LES FILMS DE FANTASIA 2013
du 18 juillet au 6 août 2013 au Cinéma Impérial
Affiche illustrée par Donald Caron
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La GALAXIE DE LA TERREUR aka GALAXY OF TERROR - Bruce D. Clark, 1981, États Unis Une mission de sauvetage part à l'autre bout de l'univers - atteint en deux secondes - pour récupérer les éventuels survivants d'une mission précédente. Tracté vers une planète, le vaisseau est contraint de se poser. Là, ils découvrent un étrange édifice peuplé de créatures hostiles et visqueuses et tombent un par un, comme de vulgaires mouches. Roger Corman produit son ALIEN fauché qui lorgne également pas mal vers PLANET OF THE VAMPIRES de Mario Bava. L'ambiance générale du film est plutôt chouette, même si la tension recherchée ne fonctionne pas une seconde. On retiendra surtout cette merveilleuse scène où une larve géante déshabille une fille avant de l'étouffer - on dirait même qu'elle la viole ! Quelques effets gores de plus et le tour est joué. On y trouve Robert Englund qui se bat contre lui-même et James Cameron en tant que réalisateur deuxième équipe. Kerozene |
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MASSACRE AU CAMP D'ÉTÉ aka SLEEPAWAY CAMP - Robert Hiltzik, 1983, États Unis Dans un camp de vacances au bord d'un lac, des gamins et des moniteurs se font buter par un tueur mystérieux... Air connu, on pompe VENDREDI 13 et on n'innove pas vraiment. Comme pour son prédécesseur, le film trouve son intérêt dans la variété des armes utilisées et des effets gores. Sauf qu'ici, il y a peu de gore, un peu quand même et quelques maquillages pas trop mal torchés. Les meurtres sont fait avec de l'eau bouillante, une bête noyade (mais le cadavre est bien dégueu après), un nid d'abeilles (éprouvant ! - j'ai peur de ces bestioles, si si, ne rigolez pas)... Et il faut admettre que le final est assez surprenant. Rien d'original, mais ça se regarde sans trop de peine. Kerozene |
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ON CONTINUE À L'APPELER TRINITA aka TRINITY IS STILL MY NAME aka CONTINUAVANO A CHIAMARLO TRINITÀ aka Trinity is still my name! aka All the way Trinity - Enzo Barboni (E.B. Clucher) avec Terence Hill, Bud Spencer, Yanti Sommer, Enzo Tarascio, Harry Carey Jr., Pupo De Luca, Jessica Dublin, Dana Ghia, Emilio Delle Piane, Enzo Fiermonte, Tony Norton, Franco Ressel, Riccardo Pizzuti, Benito Stefanelli, Fortunato Arena, Gérard Landry, Gigi Bonos, Gildo Di Marco, Adriano Micantoni, Gilberto Galimberti, Bruno Boschetti, Vittorio Fanfoni, 1971, Italie, 117min uncut Trinita (Terence Hill - Viva Django) et son frère Bambino (Bud Spencer - Bulldozer) jurent devant leur père (faussement) mourant qu'ils essaieront de devenir d'honnêtes criminels. S'arrêtant dans une ville prospère, les comparses se font passer pour des agents gouvernementaux. Quelque chose de louche se trame en ville, et les officiers n'hésitent pas à offrir un généreux pot-de-vin à nos héros. Trinita et Bambino acceptent, mais ils découvrent rapidement une opération de trafic d'armes, et ce, au beau milieu d'un monastère. Cette suite directe et officielle à They call me Trinity commence très lentement, mais une fois partie, nous avons droit à du Enzo Barboni à son meilleur. Plusieurs moments sont particulièrement rigolos, pensons à la scène du restaurant, à ce bambin affligé de gaz, et aux claques ultra rapides de Trinita (scène reprise dans My name is Nobody de Tonino Valerii). Le scénario semble souvent improvisé, malgré qu'il ressemble étrangement à son prédécesseur immédiat - la bagarre finale présente ici des moines aux lieux des mormons du film précédent. Le rythme est quelques fois un peu lent, et c'est à se demander si une meilleure trame sonore n'aurait pas aidé - les frères DeAngelis étaient sûrement fatigués&ldots; Coups de poings à volonté, blagues faciles, bonne morale, que du bon temps! Vous retrouverez la jolie blondine Yanti Somer dans Star Odyssey d'Alfonso Brescia, cette fois-ci en rouquine. HumanoidZombie |
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ON L'APPELLE TRINITA aka THEY CALL ME TRINITY aka LO CHIAMAVANO TRINITÀ aka They call me Trinity aka My name is Trinity aka Mon nom est Trinita - Enzo Barboni ( E.B. Clucher ) avec Terence Hill, Bud Spencer, Farley Granger, Elena Pedemonte, Steffen Zacharias, Dan Sturkie, Gisela Hahn, Ezio Marano, Luciano Rossi, Michele Cimarosa, Ugo Sasso, Remo Capitani, Riccardo Pizzuti, Paolo Magalotti, Vito Gagliardi, Antonio Monselesan, Gaetano Imbró, Franco Marletta, Gigi Bonos, Dominic Barto, Tony Norton. 1971, Italie, 110m Trinita (Terence Hill - Viva Django), un jeune homme paresseux mais rapide sur la gâchette, se laisse emporter à travers le désert par son cheval. Lorsqu'il arrive dans un petit village, il est surpris de rencontrer son demi-frère, Bambino (Bud Spencer -- It can be done... amigo!), qui se travestit en shérif local. Bambino a un plan : il désir s'emparer des chevaux du major Harriman (Farley Granger - Rope, What have they done to our daughters?) et quitter le village. Pendant ce temps, une colonie de mormons s'installe dans la vallée voisine, ce qui déplait au vilain major. Ce dernier tentera de les faire fuir de force, mais Trinita a son mot à dire, même si son demi-frère lui avait avisé de garder un bas profile... Agenouillez-vous devant le grand Enzo Barboni! Grâce à lui le duo Hill/Spencer connu un succès international, participant à 19 films ensemble et a plusieurs autres de manière individuelle. La popularité du personnage de Terence Hill était tel (et l'est encore), que le nom de Trinita allait se retrouver sur une pléthore de films, et ce, même quand le grand blond ne figurait pas au générique. Ce premier film se laisse donc regarder comme un charme, même si les westerns spaghetti ne vous branchent pas; le contexte est facilement transposable. Barboni réussi à établir son propre genre comique, soit une combinaison de violence burlesque et de gags gras, non sans évoquer les valeurs de la famille et de l'entraide - qui reviendront subséquemment dans plusieurs des films du duo italien. Nous avons donc droit aux coups de poings ravageurs du gros Bud ainsi qu'aux acrobaties rapides de Hill qui feront leur marque de commerce - et quand ça fesse, tassez-vous! Le scénario est des plus classique, et la direction photo d'Aldo Giordani (Trinity is still my name) n'attire pas l'attention, préférant laisser la vedette aux deux comiques. En somme, il s'agit d'un incontournable du cinéma comique italien. Seul côté agaçant : ce petit côté pro-catholique... mais bof! HumanoidZombie |
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Le TEMPS DU MASSACRE aka MASSACRE TIME aka Tempo di Massacro aka The Brute and the Beast aka Colt Concert aka Le Colt Cantarono la Morte, 1966, Italie, 1h26 Franco Nero cherche tranquillement de l'or, au bord d'une rivière, quand un type provenant de son bled natal l'aborde avec un message le pressant de revenir en ville. Nero cherche à comprendre mais son ami s'enfuit. Il revient donc à ses racines seulement pour se rendre compte que la ferme familiale appartient dorénavant à un riche bourgeois, monsieur Scott, et son frère est devenu esclave de la tequila et survit dans un trou sordide. En cherchant à comprendre, il se rendra compte que le fils dément de Scott mène son père au doigt et à l'oeil et sème la panique partout où il passe. Spaghetti western très efficace de Lucio Fulci, Le Temps du Massacre commence sur une note plutôt pessimiste alors que des individus peu recommandables organisent une chasse à l'homme uniquement pour se divertir. Le pessimisme de l'ensemble ne se relâchera plus jusqu'à la fin et cette atmosphère dépressive contribue largement à la réussite du film. Franco Nero compose un héros maussade et tenace comme on les aime. Le personnage de saoulon désinvolte de son frère est aussi très sympathique. La musique, tantôt de l'orgue funèbre - écho du fils de Scott dont c'est l'instrument fétiche - et ailleurs de nobles chansonnettes "à la" Morricone, est plutôt entraînante malgré sa mélancolie étudiée. On a aussi droit à une très belle photographie et quelques trouvailles visuelles fort intéressantes, malgré les zooms constants propres à Lucio. Les retournements de situation sont honnêtes et plausibles et Fernando Di Leo, qui a écrit le scénario, ne peut que s'en féliciter, et nous aussi, par la même occasion. Orloff Ce western de Fulci a été scénarisé par Fernando di Leo, qui allait s'illustrer au cours de la décennie suivante dans le genre " polar à l'italienne ". On le constate d'emblée puisque, en changeant le décor à l'époque, l'histoire qu'il a élaborée aurait pu convenir à n'importe quel polar d'action italien des années 70. Ce film de Fulci est l'une des premières uvres sérieuses qu'il ait réalisées, puisqu'il s'était jusqu'alors surtout illustré dans le domaine de la comédie. Bien évidemment, ainsi que le reste de son parcours en témoigna avec éloquence, la tonalité " sérieuse " convenait mieux au tempérament et à la vision de Fulci que la comédie légère. Ici, l'humour est bien dosé, savamment distillé afin d'ajouter juste ce qu'il faut de distanciation et d'ironie pour minimiser le côté mélodramatique du scénario. Ce Temps du massacre est donc un premier exemple de la voie qu'allait emprunter Fulci par la suite : un parcours cinématographique obsédé par la violence et ses représentations. Très proche de la tragédie grecque, voire du théâtre classique, il offre de nombreux rebondissements et adopte vite des airs de drame familial marqué du sceau de la Fatalité. Bien sûr, en dépit de cet aspect, l'action prime, et Fulci se montre très efficace à cet égard. La première scène, inspirée des Chasses du comte Zaroff, le montre clairement. Franco Nero, dans l'un des premiers rôles, se montre convaincant, épaulé par George Hilton qui offre une performance assez savoureuse d'alcoolique pas si minable qu'on pourrait le croire au premier abord. La réalisation de Fulci est nerveuse, d'une élégance et d'un classicisme propre aux années 60. Le cinéaste bénéficiait d'ailleurs d'un budget visiblement correct, si on en juge par le nombre de figurants, les mouvements de caméra et l'allure générale du film. Oh, bien sûr, c'est quand même un western à l'italienne, une série B d'action parmi tant d'autres, mais on est loin de l'aspect calamiteux des derniers films de Fulci, tournés pour la télévision avec deux sous. Fulci allait récidiver à deux reprises dans le genre western, avec Les Quatre de l'apocalypse et Silver Saddle, mais aucun des deux films en question ne retrouverait la hargne, la fougue et la jeunesse de Massacre Time. Howard Vernon |
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spéciale : ACROSS THE RIVER de Lorenzo Bianchini & LES
GOUFFRES dAntoine Barraud
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