LA GAZETTE DU CLUB DES MONSTRES

NUMÉRO 1
le thème du film HIGH CRIMES de Guido et Maurizio de Angelis


un article de Frankie Marino - adapté en français par Mario Giguère 

   

L'Italie des années 70 est un endroit violent. La police est sous-financée et corrompue et la mafia, les contrebandiers et le groupe terroriste connu sous le nom "Les brigades rouges" dirigent les villes, tandis que la police assiste, sans intervenir, impuissante, quand elle ne regarde pas ailleurs.

L'industrie cinématographique capitalise alors sur ce climat trouble, créant une série de films violents, politiques et policiers (polizioteschi). Ces films montrent le plus souvent un flic solitaire qui travaille selon ses propres règles, n'ayant pas peur de frapper quelques têtes au nom de la justice. Ces flics, joués par des acteurs comme MAURIZIO MERLI, FRANCO NERO, LUC MERENDA et HENRY SYLVA parmi plusieurs autres, ont pris la loi et l'ont appliquée à leur manière et sont souvent rétrogradés ou renvoyés par des supérieurs empesés qui exigent qu'ils suivent les lois à la lettre.

Les premiers de ces films sont apparus à la fin des années 60 et au début des années 70. Plusieurs, comme GANGSTER'S LAW (1969 Siro Marcellini) sont des copies assez simples et directes de films policiers américains. En 1973, nous commenceront à voir se profiler ce qui deviendra la formule de base pour le film policier Italien, le plus notable étant VIOLENT PROFESSIONALS de Sergio Martino et HIGH CRIMES d'Enzo G. Castellari.

VIOLENT PROFESSIONALS a pour sujet un groupe terroriste (ressemblant aux Brigades Rouges) qui commettent une série de vols de banque et autres crimes assortis dans le but unique d'embarrasser la police. HIGH CRIME, une production au budget important, montre l'acteur Italien suave Franco Nero comme un flic aux prises avec un réseau faisant la contrebande d'héroïne : sa détermination à voir disparaître les criminels mène à la perte de sa famille.

Ces deux films sont très importants pour le genre. Les deux établissent certains standards pour le film suivant : VIOLENT PROFESSIONALS avec ses actes gratuits de violence, ses fusillades, ses agressions, attaques à main armée, etc. et HIGH CRIMES avec le personnage du flic aussi déterminé, si obsédé à combattre le crime qu'il en néglige souvent sa vie privée.

 


Franco nero

Le succès du film HIGH CRIME  fait de Franco Nero une étoile instantanée et il continue à apparaître dans des douzaines de films policiers dans les années suivantes. Il est si populaire en fait, que les producteurs commencent à chercher des acteurs au physique similaire. Le sosie qu'ils trouvent se nomme Maurizio Merli. Merli débute le métier d'acteur vers la fin d'années 20, en tenant le rôle principal du film WHITE FANG TO THE RESCUE de Tonino Ricci.  Son premier rôle dans un film policier (le premier d'une longue série) est VIOLENT ROME de Marino Girolami. [Marino Girolami est le père du directeur de HIGH CRIME Enzo G. Castellari].  VIOLENT ROME met en vedette Merli dans un rôle de flic crado et violent dont les méthodes de travail brutales le mettent sur la liste des emmerdeurs de première classe autant des criminels que ses supérieurs.  VIOLENT ROME est un autre succès et Maurizio Merli devient une étoile en bonne et due forme

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Maurizio Merli

C'est à cette époque qu'Umberto Lenzi, largement salué comme le maître du genre, a commencé à tourner des films policiers. Son premier, incroyablement difficile à trouver, est GANGWAR IN MILAN. Son second est THE EXECUTIONER, mettant en vedette Tomas Milian et Henry Silva. Milian, d'origine cubaine,  joue Guilio Sacchi, un voyou sordide, psychotique qui dirige une opération d'enlèvement. Henry Silva est Walter Grandi, le flic grognon à la poursuite de Sacchi. Le film a un côté psychologique désagréable. Milian peint Sacchi comme un lâche une seconde, un voyou brutal la suivante. Sylva joue Grandi presque aussi fou que Sacchi, le spectateur n'a donc aucun personnage à encourager. Lenzi et le scénariste Ernesto Gastaldi réalisent un film pamphlétaire contre le crime, mais aussi contre les justiciers solitaires.

En 1976, l'année la plus prolifique du genre, Merli commence à faire des films avec Umberto Lenzi en débutant dans VIOLENT PROTECTION, un film assez ordinaire, mais très agréable. THE TOUGH ONES, réalisé plus tard la même année, réuni Merli avec Tomas Milian. Dans ce film, Merli interprète Leonardo Tanzi, un flic qui est rétrogradé "aux rapports et permis" à cause de son traitement violent des criminels. Milian est Luigi Maietto, un petit criminel bossu. Milian et Merli ont une grande chimie pour jouer les ennemis (voir la scène d'interrogation brutale!) et c'est probablement en raison du fait que, selon la légende, ils ne pouvaient pas se supporter. Pour preuve supplémentaire, dans le film de Lenzi THE CYNIC, THE RAT AND THE FIST (1977) Merli joue un flic aux trousses de Milian,  ils n'ont en réalité aucune scène ensemble !

Beaucoup d'amateurs du genre sont d'accord pour dire que le début de la vague de films policiers coïncide avec le déclin des  westerns spaghettis. Le meilleur exemple se trouve dans les films de Sergio Sollima. Sollima a dirigé beaucoup de westerns, y compris FACE TO FACE et ses films policiers suivants sont imprégnés du même style. VIOLENT CITY (1972) est essentiellement un western saupoudré de courses et poursuites automobiles et d'armes automatiques. Charles Bronson, venant tout juste de tourner ONCE UPON A TIME IN THE WEST de Leone joue un personnage qui ne serait nullement dépaysé dans un décor de western : le tueur à deux visages. L'utilisation par Sollima de gros plans serrés, de retours en arrière surréalistes et de duels stylisés peuvent être comparés à Sergio Leone et ce n'est pas une mauvaise chose. Son film policier suivant, BLOOD IN THE STREETS  a pour thème l'amitié difficile entre un gardien de prison (Olivier Reed) et le prisonnier (Fabio Testi) qu'il a été forcé de libérer pour sauver sa femme. Les deux films ont des séquences finales dramatiques et passionnées.

Un autre lien avec les westerns italiens: Fernando Di Léo, qui  écrit les scénarios pour des films comme MASSACRE TIME de Lucio Fulci. Les films de Di Léo ont tous un ton dramatique, dur et réaliste mais aussi un côté série b. HIRED TO KILL (1973) parle d'un souteneur des bas quartiers (joué par Mario Adorf) fuyant deux tueurs à gages (Henry Silva et Stroode Boisé) , victime d'un coup monté ou une grande somme d'argent a disparue. MR. SCARFACE découvre un jeune Al Cliver qui ressemble étonnamment à Kurt Cobain et Jack Palance au regard vraiment étrange et pas beaucoup plus. THE KYDNAP SYNDICATE avec Luc Merenda, un des plus mauvais acteurs italiens pas vraiment sympathique, est une affaire assez ennuyeuse. Les choses s'améliorent vraiment avec l'excellent CALIBER NINE . Après une grandiose  scène d'ouverture avec des gangsters graisseux, des batailles brutales, des attaques à la lame de rasoir, des têtes frappées à coups de pots à fleurs et les gens qui sautent à la dynamite, le scénario s'installe avec une histoire simple mais très bien faite d'un homme (Gastone Moschin) juste sorti de la prison qui est torturé par son "ami Mario Adorf" qui croit qu'il s'est enfui à toutes jambes avec le butin d'un vol. Très efficacement joué et dirigé, CALIBRE NINE se range avec HIGH CRIMES parmi les meilleurs films policiers dramatiques. Une autre valeur sûre de Di Léo pour des raisons complètement différentes est LOADED GUNS de 1974. Une comédie policière ou une Ursula Andress sexy, que l'on déshabille d'habitude, joue une hôtesse de ligne aérienne qui fait du travail au noir comme agent secret de C.I.A. . Vous savez que c'est une comédie italienne par la terrible musique jouée sur le générique d'ouverture et bien sûr il y a ces hommes dans des costumes laids et les prêtres libidineux : les bases de la comédie italienne, mais le film bouge à vive allure et est si farfelu que vous ne pouvez pas vous empêcher de l'aimer. Woody Strode a un petit, mais mémorable rôle d'homme fort/trafiquant de drogue de cirque. Pendant le long final qui traîne en longueur et ses batailles grand-guignolesques, Strode cours partout comme le "terminator" réduisant en bouillie des milliers de gangsters.

Stelvio Massi, comme Mario Bava, est d'abord un cameraman et directeur de photographie avant de s'aventurer dans la réalisation. Il tourne beaucoup de péplum et de westerns et est responsable de la magnifique photographie  de WHY ARE THOSE STRANGE DROPS OF BLOOD ON THE BODY OF JENNIFER ? Aussi, comme Bava, son expérience derrière la caméra est évidente dans ses films. Son premier film de genre est EMERGENCY SQUAD tourné en 1974 avec Tomas Milian dans le premier rôle et Gastone Moschin comme adversaire. Le film est merveilleusement photographié et joue sur plusieurs niveaux. Il y a assez de violence et d'action pour donner pleine satisfaction au premier niveau, mais le film est également soutenu par d'excellentes performances d'acteurs et sa mise en scène. Massi continue avec une série de films avec Maurizio Merli, certains bons, certains magnifiques et certains... quelconques. Le premier est HIGHWAY RACER. Merli y joue un jeune flic téméraire, rapide sur sa moto, qui va infiltrer un gang de cascadeurs automobiles voleurs de banque. On voit ici Merli sans sa marque de commerce, sa moustache, et parait facilement dix ans plus jeune. Il livre aussi une de ses performances les plus enthousiastes et animées.

Massi est aussi responsable d'une des rares séries de film policier, "MARC THE NARC". Ces films ont montré le jeune acteur italien Franco Gasparri comme Mark Terzi, un agent secret des narcotiques qui est un mélange de machisme à la Clint Eastwood et de belle gueule à la John Stamos. Il y a trois de ces films, d'abord THE NARC où Gasparri se bat contre les trafiquants de drogue, les contrebandiers et les politiciens fourbes, le second est ULTIMATUM où il se mesure à un tireur isolé affolé et le troisième THE .44 SPÉCIALIST. THE .44 SPÉCIALIST change le nom de famille de Marc pour Pasti et donne à ses cheveux une permanente vraiment affreuse qui le fait ressembler à Peter Brady. Dans ce film,  il infiltre un gang terroriste mené par John Steiner et est dupé par le flic traître John Saxon. Bruno Corbucci, le frère du directeur de DJANGO,  Sergio Corbucci,  doit aussi être mentionné pour avoir dirigé ce qui doit être la série la plus longue dans le genre. En 1976 il a fait A COP IN BLUE JEANS,  le premier d'une série qui montre Tomas Milian dans le rôle de "Nico Giraldi." Giraldi est un ancien petit criminel devenu flic, avec un goût pour des vêtements outranciers des années 70 et des chapeaux funky. Les films ont la particularité d'inclure des moments de comédie farfelue et d'action forte et ils sont assez populaires pour générer une douzaine de suites, jusque dans les années 1980. Il y a un peu de controverse (pas vraiment, mais cela semble plus intéressant) sur qui a créé le personnage de Giraldi. En 1975, une année avant le premier film de Giraldi, RAMBO'S REVENGE d'Umberto Lenzi nous présente un personnage presque identique à celui de Giraldi.


Tomas Milian

Comme les films gagnent en popularité, plusieurs directeurs culte bien connus se sont essayés au genre: Ruggero Deodato, Lucio Fulci et Mario Bava. Deodato, le directeur de CANNIBAL HOLOCAUST, de triste notoriété, réalise LIVE LIKE A COP, DIE LIKE A MAN en 1976 et il est de la trempe des films que l'on attend de lui : malade et sordide. Au lieu du  flic solitaire habituel, le film de Deodato offre le duo d'associés de Marc Porel et Ray Lovelock, la paire parcours Rome sur des motos, tuant des criminels pour le plaisir et  violent à l'occasion un témoin potentiel. Malgré tout le sexe et la violence, le film se déroule sur un ton enlevé, qui rend les nombreux actes de violence plus comiques qu'autrement.

La contribution de Lucio Fulci, THE SMUGGLER, arrive en 1980, à la fin du  cycle, mais ne doit pas être ignorée pour autant. Fabio Testi est Luca D'Angelo, un petit contrebandier de cigarette dans Naples. Marselle le revendeur de coke (Marcel Bozzuffi de LA FILIÈRE FRANCAISE) veut sa part. Il réussit en éliminant le reste des patrons, y compris le frère de Luca le Mickey. Le film prend un certain temps à trouver son rythme, mais il vaut l'écoute. Comparé à L'ÉVENTREUR DE NEW YORK, c'est le film le plus violent et le plus noir de Fulci. Les cerveaux et les gorges éclatent, on poignarde les gens, des hommes et des femmes sont battus et réduits en bouillie sanglantes, une putain cocaïnomane voit de très près un brûleur bunsen et il y a une scène de viol/sodomie très dérangeante.

Mario Bava, un des noms les plus célèbres et largement respectés dans le cinéma culte italien a réalisé lui aussi un drame policier. Filmé en grande partie en1974, mais  non complété avant 1996, RABID DOGS était réellement un joyau perdu. Pas réellement un film policier typique, ce film a été filmé presque entièrement à l'intérieur d'une voiture allant à toute vitesse. Après un vol de paye, les membres restants d'un gang de voleurs kidnappent une femme, détournent ensuite la voiture d'un homme qui s'est arrêté à une lumière rouge. Sur le siège arrière est le fils inconscient de l'homme. Quatre-vingts-dix minutes dans une voiture à l'étroit serait abrutissant et ennuyeux en des mains moindres, mais Bava tire le suspense et la tension hors de chaque plan, appuyé par la musique palpitante par Stelvio Cipriani.

Les deux genres les plus populaire dans les cinémas de l'Italie des années 70 étaient le drame policier et le giallo, et naturellement les deux genres entrent finalement en collision. Alberto Martino se déplace au Canada pour tourner BLAZING MAGNUMS. Stuart Whitman joue le flic le plus maussade jamais rencontré, Tony Saitta. La soeur hippie de Tony a été assassinée et Tony décidé de résoudre le meurtre même s'il doit violer chaque droit civil inscrit dans la constitution. On y trouve beaucoup de clichés du genre, de gants noirs, de plans montrant le point de vue du meurtrier et un scénario aux rebondissements complexes commun aux gialli et les courses-poursuites automobiles et les fusillades. À propos de courses-poursuites, BLAZING MAGNUMS a une course-poursuite/derby de démolition de dix minutes complètement barjo à vous décrocher la mâchoire qui est plus forte que tout ce que l'on peut voir dans BULLIT.

En 1978, Stelvio Massi fait de nouveau équipe avec Maurizio Merli pour CONVOY BUSTERS. Le film est un drame policier assez standard, mais c'est le ton et l'ambiance visuelle qui sont proche du giallo. Il y a des plans de caméra incroyables, capable de rivaliser avec quoi que ce soit que Dario Argento n'aie jamais fait et le compositeur Stelvio Cipriani recycle un peu de sa musique de BLOODSTAINED SHADOW. Je n'ai aucune idée si c'est intentionnel ou inconscient, mais ça fonctionne bien. La pièce maîtresse du film est une séquence filmée au ralenti qui montre Merli attachée à un hélicoptère transperçant un criminel s'enfuyant sur le terrain.

En regardant de plus en plus de ces films, vous commencez à reconnaître les visages qui semblent surgir à maintes reprises; les habitués. Il y a les grands, beaucoup ont déjà été mentionnés tel Franco Nero, Maurizio Merli, Tomas Milian, Fabio Testi, mais il y  en a des centaines de plus, de jeunes acteurs italiens comme Ray Lovelock, la vedette du film gore LET SLEEPING CORPSES LIE, qui a également joué dans plusieurs films tel THE EXECUTIONER de Lenzi et EMERGENCY SQUAD de Massi. Il y aussi les vérérans d'Hollywood des années 1950 comme Barry Sullivan (VIOLENT OFFENDER) et Arthur Kennedy (THE TOUGH ONES, MEAN MACHINE, I KISS THE HAND). Certains réalisateurs ont utilisé les mêmes acteurs à maintes reprises. Castellari a souvent utilisé Franco Nero, Fernando Rey et Massimo Vanni. Lenzi a utilisé Milian, Merli, Luciano Catenacci et RIcardo Petrazzi (qui a fréquemment agi comme assistant réalisateur et directeur de cascades pour Lenzi ). Voir ces visages de brutes, méchants et laids dans un film vous mettent immédiatement à l'aise, c'est comme revoir un vieil ami. Les vedettes occasionnelles comme Jack Palance, Stacey Keach ou Olivier Reed sont juste un bonus supplémentaire.

Ce type de films ne s'est pas limité à l" Italie, beaucoup d'autres pays ont commencé à faire du policier hard, des films de crime graveleux dans les années soixante-dix. L'Espagne et l'Allemagne en particulier. Roland Olsen de l'Allemagne a réalisé VIOLENT OFFENDER, un titre qui le décrit parfaitement. Sans doute sous l'influence de ses homologues italiens, évidente par la mise en scène s'ouvrant avec la musique de Francesco De Mase ,  VIOLENT OFFENDER suit un prisonnier récemment échappé (Ray Harmstor, qui ressemble beaucoup à Al Cliver) et son plan pour cambrioler une banque et s'enfuir en Australie. Bien sûr le plan n'est pas au point et tout cela aboutit à une boucherie sanglante. Festival de gore en abondance dans ce film, avec des plaisirs tel un flic sautant sur une grenade avec ses boyaux soufflés qui éclatent partout sur le trottoir, à un cycliste frappé par une voiture et traîné pendant des kilomètres. Olsen avait précédemment dirigé le documentaire choc SHOCKING ASIA et ses origines dans le documentaire sont évidentes par moments : un plan de secrétaires filmé tel un documentaire industriel et une scène "d'amour bizarre" où une séquence dans une maison d'abattage et un film porno hard sont surimposés sur les visages d'amants.

Jose Antonio de La Loma a réalisé le film à intrigue politique complexe THE BARCELONA KILL en 1971. Plus  porté par son scénario que d'autres, le film est néanmoins divertissant avec quelques moments brillants de grande intelligence. Il y a une scène brutale d'un homme tué en ayant sa tête rentrée dans les murs de son appartement, menant directement à une longue scène de poursuite dans les rues d'Espagne, finissant lorsqu'une une voiture éclate en flammes à un poste d'essence (ça vous semble familier ?)

En cette époque où Keanu Reeves est cool parce qu'il s'habille en cuir avec ses Raybans en faisant des petites culbutes chochottes, c'est agréable de regarder derrière soi, quand les films ne s'inquiétaient pas d'être politiquement correct et n'avaient pas peur de frapper un grand coup. Tristement, ces films ont commencé à disparaître au début des années 80, avec l'aide de merdes comme DEADLY IMPACT de Fabrizio De  d'Angelis. Les drames policiers italiens, comme les spaghettis westerns avant eux, ont cédé aux nouvelles tendances de cinéma et des manies - l'apocalypse postale, le cannibale et le zombi, même la réapparition brève de films fantasy/peplum héroïques si populaires dans les années 50 et 60. Il y a eu quelques exceptions, mais rien pour exciter l'amateur. Dans un laps de temps de 15 années, plus ou moins, il se réalisa littéralement des centaines de ces films, alors si vous épuisez le film d'enfants de Fulci ou si vous êtes à court de comédies de John Woo, pourquoi ne pas essayer un peu de bon vieil Eurocrime  ?

Frankie Marino copyright 2002

le site de Frankie Marino : geocities.com/freudstien/exploit

version originale de cet article en anglais

LES LIENS

pollanet.com/polizieschi  site très complet avec une version internationale - Italien
insane.nu/kult/crime.htm   critiques en Anglais
sicilianculture.com/cinema/impressions.htm   la sicile et le cinéma - Anglais
organizedcrime.about.com/mlibrary.htm    A propos du crime organisé - Anglais

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