EROTIC BAZAR - OLIVIA DEL RIO
La carrière de la brûlante chica passée au crible, 250 chroniques de films xxx dans 160 pages couleurs, en précommande...           lire

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The LAST WHORE HOUSE ON THE LEFT - Fred J. Lincoln, 2004

Fred J. Lincoln (aka Weazel Padowski) acteur culte du film THE LAST HOUSE ON THE LEFT et grand réalisateur XXX, nous présente ce film hommage... Nous le retrouvons en compagnie d'Otto Bauer (célèbre acteur porno) comme narrateurs. Ils nous présentent quelques 5-6 séquences de qu'est-ce qui pourrait arriver aux Scream Queen de certains films d'horreur si le réalisateur n'aurait pas l'infamie de dire CUT.

De plus, ils nous montrent qu'est-ce que nous, spectateurs et/ou acteurs, devraient faire pour essayer de prendre avantage de certaines situations de films de peur pour rassurer les comédiennes et puis ensuite obtenir du sexe facile (Blow Job, Anal, etc.) !

Comme situations, nous avons...

- La fille apeurée par le bruit strident de vitre cassée.

- La fille dans la douche.

- 2 jeunes femmes au bord d'un lac.

- 2 jeunes filles autours du feu dans un camping.

- La fille pris dans un immeuble en feu.

- 2 filles un peu trop seules dans un lit !

Par exemple, au sujet de la fille enfermée dans un immeuble en feu, il nous incite de ne pas faire la même erreur que tous les pompiers font... C'est à dire de ne pas immédiatement la sauver en la sortant du feu mais plutôt de prendre bien notre temps pour la baiser bien comme il faut avant de la sauver même si la maison continue de brûler! Bref, vous voyez un peu le genre de situations pratiques! Ce film est un guide génial! Puis, si on entend une inconnue prendre une douche avec la porte de sa maison ouverte, il nous est recommandé de se vêtir en policier et d'aller la rejoindre dans la douche en prétextant faire une ronde et lui dire que la situation est sous contrôle. Les actrices de ce film sont de vraies beautés et les décors pourraient facilement être ceux de vos films d'horreur préférés. Fred J. Lincoln est un réalisateur de talent et ce film ne s'en porte que mieux. Black Knight

LET ME DIE A WOMAN aka MAN TO WOMAN - Doris Wishman, 1978, États-Unis 

Quand la mère Wishman, reine de la sexploitation débordante, se penche sur le phénomène des transsexuels cela donne LET ME DIE A WOMAN, un documentaire sans concession louchant gravement du côté du mondo crapuleux. Ainsi nous présente-t-elle une série de transsexuels, pour la plupart des hommes devenus femmes, se confiant à sa caméra en faisant part de leurs désirs et de leurs craintes que ce soit avant ou après l'opération. Le Dr. Wollman, un type tellement bardé de diplôme qu'on est en droit de se demander s'il est bien réel, nous fournit les explications psychologiques du phénomène en lisant maladroitement son texte sur des cartons avant de passer à la problématique physique en nous entraînant directement au coeur d'une opération chirurgicale une fois passées les questions hormonales. Scène de voyeurisme relativement éprouvante, nous assistons à l'ablation d'un pénis à coups de bistouris et sa transformation peu délicate en vagin. Pas franchement réjouissant. Le moment est venu de passer aux confessions de ces nouvelles femmes et de leur premier rapport sexuel souvent douloureux, le tout illustré par des mises en scène dans lesquelles les transsexuels se retrouvent au lit avec des acteurs de X comme Harry Reems et Vanessa Del Rio.

LET ME DIE A WOMAN est probablement le premier documentaire consacré aux transsexuels et sans aucun doute le plus cru graphiquement parlant. Comme à son habitude Doris Wishman signe ici un film au montage par moment maladroit et aux propos prétextes à quelques scènes perturbantes sans jamais se soucier de la qualité du "jeu" de ses protagonistes, ce qui donne par moment un aspect involontairement comique à certaines scènes abordées sur un ton des plus sérieux. A voir pour qui n'a pas froid aux yeux. Kerozene

LILITH - Ovidie, 2001, France 

Lilith rejoint sa copine dans un donjon du sexe à Paris. Agressive et peu intéressée au départ, elle descend les marches en direction d'un monde de SEXE où ses pulsions sexuelles la conduiront vers son émancipation de femme moderne.

Produit par Marc Dorcel, Lilith est un HARD tourné en vidéo des plus sympathique. Même s'il s'agit d'une œuvre assez mineure... . Les cadrages et les éclairages sont soigné et Les acteurs ont de véritables rôles de composition (supérieur à la norme courante du genre des années 2000) et il y a au moins une certaine scénarisation. L'emploi de la capote est souligné au trait blanc et Ovidie elle-même est absente du casting. La descente de Lilith (référence au personnage de la mythologie) vers le donjon du sexe fait évidemment penser à Alice et à son voyage initiatique. La meilleure scène est celui de la " bouffe " de fruits et plusieurs cadrages ressemblent vraiment à un certain cinéma fantastique. Une curiosité des plus agréable à visionner même si c'est court : 1h05. Black Knight

LOLITA 2000 - Cybil Richards avec Jacqueline Lovell, 1997, États Unis  

Film à sketch érotique n'hésitant jamais à s'attarder sur les plastiques avantageuses de ses interprètes, LOLITA 2000 nous montre Lolita, une rebelle du futur ayant volé à la "société" des données vidéo dans le but de les diffuser dans la galaxie. Un flash back nous la montre bosser pour la "société", son job: effacer ses données subversives, dont une vidéo d'une bonne soeur jouant de la  gratte électrique dans un asile. Puis elle tombe sur une scène de copulation, se tripote et décide de garder la copie, elle devient ainsi une rebelle. La rebelle nous montre ainsi 3 récits érotiques de science-fiction: Le premier raconte l'histoire d'une superbe femme qui a des cauchemars. Après hypnose, on apprend qu'elle fut capturée par des extras-terrestres belliqueux tout verts qui l'ont observée se faire mettre par un prisonnier  mâle. La deuxième: une pilote de cargo stellaire se fait capturer et emprisonner sur un prison planétaire où la gardienne est une sale gouille habillées en SS. Quand elle part de la planète, on a le droit à un plan de vaisseau spatial. Pour finir, le dernier fait très TWILIGHT ZONE et montre un quidam qui passe des années 90 aux 50's ou deux jeunes baisent sur une banquette de resto sur du Elvis, puis dans une époque à la MAD MAX ou deux miss qui doivent se battre finissent par se lécher la touffe au grand désespoir des spectateurs. Et pour finir, il se retrouve dans une caverne à culbuter deux femmes des cavernes. Bref, beaucoup de belles filles, des décors rigolos, de la SF prétexte à un déshabillage intempestif. Kerozene

MADAME CLAUDE aka The French Woman - Just Jaeckin 1977, France, 1h50?.

Madame Claude (Francoise Fabian) est selon ses propres mots une "enquiquineuse". Patronne d'une boîte à putes au service des riches et puissants de ce monde, elle collectionne les protecteurs et les "jeunes filles bien" qui ne rechignent pas devant l'excès de défonce. Elle forme une petite nouvelle (Dayle Haddon) en se débattant avec la CIA dans une histoire compromettante déclenchée par un jeune photographe à scandale (Murray Head) qui ne dédaigne pas de temps à autres se farcir des péripatéticiennes sans payer. Ouf ! Les riches se tapent de jeunes gourdes, les dentistes sont nymphomanes et les restaurateurs jouent les gros bras. Bienvenue dans le Paris de Jaeckin...

Il est facile de deviner que le réalisateur hollandais aimerait bien qu'on le considère comme un nouveau Zulawski. Seulement, il a du chemin à faire. L'intrigue de MADAME CLAUDE est confuse, et sa confusion "étudiée" ne sert aucunement l'atmosphère. Les scènes inutiles se succèdent, les intrigues secondaires ne mènent nulle part, et la nudité gratuite abonde. Loin de moi l'idée de m'en plaindre, mais on en fait ici un peu trop pour que ça ne soit pas criant et douteux. Les demoiselles sont jolies, et il est à déplorer que parmi cette abondance de chair nue ne se retrouve pas celle de Francoise Fabian, Madame Claude en personne. Du côté masculin de l'ensemble, on a droit à un très jeune Murray Head qui semble un peu confus. Sa dernière réplique est d'ailleurs bien de circonstance : "Pourquoi moi ? J'ai rien fait !" Se plaint-il de son rôle ? Klaus Kinski apparaît brièvement dans trois scènes, interprétant un millionnaire oisif et fêtard. Sans doute fut-il fidèle à sa devise de l'époque "le plus gros cachet et la présence la moins exigeante"... On a droit à une idéologie douteuse alors que Jaeckin s'acharne du début à la fin pour nous présenter la prostitution de luxe comme un caprice fort plaisant où tous les messieurs ils sont gentils. Reste un récit typiquement "euro trash art" comportant quelques bonnes scènes, quelques bonnes lignes de dialogue, et énormément de talent dramatique gaspillé. Ah oui, et une trame sonore bien sympa signée Serge Gainsbourg. Ah oui, et la présence de Pascal Grégory, mais je l'ai pas vu passer, ah bon. Orloff


Claude Janna

MAISONS CLOSES - Lucien Hustaix avec Andrea Gray, Claude Janna, Richatrd Lemieuvre, 1975, France

On prend les même après "la sucette", et on recommence!

Cette fois ci le vieux est un magnat du commerce plein aux as qui veut profiter de l'absence de sa femme en voyage, pour se faire le tour des bordels de Pigalle

Le problème c'est que deux clodos vont l'agresser, pour lui piquer son identité et prendre sa place dans sa maison.

Il se retrouve alors clodo à sont tour, et fait la rencontre de "Clodomir" (le magistral moustachu des goulues et de la sucette), un sorte de hippie-clodo rigolo, qui va l'héberger chez sa copine tenancière d'un bordel.

Le gars va d'ailleurs s'y sentir s'y bien, qu'après avoir retrouvé son identité, il va finalement prendre à son tour des vacances avec ses nouveaux copains du bordel.

Film assez dingue encore une fois, une descente dans les enfers du kitsch, du cabotinage, et du porno (de temps en temps). Encore une fois, plus de non-hardeur à l'oeuvre, et le visionnage vaut le coup rien que pour cet "acteur" moustachu (difficile à identifier d'ailleurs), et qui évite toutes les scènes hards jusqu'à simuler une scène de pénétration avec ses deux mains lors d'une partouze!

Incroyable le mec!

A voir, pour ceux qui arrivent à le trouver... Franfran

MAÎTRESSE - Barbet Schroeder, 1976, France 

Un film sur le sado-masochisme avec Bulle Ogier et Gérard Depardieu.

C'est l'histoire d'un jeune homme qui va s'éprendre d'une prostitué pratiquant le sadomasochisme extrême (une "maîtresse"), avec quelques scènes très réalistes et tournées avec de "vrais" clients. L'ambiance du film est toutefois agréable et convenue, ce qui donne aux activités SM une allure "normale" et plutôt esthétique.

Ajouté à cela la beauté naturelle et adolescente de Bulle Augier qui fascine plus que ne révulse. 

Bon film. Franfran

La MARQUISE VON PORNO - Claude Pierson, 1977, France

Un mec qui sort d'on ne sait où - nous ne le saurons jamais - suit une domestique en jupette jusque dans un boisé, et lui met la main aux fesses. Quand elle lui demande s'il a perdu quelque chose, il lui répond : "Moi, rien, mais toi, aurais-tu perdu ta virginité ?". Copulation s'ensuit, sur une musique plutôt inappropriée qui donne le ton : ce sera bizarre ou ce ne sera tout simplement pas.

On découvre par la suite que le type, plutôt curieux et prompt à sodomiser tout ce qui bouge sans prévenir, découvrira l'univers extrême de la Marquise Von Porno, une bourgeoise dédaigneuse et nymphomane qui claque des doigts comme bon lui semble et qui aime bien être témoin des turpitudes sexuelles de son entourage.

On considérait avoir tout fait, à l'époque, en matière de pornographie. Il est probable que Pierson voulait ici se démarquer en écrivant un scénario sans queue ni tête, et en dirigeant le tout de manière plutôt floue, avec tout le métier qu'on lui connaît.

Les dialogues sont surréalistes, souvent sans rapport direct avec ce qui se déroule à l'écran, créant une impression de décalé. On a droit, pendant les scènes de fellations goulues, à une voix basse - celle d'un fantôme, apprend-t-on plus loin - qui crie : "Châtiée, tu seras châtiée !". Car la Marquise, pas fine, garde dans son grenier des garçons et des filles qui lui servent d'esclave sexuels, et qu'elle traite ma foi plutôt arbitrairement.

Dans le rayon des étrangetés, on a entre autres droit à un transsexuel aux implants complètement asymétriques, à un type qui se suce lui-même - quelle souplesse ! - et à un claquage de droit effréné de la Marquise qui fait changer le décor ou la position des acteurs dans la scène, astuce de montage qui fait dévier l'attention du spectateur et évite la monotonie répétitive des scènes de sodomie à la file.

On arrive au final en face d'un porno avec une ambiance franchement pas très érotique, faisant office de curiosité d'époque et de testament de la folie de Pierson, qui était destiné à beaucoup plus que la carrière qu'il a eue. Orloff

 

 

Les MILLE et UNE PERVERSIONS de FÉLICIA aka Felicia, 1001 perversions of Felicia, aka Félicia, graine de vice - Max Pécas, 1975, France, 97m

Fraîchement arrivée d'Australie, une jeune adolescente (Béatrice Harnois, que l'on a pu admirer dans un summun du porno européen: "Pussy talk" de Claude Mulot) vient passer quelques semaines à Deauville en France chez un couple d'amis de sa mère. Tout va pour le mieux pour cette paire d'amoureux qui file le parfait bonheur. Lui est professeur, elle, photographe de mode. Réfractaire à tout bon sens et impatiente de connaître la "vraie vie", l'adolescente va très vite semer la pagaille et le doute dans les habitudes du couple marié.

Le thème de l'ingénue perverse, traité plus souvent qu'il n'offre vraiment de différentes possibilités, donne ici naissance à un agréable divertissement érotique, plus soigné qu'à l'accoutumée, signé Max Pécas (Je suis une nymphomane. Il est toutefois clair ici que rien ne brille différemment sous le soleil ; le film se contente plus souvent qu'autrement à étaler une après l'autre des situations et des agencements sexuelles probables, mais un soin évident apporté dans la réalisation se manifeste régulièrement dans des cadrages joliment photographié par Roger Fellous, collaborateur de Jean Rollin. L'application se fait surtout sentir par l'utilisation de travellings et d'avant-plans efficacement orchestrés. Comme il est d'usage, le charme des comédiennes se déploie énergiquement à plusieurs reprises; des fellations se prodiguent dans la cuisine, des baises aquatiques dans la piscine, des séances de photo où la photo n'a plus de réelle emprise, la masturbation qui se répand fiévreusement comme la grippe espagnole, les mains et les bouches s'aventurent où il faut etc. La bonne logique quoi. On boucle tout ça, suite au départ en avion de la jeune fille émancipée, par la rencontre dans le parking de l'aéroport du couple avec un jeune adolescent  éphèbe! Mais ça, pour nous pauvres hétéros, ça nous intéresse moins. Ce que sans doute Pécas a aussi remarqué car il a eu la décence de mettre sa pancarte "Fin" avant que ça recommence. héhé! Comte Porno

Deux versions de ce film existent : l'une d'entre elles est simplement érotique, l'autre, pornographique. Celle que j'ai vue est la première, très soft, pour 1975. Ce n'est guère plus méchant qu'Emmanuelle, par exemple. Il faut dire que Max Pécas était considéré comme un réalisateur bourgeois et de droite, et ses films, à l'instar des premiers Denis Héroux, finissaient invariablement par un propos extrêmement moralisateur et conservateur.

Sans humour ni facéties, le présent film adopte un ton grave, plus léger toutefois que celui de Luxure, réalisé dans la foulée. Comme souvent chez Pécas, la photographie remarquable donne lieu à quelques belles images. Le film comporte d'ailleurs une étonnante et inventive scène érotique sous-marine. Le ton, plutôt intimiste, se rapproche de l'étude de moeurs dramatique, mais l'approche mi-psychologique, mi-érotique " populaire " (de même que la réputation de Pécas) l'empêchent d'accéder au statut d'oeuvre de répertoire. Le propos se fait cette fois moins réactionnaire, mais le manque d'audace rend cependant ce petit film aussi peu dangereux que ses précédentes productions. Howard Vernon

Paul et Gabrielle sont un couple de bourgeois français tout à fait heureux, vivant dans le midi et ayant chacun un bon boulot et un physique enviable. Ils ont une vie sexuelle tout à fait épanouie, baisant comme des lapins chaque fois qu'ils en ont l'occasion. Ils acceptent d'héberger pendant quelques semaines la fille d'un couple d'amis, Félicia, pour des raisons qui ne sont pas précisées. Celle-ci arrive de Londres et est tout un cas : elle n'aime rien, ne sourit jamais, et semble plutôt mécontente d'avoir été envoyée en France. Toutefois, elle dissimule tout un tempérament, et un appétit sexuel inhabituel, comme ils le découvriront à leurs dépens !

Pécas, fantaisiste. Pécas, moraliste. Pécas, peintre des moeurs bourgeoises imaginaires, idéaliste sexuel, auto-proclamé roi du navet, signe ici une oeuvre qui est considérée comme "majeure" dans sa trouble filmographie. Il est vrai que la compétition n'est pas féroce, que ça soit du côté de sa trilogie St-Tropez ou de ses comédies populaires à la ON N'EST PAS SORTI DE L'AUBERGE... Mais il est toujours sympa le Max, ne se prend pas pour un autre, et est loin d'intellectualiser sa démarche, ce dont nous lui sommes hautement reconnaissants.

Le style visuel de l'ensemble demeure conventionnel, dissimulant avec soin tout ce qui aurait pu passer pour du "hardcore" à l'époque, avec toutefois quelques exceptions pour les scènes de lesbianisme, qui tombent dans le légèrement plus "osé". La photographie est bien entendu superbe, ce que ma copie granuleuse et dégénérée ne m'a pas pleinement laissé apprécier !

La progression du récit est centrée sur les découvertes sexuelles et l'ardeur de Félicia qui se développe de scène en scène, alors que la diablesse manipule, affole et taquine tout ce que ses hôtes comptent d'amis et de connaissances. Certaines scènes sont fort plaisantes et habiles, tandis que d'autres s'étirent inutilement, mais c'est là le lot de tout film "érotique" de bonne famille. Félicia, à la plastique imparfaite mais fort agréable à l'oeil, est interprétée par Rebecca Brooke, spécialisée dans l'érotisme européen et populaire grâce à ses airs de petite fille. Elle a aussi joué pour Metzger dans THE PUNISHMENT OF ANNE...

Jean Roche, qui est tout en muscles en aime mettre en valeur son poitrail avec ses chemises constamment déboutonnées, fait un mari "moderne" presque parfait. Il est aussi apparu dans un Russ Meyer, WILD GALS OF THE NAKED WEST, en '62, et dans PRENEZ LA QUEUE COMME TOUT LE MONDE de Davy en '73. Un Davy pour lequel il est apparu, en '76, dans le documentaire LES PORNOCRATES, intéressante réflexion sur le cinéma X de l'époque.

Béatrice Harnois, sa femme dans le film, a elle aussi une feuille de toute impressionnante, ayant fait ses débuts dans LÈVRES DE SANG de Rollin, puis dans LE SEXE QUI PARLE de Claude Mulot... Elle aussi est apparue dans l'oeuvre de Davy, au cours d'une courte carrière dans la porno, dans EXHIBITION ('75) et LES PORNOCRATES, encore !

LES 1001 PERVERSIONS DE FÉLICIA est donc un Pécas essentiel, loin de l'érotisme "de luxe" d'un Metzger ou d'un Borrowicz, mais légèrement plus raffiné que les pornos "à la chaîne" qui sortaient à l'époque. Et beaucoup plus intéressant que les comédies estivales qui allaient clore la carrière du bonhomme, regretté porte-parole du français moyen et de sa sexualité épanouie et joyeuse, maître des glorieuses rediffusions de vacances, et roi incontesté de la morale à deux balles. Orloff

Ms MAGNIFICENT aka SUPERWOMAN - Maxwell Fry avec Desiree Cousteau, Jessie St. James, Holly McCall, Liza Dwyer, Sharon Kane. 1979, 81m

Voici les aventures coquines de Holly McCall, Ms Magnificent, qui vole vers la Terre à la recherche de son petit ami kidnappé par la méchante Kreeta Borgia. Pour donner le ton, pendant que Kreeta a de la difficulté à trouver un stationnement pour son vaisseau, Holly va empêcher un homme de se suicider en se jetant en bas d'un building en lui offrant son corps, ce qui va effectivement le distraire. Holly travaille, tenez vous bien, dans un journal avec des certains Lois et Clark qui se mêlent de tout et de rien. Comme tout ce beau monde se fait kidnapper tout à tour par les vilains, le vaisseau dans le parking de Burbank attire l'attention, ils ont tous le même réflexe, proposer une session torride pour changer les idées des ravisseurs.

Ne vous surprenez pas si on voit constamment de la peinture sur la pellicule pour masquer ce qui devait être le logo de Superman, s'en est ridicule, mais DC Comics n'.entendait pas à rire à cette époque, pas plus qu'aujourd'hui ! C'était comme on dit une autre époque ou les films pour adultes étaient plus souvent qu'autrement de franches rigolades entre hommes et femmes bien sexy. Rien de bien exceptionnel dans le registre des positions cataloguées, ca parait plutôt inoffensif aujourd'hui, mais la bonhommie et la joie de vivre de l'exercice est communicative. Il est beaucoup question d'un certain quatorze pouces qu'Holly veut récupérer. D'ailleurs notre suicidaire n'a qu'à se jeter en bas de l'immeuble si ca lui chante, Holly retrouve son fiancé et s'en fiche complètement, y a des limites à la bonté ! Mario Giguère

NEW YORK WILDCATS - Johnny Crash avec Chelsea Mundae, Misty Mundae, Ruby Larocca, 2005, États Unis, 46m

Court-métrage offert en complément de SWEDISH WILDCATS dans la collection Retro Seduction de Seduction Cinema. Une maison de prostitution de luxe voit arriver leur "protecteur" qui demande une augmentation de tarif exorbitant. Madame se prépare donc à fermer son établissement, mais en cette dernière soirée ou les plaisirs de ses belles sont mis à l'enchère, elle mijote une vengeance.

Cette mince excuse de scénario est au moins présentée avec un souci d'esthétisme bienvenu. Les effeuilleuses sont maquillées en chat, en serpent ou en oiseau avec un soin et une présentation fort plaisante. Mais c'est vraiment tout, À moins que les scènes toujours soft ne prennent preneur. Misty Mundae est particulièrement jolie, mais comme elle l'avoue pour BITE ME, l'effeuillage n'est pas vraiment non plus son point fort. John Fedele en mafioso défoncé n'est pas plus subtil que d'habitude. Mario Giguère

NIGHTMARE MUSEUM - 2006, États Unis, 64m

Il est question d'un méchant robot, Commander X et de son compagnon robot, Nightmare, et d'un arbre à bagels censé détenir un pouvoir de destruction infernal. Mais là n'est pas tout à fait la question, des ninjas ont volé l'arbre à bagels et les Erotic Avengers vont aller les combattre... et leur faire l'amour comme des bêtes, malgré qu'ils sont en plastique.

De longues scènes interminables de fornication entre poupées Barbie et Ken sur fond digital. Pour une rare fois, j'ai regardé en accéléré la plupart du temps. Je me demandais si le film n'était pas une dénonciation par l'absurde de la déshumanisation des corps engendré par l'industrie pornographique. Mais lorsque dans un final ou les robots, tout à coup géants, combattent à coups de rayons, j'ai laissé tomber cette hypothèse car cette séquence est elle aussi... interminable. Voyez la bande annonce et vous aurez tout vu.

www.youtube.com/watch?v=pi1EETM1Ijo   Mario Giguère

NOTHING TO HIDE 3 - JUSTINE'S DAUGHTER - James Avalon, photographie : A.C. Freemont, montage : Gabrielle Kratz. Interprètes : Gwen Summers, Herschel Savage, Melissa Hill, Caroline Pierce, Inari Vachs et Flower (ça c'est du nom). 1998, États Unis. 100min

Arielle est une grosse salope (ou bien, c'est une femme réservée et extrêmement amoureuse de son Judd de fiancé, mais ça, on ne le saura peut-être jamais... à moins de se tapoter Justine 1-2) qui, lors d'une dernière randonnée sexuelle en bagnole (je dis ça... mais... je n'ai pas vu le début... alors, il n'y avait peut-être pas de relations sexuelles... par contre, une chose est sure, il s'agirait d'une chouette introduction) se tape de plein fouet une automobile sur la gueule. Dès lors, la petite nymphette coincée (ou hyper-salope) entre dans un profond coma où elle revit de vieilles escapades vénériennes ; ou bien ne s'agiraient-ils que de nébuleux fantasmes inavoués ? Arielle, à la toute fin, fait une branlette avec ses longs gants noirs et couine de ravissement lorsque son petit nez minois est visé par une marée de sperme liquide.-

Le cinéma américain de nature érotique revient en grande pompe dans ce suspense métaphysique inspiré de l'impénétrable David Lynch. La vidéo est un joli procédé de langage filmique mais on n'eut pas, ici, cru bon d'y recourir. Qu'à cela ne tienne, les auteurs de Justine 3 (mais où sont donc nos 2 premières Justine ? Suspendues à même le pénis intergalactique de Flesh Gordon ?) s'offrent des moyens d'expression résolument cinématographiques : ralentis, ralentis et heu... ralentis qui s'unissent à des plans poitrines particulièrement éloquents. Une bande musicale signée par un inestimable plagiaire de Chopin, une fracassante scène hallucinatoire (où des nains se font tailler bon nombre de pipes) et des interprètes au gros talent contribuent au triomphe artistique de cette pure réussite qui aura contribué (volontairement ou non... mais, ne nous mêlons donc pas de politique) à de nombreux génocides et déportations de masse.-

Cote Médiafilm : 2 (remarquable)

Valeur morale : Des images aguicheuses peuvent heurter la sensibilité érectile.

(2) JUSTINE 3

É.-U. 1998. Drame de cul de J. Avalon avec Gwen Summers, Herschel Savage et Melissa Hill.- Suite à un accident de voiture, une jeune femme à la personnalité vaseuse s'effondre dans le coma où elle vit divers épisodes sexuels.- Thème insolite faisant référence à la série télévisée des années 1990 " Twin Peaks " produite par le cinéaste David Lynch. Traitement vicieux et débauché engraissé d'une palpitante étude de comportements humains. Mise en scène admirable bichonnée de retours en arrière merveilleusement chouettes. Culbutes et cabrioles dans le jeu des comédiens.-  Choucroute Melba

The NUDE PRINCESS aka PARTIES DECHAINEES aka LA PRINCIPESSA NUDA - Cesare Canevari, 1976, Italie

Des industriels italiens soucieux de se refaire une santé financière tentent de faire le deal du siècle avec le gouvernement dictatorial d'un pays imaginaire d'Afrique noire. Et c'est la princesse Mariam (Ajita Wilson), belle et plantureuse maîtresse du dictateur en place, qui se déplace pour mener à bien la transaction. Si tous les industriels se décrochent la mâchoire à la vue des longues jambes effilées de la gonzesse, ils sont loin de se douter qu'elle n'est en fait que le fruit de manipulations perverses de son "maître". Ce n'est qu'après avoir participé à une partouze sous LSD sur des rythmes de percussions africaines qu'elle se rend compte de sa situation...

THE NUDE PRINCESS est officiellement le premier film du transsexuel Ajita Wilson... George Wilson à l'origine, les coups de bistouris et le rapiéçage l'ont transformé en une femme fatale dont la masculinité originelle n'est peut-être trahie que par les cicatrices laissées par l'insertion de ses implants mammaires. Mais là n'est pas le principal intérêt du film bien évidemment. Non, nous ne sommes pas là pour parler des problèmes d'identités sexuelles de notre actrice principale, mais d'un film qui n'hésite pas à pointer du doigt la bassesse des capitalistes radicaux prêts aux pires associations pour engraisser leur compte en banque. Ici, les industriels italiens tentent de faire croire au peuple italien que leur futur associé est loin d'être l'auteur des génocides que l'ont tentent de lui faire porter, qu'il s'agit d'un homme cultivé ayant du goût... alors qu'il n'en est rien bien évidemment. Sans surprise, Canevari ne s'attarde pas bien longtemps sur ce sujet, bien qu'il reste constamment sous-jacent, et préfère miser sur les quelques scènes de nu que contiennent son métrage, ses relations saphiques plus suggérées qu'autre chose et le spectateur, lui, retiendra principalement les scènes d'orgies psychédéliques au milieu desquelles on peut observer un nain sauter entre les corps enlacés (?!).

Côté casting, le jeu pas toujours convaincant d'Ajita Wilson est compensé par Tina Aumont et ses aisselles poilues en assistante amoureuse de la gazelle noire mais qui finira dans le lit de Luigi Pistilli qui incarne ici un reporter buvant des doubles whiskey du début à la fin sans jamais devenir saoul. THE NUDE PRINCESS est une série B distrayante, un sexploitation un brin timide avec une musique 70's de rigueur et possédant quelques scènes psychédéliques réussies, mais aussi quelques longueurs et banalités. L'ensemble possède une tenue de bonne facture, ce qui peut surprendre de la part de l'auteur de GESTAPO'S LAST ORGY. Quant à Ajita Wilson, dont tout le monde s'était mis à parler à l'époque de la sortie du film, elle continua sa carrière en sombrant dans d'obscurs films d'exploitation pas toujours fameux et des pornos plus ou moins intéressants. Néanmoins sa carrière a connu quelques exceptions comme le SADOMANIA de Jésus Franco ou le FEMMINE INFERNALI d'Edoardo Mulargia. Kerozene

Les NUITS CHAUDES DE JUSTINE - Patrick Aubin alias Jean-Claude Roy avec Jean Montagne, Michele Barton, Nadia Kapler- 1976, France

Presque exactement le même sujet que pour "Attention les yeux". Un réalisateur plutôt "classique" se voit contraint (problème d'argent, etc. ... ce qui ne  devait pas être loin de la réalité à l'époque) de réaliser un porno.

Le film de Aubin, pornographe pionnier bien connu, est moins axé sur les gags, mais développe plutôt une suite d'images incongrues, tantôt réelles, tantôt échappées de l'imagination du réalisateur (Philippe Geste) qui cherche à tout pris à trouver de bonnes idées pour son film.

Il trouvera sur son chemin une ingénue perverse du nom de Justine (tiens tiens...) qui va lui "débloquer" ses rêves et ses fantasmes les plus fous!

Un essai soft assez réussi, sans être vraiment indispensable...  Franfran

Les ONZE MILLE VERGES - Eric Lippmann, avec Florence Cayrol, Mario Game, 1975, France

Célèbre film érotique de la belle époque, on retrouve ici tous ingrédients nécessaires pour passer un bon moment.

Un jeune homme complètement frustré à cause de sa copine trop BCBG et surtout du fait qu'il bosse dans un bureau rempli de pin-up, se découvre le descendant d'un fameux prince roumain connu pour son libertinage.

Or une machination perverse menée par une jeune bourgeoise admiratrice du prince va le conduire à suivre la trace de l'ancêtre jusqu'à la finale damnation des onze mille verges.

Le film fait très fort en proposant une suite de scènes assez curieuses et sans temps mort, avec un humour parfois décapant comme la scène de bouffe entre la blonde incendiaire Martine Azencot et "la brute".

En résumé, une bonne histoire, de très belles filles, de l'humour, un chef-d'oeuvre du genre en somme! Franfran

The OPENING OF MISTY BEETHOVEN - Radley Metzger, 1976, États Unis

Dans un cinéma de Pigalle, le Dr. Seymour Love (Jamie Gillis) - expert en sexologie mondialement réputé - rencontre la jeune Misty Beethoven (Constance Money), prostituée naïve et un peu vulgaire qui tripote le haricot d'un septuagénaire déguisé en Napoléon. Love lui propose d'en faire la fille la plus sexuellement irrésistible de la planète, ce que la belle accepte non sans une certaine hésitation... Elle entame alors une formation draconienne dans la belle propriété bourgeoise du Dr. Love et apprend l'art délicat de la fellation, des caresses et - en un mot - de l'amour! Une fois rôdée, elle passe alors le test ultime: celui de séduire un galeriste homosexuel qui n'en reviendra pas! La séductrice se montre d'ailleurs tellement adroite que l'homo vire de bord et passe hétéro! Love n'est pas peu fier de sa création et il ne s'en cache pas, s'appropriant tout le mérite tout en se moquant de la pauvre Misty fréquemment humiliée devant les admirateurs du sexologue frimeur en pleine orgie. Mais ces railleries ne cacheraient-elles pas de plus nobles sentiments?

Belle - et libre - interprétation comique du mythe du Pygmalion par un Radley Metzger inspiré et dissimulé ici sous le pseudo d'Henry Paris. Ce classique fut largement célébré en son temps puisqu'il rafla plusieurs prix de la part de l'Adult Film Association of America, à savoir meilleur film, meilleur réalisateur et meilleur acteur pour un Jamie Gillis qui bénéficie ici d'un rôle qui prouve que ce mec n'était pas qu'un tringleur hors pair, mais aussi un comédien véritablement talentueux. Il faut dire que le budget du film était plutôt confortable, avec tournage à Paris, Rome et New York, les décors sont soignés, les acteurs et figurants nombreux, pour un porno c'est carrément une superproduction et Metzger en fait bon usage et sait rendre son film plaisant jusqu'au bout en dosant savamment les scènes de comédie avec les scènes de sexe. Les scènes mémorables ne manquent pas, comme les trajets en avion dont la première classe permet aux passagers privilégiés de profiter des services spéciaux de l'équipage, de même que les dialogues aux petits oignons pour le coup si bien écrits que certaines sorties n'auraient pas fait tâche dans un film de Woody Allen! Si vous avez des doutes, vous savez ce qu'il vous reste à faire... Kerozene

LES ORGIES DE MESSALINE - Joe d'Amato avec Kelly Trump( Messaline), Olivia Del Rio (l'esclave), Hakan Belkiran

A la fin sanglante du court règne de Caligula, Claude son oncle est nommé empereur. Cette distinction lui permet de célébrer ses noces avec Messaline sa superbe cousine, qui s'en réjouit.

Mais elle doit bientôt déchanter, Claude tout à ses nouvelles fonctions ne semble plus porter la moindre attention à son épouse, mais uniquement à son "mémoire" sur la civilisation étrusque. D'une nature incandescente, Messaline multiplie les aventures avec sa propre garde, puis, avec la complicité d'une servante elle se rend dans une taverne afin d'assouvir ses désirs avec des brutes avinées, avant de terminer ses joutes sexuelles avec les esclaves de la femme répudiée par son mari.

Dénoncée, elle se venge de "l'âme damnée" de Claude en le séduisant puis en l'accusant de l'avoir violée. Elle connaîtra les joies d'une idylle véritable dans les bras d'un fougueux centurion.

Dû au roublard Jo D'Ambato, ce film est l'un des  derniers rejetons d'une longue lignée un moment bénie ( des Dieux): le "pornopeplum", sous genre apparut dans le giron du fameux et paroxystique "Caligula" de Tinto Brass, qui nous a valu de nombreux avatars mettant en scène les personnages les plus cruels ou les plus extravagants de l'empire romain qui n'en a  pourtant pas manqué: à savoir Caligula, Néron,Tibère et consorts!

Sachant pertinemment que l'érotisme et le sanglant sont les deux mamelles du péplum, et ce depuis ses débuts avec son cortège de danses des sept voiles et ses supplices byzantins, certains trublions vont explorer cette voie jusque dans ses derniers retranchements et offrir des spectacles dérangeants mêlant allègrement tout l'éventail des pratiques amoureuses aux sévices les plus extrêmes, Joe d'Amato est de ceux là. Mais si le gore est particulièrement jouissif, il s'avère dans la grande majorité des cas (?) assez peu excitant.

Logiquement on évitera dorénavant toute incursion trop "malsaine"et l'on se bornera à peindre des copulations de "bon goût", c'est cette ligne de conduite que s'est fixé d'Amato en se consacrant exclusivement au porno dans la dernière partie de sa carrière. Même expurgées, ses productions conservent sa "patte ", filmée en 35 mm, plans séquences parfois très longs en plan fixe, goût pour les trognes, pour les actrices toujours belles et non siliconées, prédilection pour les sujets historiques et le pastiche comme le prouvent des titres tels que "sexe à Venise","homo erectus"ou encore "les sexe mercenaires"avec Rocco Brynner.

C'est amusant certes, mais très vite lassant, y compris lorsque l'on s'attelle à dépeindre les moeurs d'une putain impériale ; Ceci dit malgré leurs platitudes certaines scènes sont efficaces, Kelly Trump gémissant, les yeux mis-clos, un pectoral d'or battant au rythme des roulements d'une poitrine somptueuse ou Olivia del RIo impeccable fellatrice comblant un esclave, sont de toutes beautés.

Le reste est filmé mais inexistant !         

Saluons tout de même au passage la vitalité animale de la vorace Messaline Valeria, qui mène une vie impérialement dissolue depuis ses débuts sur et sous la toile, en 1910 avec Stacia Napierkowska dans le rôle titre, et qui a connue pas moins de seize aventures, dont d'Amato avec "Messaline orgasme impérial "en 87 avec Tiffany Roussos et ces "orgies"un peu étriquées, aura été jusqu'à présent le dernier chantre . Marc le Houis


Marilyn Jess

PARTIES DE CHASSE EN SOLOGNE - Burd Tranbaree alias Claude Bernard Aubert avec Brigitte Lahaie, Marilyn Jess, Dominique Aveline, Gabriel Pontello

Encore un Tranbaree, encore un " Alpha France "  Véritable stakhanoviste du hard ayant pratiquement signé à lui seul, simultanément avec Kikoine, la quasi-totalité des x de la "grande époque" (fin 70 et début 80); On lui doit au nombre de ses réussites l'intéressant "la rabatteuse" avec l'inévitable( mais qui s'en plaindrait!) Brigitte Lahaie, ou elle pourvoit son amant en "chair fraîche", ou encore " les nymphomanes", film qui ne vaut que parce qu'il est un hommage passionné  au corps de liane de Serena.

En ce qui nous concerne, cette "partie( fine) en Sologne" est loin d'être un chef-d'oeuvre: la saison commence, madame la comtesse, veuve de son état, veut que tout soi prêt pour recevoir ses hôtes dans l'auberge solognote qu'elle tient, en compagnie de ses deux femmes de chambres et d'un garde chasse. Les convives arrivent enfin et durant leur séjour, goûteront autant des joies cynégétiques et de la table que de chassés croisés plus intimes.

Tranbaree, nanti d'un budget conséquent, nous sert un pastiche médiocre de"La règle du jeu" de Jean Renoir, notamment la fameuse scène du carnage des lapins, ici remplacés par des canards et des faisans d'élevage, qu'ont voit même l'espace d'un plan se poser à coté d'un des "vaillants" nemrods. Après un repas bien arrosé, tout ce beau monde joue à"la chasse aux dames".

Il n'y a pas grand chose à sauver dans ce film si ce n'est ce plan séquence ou le garde chasse se fait sucer au petit matin hivernal sur une barque au milieu du lac, la vapeur qui s'exhale de la bouche de l'offiçiante est propre à vous réchauffer le coeur, comme le dit si bien la comtesse prête à entrer en action dans un cabanon ". C'est pour qu'elle ne prenne pas froid! .." Quant à madame Lahaie, elle n'apparaît en fait qu'au deux tiers du film et dans une seule scène vite expédiée. Non, s'il faut terminer sur une note agréable, prenons la jolie performance de la non moins jolie "patinette" ( M Jess) adorable et malicieuse soubrette qui nous prouve, bien que ce ne soit plus à faire, qu'elle mérite son surnom !  Marc le Houis

Les PETITES ECOLIERES - Frédéric Lansac avec avec Brigitte Lahaie ( madame), Cathy Stewart (Susy), Alban Ceray (le prof), Dominique Aveline ( le surgé), Jane Baker ( Nathalie), Jacques Gatteau ( plombier), Celine ( Claudia), Guy Bérardant (le fiancé), 1980

Dans la saison 1981, Bruno Minard n'est pas tendre avec ce film( "jamais Lansac n'est tombé aussi bas") qui s'est pourtant révélé être la deuxième meilleure recette de l'année après Tranbaree. Dernier x de la grande dame du genre,

Brigitte La haie, qui avait débutée en 76 dans "parties fines" de Kikoine, et l'un des derniers hards français à être réalisé en 35 mm avec un budget décent. Ce film n'est pas un chef -d'oeuvre mais demeure bien plaisant.

"Madame" tient une maison, bientôt fermée par la police qui lui conseille ironiquement de se lancer dans l'enseignement. Le conseil est suivi à la lettre, et la "pension mimosas" est fière d'ouvrir ses portes à quatre jeunes filles, qui ne demandent qu'à se perfectionner dans les multiples déclinaisons amoureuses. Les élèves, particulièrement studieuses et appliquées, passent toutes leurs examens de fin d'année et une joyeuse fête vient clore leur scolarité. Pourtant l'école doit de nouveau fermer ses portes ; le commissaire laisse entendre "qu'il y a un malaise dans le cinéma."

L'histoire du x est jalonnée de quantités d'écolières vicieuses, de pensionnaires coquines, qui bien heureusement n'ont jamais l'air d'adolescentes niaises, mais de jeunes femmes bien au fait de la bagatelle.

L'action se déroule quasi exclusivement "en huis clos" dans la pension, avec de rares plans d'extérieurs en courtes focales à la Kikoine. La mise en scène est soignée, la photo donnant un halo éthéré à l'image, conférant ainsi une allure irréelle et sublimée aux corps des actrices.

Quelques scènes sont d'anthologie: B. Lahaie a l'allure de Xaviera Hollander( les lunettes) expliquant à ses élèves l'art et la manière du déshabillage, et la façon de gâter son partenaire, en précisant entre deux soupirs, qu'il ne faut surtout pas avoir honte d'exprimer sa joie! Sage conseil !

On a droit de même à un cours de langue, ou madame vitupérant la mollesse de Cathy Stewart( qui se rattrape par la suite) se met à l'oeuvre pour donner l'exemple, et c'est une splendeur; l'officiante s'active sur le prof Alban en de nombreuses roulades, titillements et toccatis, sous les yeux embués des spectatrices. Quoi d'autre encore ? Ah oui! Les seins de J. Baker et sa façon de s'en servir pour la plus grande joie du plombier qui, pour son" malheur", s'est trompé d'adresse ; il reste la fausse candeur de Claudia ( Cécile) et c'est à peu près tout. Les scènes d'examens sont pénibles, mais détail amusant, le bellâtre monolithique qui comble les élèves c'est Dominique St clair et les inserts "pénétrations " en contre plongée sont généreusement dues à monsieur Aveline; On  peut voir madame changer ainsi de robes un plan sur deux, ah! Riches heures ou l'on pouvait tout s'offrir ! Marc le Houis

PLEASE DON'T EAT MY MOTHER aka HUNGRY PETS aka LA PLANTE QUI AIMAIT LES FEMMES aka SEXPOT SWINGERS - Carl Monson, 1973, États Unis

Henry est un vieux garçon quarantenaire vivant chez sa mère et passant le plus clair de son temps à mater des couples forniquer en pleine nature ou dans leur voiture. Un jour, il fait l'acquisition d'une étrange petite plante qui semble lui parler. Rapidement, celle-ci atteint des proportions surprenantes et se voit munie d'une imposante bouche remplie de dents acérées. Henry, séduit par la voix féminine terriblement sexy de sa verte compagne, fait tout pour la satisfaire et donc pour la nourrir. Il la fournit ainsi en mouches, puis en grenouilles, puis en chiens pour finalement arriver aux êtres humains et en particulier les jeunes filles qu'Henry parvient enfin à faire monter dans sa chambre. Désespéré de ne pouvoir les culbuter avant qu'elles ne se fassent dévorer, il hésite à se débarrasser de sa plante...

Étonnante sexploitation produite par Harry Novak que voila. Profitant des nouvelles libertés frivoles attribuées au cinéma, PLEASE DON'T EAT MY MOTHER dépasse le stade de la polissonnerie érotique pour passer au stade de comédie fantastique softcore. Au milieu de cet attachant pastiche de LA PETITE BOUTIQUE DES HORREURS se trouvent donc des scènes totalement gratuites de copulation gaillardes occupant au bas mot les deux tiers du métrage. Ce qui donne l'occasion de découvrir la ravissante René Bond en action peu avant qu'elle ne se fasse une place de choix au sein de l'industrie pornographique. Henry, quant à lui, est interprété par Buck Kartalian, un acteur qui fit carrière dans le cinéma mainstream (LA PLANETE DES SINGES, JOSEY WELLS HORS LA LOI, THE ROCK) tout en faisant le zouave dans quelques films d'exploitation tels THE ACID EATERS ou OCTAMAN.

Production Novak oblige, le film est terriblement fauché. Mais il s'en dégage un charme indéniable, tant au niveau de ses drôles de personnages, comme Henry, sa mère, le vendeur de fleur homosexuel ou le flic au gros cigare, qu'au niveau des effets spéciaux rudimentaires. La plante carnassière sent le latex et la peinture à travers l'écran et témoigne d'un esprit bon enfant quelque peu naïf qui colle parfaitement à l'esprit général du film. Kerozene

PORN OF THE DEAD - Rob Rotten, 2005, États Unis, 100m

Essayez de vous imaginer une invasion de zombies façon DAWN OF THE DEAD, mais avec des zombies assoiffés, non seulement de Gore mais aussi d'HARDCORE SEX ! Et Le tout avec une bande sonore heavy metal de Impaled, Deicide, Exmortem, Decapitated, Gorerotted and Blood Red Thrown !

Le look des zombies est absolument repoussant. Ils ont le look de ceux des films de Bruno Mattei et ils ou elles hésitent surtout pas de tuer leur victime pendant ou même avant l'acte. le film bénéficie d'éclairages recherchés, d'effets de brume et d'une photographie tout à fait convenable. La qualité de la photographie est, pas contre, inférieur à celle des FANTOM KILLER, mais au moins, le film est plus gore et moins ennuyant que ceux de ce réalisateur.

De plus, les actrices sont belles et le gore est largement présent avec de merveilleux effets de Joe Casto. Notamment, il y a une horrible castration, qui est largement supérieur à celui de PORNO HOLOCAUST.

Le film se veut une agréable curiosité, sans plus. Mais si vous êtes un amateur de musique heavy metal, des films de zombies, de films XXX et de bons effets gore, peut être allez-vous aimer davantage ce cocktail spécial. Black Knight

PORNSTAR, THE LEGEND OF RON JEREMY - Scott J. Gill, 2001, États Unis

Et encore un autre documentaire sur une figure marquante du " cinéma X ". Ce type de films semble pulluler ces temps-ci. 

Cette fois, comme le titre l'indique, on interroge Ron Jeremy et ses proches, en plus, bien sûr, d'avoir droit à divers films et documents d'archives.

En bout de ligne, Jeremy semble être un bonhomme plutôt sympathique, en dépit de certaines limites (qu'il semble compenser... hum... ailleurs !). On découvre qu'il provient d'une famille assez aisée et qu'il commença sa carrière comme enseignant, avant d'être acteur dans des rôles peu probants. Puis, c'est le saut dans le cinéma pornographique où il joue dans un nombre de films ahurissants.

Clownesque et farceur, Jeremy tente de changer de carrière pour se consacrer désormais à des films mainstream. Malgré une foule de petits rôles dans différentes productions, il semble que son rêve ne soit pas près de se réaliser...

Différents fans de Jeremy sont interrogés, et, hélas, ils ne semblent guère être des citoyens très éclairés. 

A) Soit on a droit à des étudiants dont l'argumentation est (traduisons en Québécois pour donner une idée savoureuse de la chose) 

- Moé, Ron, je l'aime ben parce que c'est Ron, t'sais, man... Ron, c'est Ron... Y est cool. C'est lui l'best. He's the man ! 

B) D'autres l'aiment pour des raisons gênantes : 

- Si un gars " lette " de même peut pogner, ben, j'peux pogner moé avec. Pis à part ça, y' est bien " amanché "... 

C) quelques groupies attendries : 

- Oh, Ron, je l'aime tellement que j'en tremble... 

Aucune mention quant aux qualités humaines du personnage, voire à ses dons (?) d'acteur. 

En entrevue, d'ailleurs, Jeremy semble systématiquement répondre aux mêmes questions moches concernant les dimensions de son outil de travail ou le nombre de partenaires qu'il a atteint dans sa vie.

Pour le reste, on brosse de lui le portrait d'un clown amusant, courant d'une soirée à l'autre sans s'accorder de répit. 

Bien sûr, comparé à John C. Holmes (WADD), Jeremy paraît bien inoffensif, mais en fin de compte, on se demande si une certaine vacuité ne serait pas aussi au menu. On peut la préférer au tempérament de Holmes, mais, dans l'absolu, elle peut laisser, comme disent certains Français, un " goût de peu "... Howard Vernon

Le PORT AUX PUTES - Jose Benazeraf avec Richard Allan, Maurianne Aubert, 1984, France 

Quelle tristesse que ce porno du pourtant excellent Benazeraf!

Fait en 1/2 journée à tout casser, caméra à l'épaule, cadrages nuls, éclairage horrible (quand on y voit quelque chose!), et ainsi de suite.

L'intrigue : y a un port, y a 3 putes, et les putes elles baisent entre deux parties de baby foot. Voila.

Un moment d'anthologie quand même dû à la présence de l'extraordinaire Richard Allan, ce génie, où il incarne un politicien qui baise en gueulant "vive Chirac" à tout bout de champs! Ping pong très bon avec la fille : "tu l'aimes bien hein!!", "oui la politique j'aime bien", "mais non, pas la politique", "et tu vas voter pour qui dimanche?", "je sais pas", "dis : vive Chirac, salope!".

Merci Richard, mais oublions ce matériel pornographique de bas niveau, comme dirait Ovidie! Franfran

PORUNO NO JOÔ: NIPPON SEX RYOKÔ aka Journée to Jappan aka Secrétan till jappant - Sadat Nakajima avec Christina Lindbergh et Chiro Araki. 1973, Japon

Ingrid, une jeune suédoise, va au Japon pour participer à des spectacles érotiques. À son arrivée, ne parlant pas japonais, elle se trompe de voiture et elle est amené dans un taudis où elle sera violée par un pervers solitaire. Bâillonnée, ligotée et enchainée, elle usera de ses charmes pour faire croire à son ravisseur qu'elle est amoureuse de lui. Au départ de l'homme pour lui acheter des roses, elle prend la fuite et se rend dans un night club où elle sera violée par un groupe de truands. Le ravisseur est désespéré et fait le tour de la ville pour la retrouver. Il la retrouve titubant dans les rues et il la ramène chez lui. Graduellement, le syndrome de Stockholm s'installe et ils vivent des moments heureux jusqu'a ce qu'un groupe de gangsters fait irruption dans l'appartement, suivi de policiers.

Ce pink film réalisé peu après SEX AND FURY de Norifumi Suzuki était une obscurité jusqu'a ce qu'un éditeur Suédois (Studio S Entertainment) ne sort le dvd voici deux ans. Le film fait pour capitaliser sur l'immense popularité et ainsi que les charmes de la talentueuse Christina Lindberg, playmate et poster girl très populaire à travers le monde et ainsi que pour ses rôles dans MAID IN SWEDEN et ainsi qu'EXPONERAD (aka EXPOSED), remplit bien son mandat. Lindberg à travers sa carrière a toujours eu des rôles où son visage d'ange et son innocence était confronté aux pires sévices, soit être ligoté, violée ou même pire... Dans THRLLER A CRUEL PICTURE, elle se fait même arracher un oeil. C'est assez dérangeant quand on y pense, mais ca fonctionne bien. Ce film offre une habile prestation du ravisseur et une Christina en beauté. Produit par la très populaire cie cinématographique Toei et à voir pour tous les fans de la Lindberg. Black Knight

PRENEZ LA QUEUE COMME TOUT LE MONDE - Jean-François Davy avec Anne Libert, Malisa Longo, 1973, France/Italie

Il fut un temps où, avant de se lancer dans le documentaire hard (Exhibition 1, 2 et 1979 ; Les pornocrates ; Prostitution), Jean-François Davy exploitait le filon de la comédie érotique alors en vogue. Le présent film appartient à cette période, utilisant de nombreuses vedettes du genre (dont Anne Libert). C'est une comédie gentiment vaudevillesque tirant parti du fait que le héros, Gilles, a quatre maîtresses simultanément (d'où les habituels éléments du genre : erreurs dans les prénoms, difficulté de répartir son emploi du temps, mensonges inventés afin de servir d'alibi, etc).

On notera que Jean-François Davy a cloisonné les aspects érotiques et humoristiques du film à l'aide d'une curieuse trouvaille de montage. En effet, chaque fois qu'une scène érotique est interprétée sans musique, elle est inévitablement parodique (rires des acteurs, positions invraisemblables, ton burlesque de l'ensemble). Lorsque les scènes érotiques sont mises en musique, le sérieux devient de mise : aucun dialogue (illustration musicale seule), recherches formelles dans la mise en image (plans rapprochés, éclairage sophistiqué, souci d'innovation), expression faciale sérieuse des acteurs, etc. En plus, la bande sonore (très efficace) vient ajouter un climat onirique et étrange à ces scènes. C'est donc dire qu'elles s'intègrent plutôt mal avec le reste de cette comédie, mais cela ajoute au charme de cette oeuvre sans prétention, en y introduisant un élément bizarre, étrange, qui contraste agréablement avec le ton très décontracté propre au reste de ce long-métrage. C'est peut-être là l'héritage insolite du Seuil du vide... Howard Vernon

The PRINCESS AND THE CALL GIRL - Radley Metzger, 1984, États Unis/France

Metzger qui se fait un petit Mark Twain, et avec carte blanche (du Playboy Channel), ça s'annonçait pas mal. Seulement c'est pas aussi titillant que Tom Sawyer qui se fait brutaliser par un indien à la carrure d'armoire à glace, hmm le plaisir qu'on aura pris à s'imaginer, tout jeune devant cette série animée, tomber sous les griffes de cet indien intimidant ne songeant qu'à nous graisser les fesses. Mais Metzger lui, ah non, il arrivera pas à nous bomber le sexe avec cette petite comédie érotique à la bonne franquette. Légère tendance à la carte postale, il nous emmerde ici avec ses plans de Monaco et de sa marina, mais c'est tout ce qu'on reconnaîtra du cinéaste - pas de délire scénaristique, pas de mise en abyme de l'image, pas d'esthétisation jouissive et déjantée. Uniquement ceci : deux amies de collège qui ont la même tronche et qui changeront de vie le temps d'un weekend (je passe les détails). L'une, bourgeoise et coincée, l'autre, fille de joie "excentrique" (bah), toutes deux jouées par la même mauvaise actrice (avec tout le ridicule côté mise en scène que cela implique généralement - excepté pour Cronenberg, là Ô non!).

Faute de mieux, passons donc au constat final : film pseudo-érotique quétaine de fin de soirée (pour chaîne télé manquant de classe) qui commence dans un camion-poubelles et qui aurait, c'est navrant, dû y échouer. Memorial BBQ

PRIVATE OBSESSION - Lee Frost, États Unis, 1995, 1h43 ( la version que j'ai visionnée, par la grâce d'une chaîne du câble français, est un peu plus courte : serait-elle "cut" ? Mystère... )

Emmanuelle Griffith, célèbre top model, est enlevée et séquestrée par Richard Tate, l'un des ses grands fans. L'admirateur transi a équipé sa maison d'un dispositif d'observation et de surveillance qui ne lui laisse rien ignorer de l'intimité de sa belle captive. Bientôt la pulpeuse jeune femme tente de prendre son ravisseur à son propre piège en se servant de ses charmes...

Quelle bisserie hallucinante et réjouissante que ce PRIVATE OBSESSION !!! Énoncé comme je l'ai fait, le "pitch" peut laisser prévoir un huis-clos riche en tension et en suspense. Très vite, un peu comme dans certaines émissions de télé-réalité que le film préfigurait, c'est un sympathique foutage de gueule qui prend le dessus. Lee Frost, déjà connu si ce n'est reconnu pour sa savoureuse pochade anarchisante LA CHOSE A DEUX TETES, s'en donne à cœur joie dans l'exploitation la plus rigolarde. Le huis-clos lui est autant imposé par le scénario que par l'absence de budget, qui empêche de toute façon de tourner des extérieurs. Il faut bien meubler... Dans ce cadre, les deux principaux comédiens rivalisent de cabotinage et d'"exhibitionnisme". A chacun selon ses armes. Michael Christian, dont le physique de gendre idéal vieilli n'est pas sans rappeler Christopher George, en fait des kilotonnes et se multiplie dans l'outrance et la grimace. Quant à Shannon Whirry... Euh, comment dire... Regardez le film et vous verrez : cette actrice est la plus époustouflante bimbo blonde qu'il m'ait été donné de voir depuis... depuis plus loin que remontent mes souvenirs. Des seins à la fois énormes et étonnamment lourds et fermes, une taille de guêpe et une cambrure digne de Miss Sénégal... Le quotient "bandulatoire" du film atteint donc des niveaux assez inédits, et redonnerait vigueur au vit d'un mort. Quant à Bo Svenson, il égaye le film de sa nonchalante présence, dans un rôle de privé lymphatique. Bref, PRIVATE OBSESSION est un Z-movie à la fois drôle, féministe (vous verrez...) et sexy : qui dit mieux ? Stelvio

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JESS FRANCO

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