage et complètement oublier cet angle pour le reste du film. Écrire un scénario incohérent massacrant l'original. Trouver des comédiens à qui on demandera de surjouer leurs émotions. Ajouter de la nudité gratuite avec des suggestions d'inceste. Avoir le pire acteur possible pour jouer le vilain en chef. Je pourrais continuer longtemps, mais je me contenterai de vous suggérer d'éviter à tout prix de dire le titre du film  trois fois devant un miroir. On ne sait jamais.

Oh, on peut ajouter l'excuse à donner à tous ceux qui vont se plaindre: le film n'a été tourné, rapidement, uniquement parce qu'on allait perdre la franchise si on ne le bouclait pas rapidement. Quand on sait que Roger Corman a mis en boîte des films plus intéressants en trois jours, je me garderais une petite gêne. Mario Giguère

HELL'S GATE 11:11 aka 11:11 aka Les PORTES DE L'ENFER 11:11- Michael Bafaro avec Laura Mennell, Paul Dzenkiw, 2004, Canada, 95m

Prologue: une jeune fille voit ses parents se faire tuer sous ses yeux et après avoir invoqué Dieu, les tueurs périssent. Adulte, Sara Tobias est hantée par le fantôme de sa mère. Elle passe pour la "freak" de son école, sobriquet qui prend son sens lorsqu'elle a des résultats étonnants à des tests de perceptions extra-sensorielles. Voilà que les gens qu'elle menacent meurent les uns après les autres et seul Seth, rencontré sur le campus, semble la croire et vouloir l'aider. Et qu'en est-il de cette obsession pour les chiffres 11:11 ?

Si dans un premier temps on est intrigué par le sujet et la performance de l'actrice principale, proche de Sissy Spacek dans Carrie, on termine le film dans une confusion qui ne sera pas dissipée par une petite recherche sur les 11 portes de l'enfer qui mènent à l'apocalypse ou au paradis. Que l'on trouve bizarre que des gens se réveillent à 11:11 le matin, y a pas de quoi faire un film. Une autre idée en apparence saugrenue qui est malheureusement mal exploitée, aux référence cinéma trop nombreuses. Mario Giguère

HELL'S HIGHWAY - Jeff Leroy avec Phoebe Dollar, Beverly Lynne, Ron Jeremy, 2002, États Unis, 70m

Deux jeunes couples roulent dans le désert, partis rejoindre d'autres amis qui vont se payer du bon temps sur la plage. Malheureusement ils prennent en autostop Lucinda, une tueuse en série qui aligne les cadavres enterrés sur le bord de la route. Qui plus est, après s'en être débarrassée une première fois, elle réapparaît, sans logique, et a probablement déjà tuée les amis qu'ils tentent de rejoindre...

Un budget indépendant qui se paie un trip d'enfer avec un casting bien choisit. Phoebe Dollar (Goth) est superbe dans le rôle de la tueuse, y allant jusqu'à couper la bite à Ron Jeremy dans un cameo sanglant de l'acteur porno bien connu. Beverly Lynn n'y est que pour se dénuder, mais elle le fait toujours bien. Les effets limite grandguignol, voir le corps démembré qui reste attaché au pare-choc, sont signées Joe Castro, monsieur Terror Toons. C'est dire qu'on ne s'ennuie pas et qu'on retiens le nom de ses créateurs. Phoebe Dollar semble se spécialiser dans les rôles de méchantes désaxées et ma foi elle les joue très bien, qui plus est avec un regard et un sourire à faire fondre le mâle lambda. On termine avec une pirouette science fictionnelle sortie de nulle part, explication déjantée mais jouissive à ce bad trip des plus agréables. Mario Giguère

The HELTER SKELTER MURDERS - Frank Howard & Wade William,1970, États Unis 

Etrange film traitant du fameux meurtre de Sharon Tate et de ses petits camarades par quelques membres illuminés de la Famille de Charles Manson. Tourné en noir et blanc, certaines scènes ont été tournées dans le ranch même de la famille. D'autres scènes en provenance de documentaires montrent un concert hippie où les jeunes fument des pétards et se foutent à poil. Quelques passages - avec des acteurs - sont tournés dans un tribunal. Puis vient la présentation de Sharon Tate, et le film devient en couleur: la scène présente la belle sur un plateau de tournage, elle est très belle, radieuse, innocente... Retour au noir et blanc et vient le discours de Manson sur son projet Helter Skelter qui consiste à commettre un meurtre crapuleux, ignoble, et de mettre la faute sur la communauté noire. Un homme et trois filles, défoncés, se rendent dans la belle demeure de Beverly Hills dans laquelle Sharon Tate et ses amis passent du bon temps...

Etonnant. Le film comporte très peu de dialogue, la mise en scène est sobre et appuyée de gros plan, la musique 60's psyché (dont une chanson interprétée par Manson lui-même) rend le film plus étrange encore. Jamais aucun nom n'est prononcé, si ce n'est le prénom de Manson. Le meurtre est assez violent (on a vu pire, certes, mais tout de même) et la mise en scène posée est assez fascinante. Les réalisateurs ont voulu coller au plus près de la réalité, selon le texte d'introduction. Le texte de conclusion, lui, met la faute sur la drogue, ce qui est un peu facile...

Curiosité psychotronique des plus intrigante que je conseille aux amateurs d'étrangetés. Kerozene

HENRY, PORTRAIT OF A SERIAL KILLER - John McNaughton, 1986, États Unis

Henry est en apparence quelqu'un de sans histoire, poli et respectable, bien qu'ex-détenu. Mais dès que la rage s'éprend de son esprit, sa folie meurtrière s'étend à grands flots de sang et les cadavres se multiplient. Tel est la vie d'Henry, ce tueur en série, qui en plus de ne pouvoir s'arrêter, initie son meilleur ami et ex-bagnard lui-aussi au plaisir du massacre. Ainsi commence l'histoire d'Henry.

Ce film qui, malgré la prémisse niant le côté véridique de l'histoire, est clairement inspiré de la vie d'Henry Lee Lucas et de son compagnon de crime Otis O'Toole, ayant été actif dans les années '70. Et évidemment, il y a adaptation "romanesque" de la saga. D'où l'avertissement de la fiction au début du film et du fait que les aveux du tueur n'ont jamais été vraiment clair et vérifiable.

Bref, ce film de 1986 a clairement inspiré C'EST ARRIVÉ PRÈS DE CHEZ VOUS ou encore FUNNY GAMES, par le sens cru de la normalité et banalité pour Henry de massacrer des call-girls. Les meurtres sont froids, amoraux et improvisés, en interprétation drôlement efficace. Le film a un peu mal vieilli par rapport à l'environnement électronique (caméra, télé) utilisé dans le film, ont est seulement en 1986 après tout!

L'histoire elle-même est un peu fade bien qu'accrocheuse par le comportement déconcertant d'Henry tuant à qui mieux mieux, mais que cela ne tienne, les meurtres tombent rarement dans le gore excessif, toujours bien dosé. Certaines scènes rendront mal à l'aise les âmes sensibles mais rien pour traumatiser un habitué.

Les acteurs offrent une interprètation sobre mais juste. Le film ne bascule jamais dans la condamnation des gestes mais plutôt comme témoin neutre des évènements.

Pour finir, un bon petit film qui plaira aux fans de biographie de tueurs en série et ceux qui préfèrent avoir le point de vue du tueur plutôt que celui la victime. Psycho Pat

HEREDITARY aka HÉRÉDITAIRE - Ari Aster avec Toni Collette, Milly Shapiro, Gabriel Byrne, Alex Wolff, États Unis, 2018, 127m

Il est souvent plus facile de parler des films mauvais ou de ceux qui nous ont frappés par leurs défauts et leur maladresses que des films qui nous ont fasciné. Héréditaire installe un malaise en partant, avec Annie qui parle de sa défunte mère et avoue avoir un ressentiment non dissimulé et que leur relation n'a jamais été agréable. Le scénario va maintenir et accroître les malaises et l'ambiance lourde avec force et sans concession pour le spectateur. Cette famille, introduite avec un long zoom avant sur une maison miniature qui débouche sur une vraie pièce, est totalement dysfonctionnelle. Si la mari, plus âgé, tente tant mieux que mal de garder un semblant de paix dans la grande maison, les relations d'Annie avec ses deux enfants sont limite hystériques et surtout dangereux et malsains. Suite à un autre décès tragique qui semblait fatalement inévitable, tout deviens encore plus étouffant. L'arrivée d'un personnage, qui importe en apparence innocemment dans le récit des notions de spiritisme, annonce un changement de registre qui n'annonce rien de bon. Ainsi de suite, jusqu'à un dénouement funeste et dramatique qui fait basculer le scénario dans un sous-genre tout aussi malsain et rarement aussi bien évoqué.

Au-delà d'une scène de voltige qui ne semble être qu'une concession au public de teenagers et qui détonne, et surtout un final ou on nous explique en long et en large ce que l'on viens de voir, le scénario est de ceux que le spectateur doit reconstruire tout au long de l'aventure, Les apparences sont bien trompeuses et les personnages se dévoilent tardivement, nous forçant à deviner comment il faut tout réinterpréter avant le début de l'histoire. C'est au delà de ses quelques écarts pardonnable que le film est absolument fascinant. Son approche, rare par les temps qui courent, de la sorcellerie et la démonologie d'une autre époque, n'est pas sans rappeler The Witch, offert par le studio A21 lui aussi. Les acteurs sont en tout point remarquables, la réalisation est parfois inventive. Un film en forme de casse-tête réussit. Chapeau. Mario Giguère

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RUTGER HAUER

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