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L'homme
s'est toujours intéressé aux rêves et aux images
étranges et surnaturelles qui peuvent en sortir. Avec
l'arrivée de la psychanalyse de Sigmund Freud, plusieurs
cinéastes se sont intéressés de plus sur ses
théories de l'inconscient. Un exemple évident
s'avère être le célèbre court
métrage surréaliste Un
Chien Andalou, un film dans lequel Luis
Bunuel et Salvador Dali ont mis les images deleurs rêves sur
pellicules. Plusieurs artistes ont suivi leur exemple par la suite.
Ils ont analysé la philosophie des rêves pour montrer
des images symboliques sans continuité au lieu de
présenter un récit linéaire classique. Cette
catégorie de films d'auteur ne vient pas d'un pays en
particulier, c'est plutôt un mouvement mondial qui comprend des
réalisateurs comme le Français Jean Rollin
(Fascination), l'Italien Dario Argento (Inferno)
et l'Espagnol Alejandro Jodorowsky (El Topo).
L'un
de ces " artisans du rêve " les plus
célèbres au monde est David Lynch, cet Américain
qui a réalisé l'étonnant Blue
Velvet et la saga de science-fiction Dune.
Il fût même récemment en nomination aux Oscars en
tant que meilleur réalisateur pour le film Mulholland
Dr. Ce réalisateur pourrait
être vu comme une sorte de mouton noir de Hollywood, il tourne
avec des techniciens et des vedettes du milieu, mais ses films, ainsi
que sa série télévisée Twin
Peaks, vont à l'encontre des
règles établies par le cinéma de genre. Ces
uvres sont un mélange de films policiers, de
comédies noires et de drames d'épouvante et il a
tendance a commencer ses films en nous montrant du
déjà-vu, jusqu'à ce que le récit prenne
une direction soudaine et inattendue dans le seul but de rendre le
spectateur confus et laisser ce dernier tenter de trouver
réponses aux énigmes que le film lui pose. C'est
là que les choses se compliquent, car avec Lynch, il n'y a pas
de solution claire aux questions demandées, chaque personne se
forme une vision différente de ce qu'elle est en train de voir
et ses théories sont aussi bonnes que n'importe qui.
Le
seul film qui défie cette règle s'avère
être son premier long métrage, Eraserhead.
Un film qui a pris quatre ans pour finir le tournage. On raconte que
Lynch tournait les fins de semaines avec l'argent de ses amis et de
sa famille et qu'il allait même dans les studios lors des
heures de fermetures pour filmer clandestinement. Ce film est un ovni
dans sa filmographie, on y retrouve bien sûr certain
thèmes qui reviendront plus tard, comme celui du double, de la
femme mystérieuse et de la créature difforme. Certaines
techniques chères au réalisateur sont utilisées,
des plans d'insert sur des objets
qui
n'ont, en apparence, aucune signification ainsi que l'utilisation
des ombres et de l'obscurité pour
créer
un suspense. Mais il est également complètement
à part, Lynch plonge son spectateur dans un
cauchemar
angoissant avec une logique inexistante où chaque image a sa
signification et sa raison d'être. |
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Il
est très difficile de pouvoir résumer l'histoire
presque absente du film car il s'avère être plutôt une
succession
d'images. Henry habite un monde post-apocalyptique dans une ville
aux édifices gigantesques. C'est un homme dans la trentaine
qui s'habille chic avec un complet veston et cravate et qui porte une
coupe de cheveux étonnante. Henry est quelqu'un de très
calme qui apprécie la solitude et qui s'avère être
très timide, préférant tout garder à
l'intérieur de lui-même. Il est en relation avec Mary X,
une jeune femme qu'il n'aime pas. L'univers de Henry est
bousculé le jour ou la mère de sa conjointe lui annonce
que Mary a accouché d'un horrible bébé
prématuré dont il est le père.
Après
deux visionnements, j'en suis arrivé à la conclusion
que Eraserhead est une métaphore du suicide, le film suit les
derniers moments d'Henry avant qu'il ne mette fin à ses jours.
Tout le long du film, nous suivons toujours le point de vue d'Henry,
nous avons un montage psychologique qui permet de montrer
l'intérieur de l'esprit du héros. Tout le film tourne
autour de Henry, il est présent dans toutes les scènes
et l'utilisation des champs/ contrechamps reviennent toujours sur
lui, chaque fois qu'une action se produit, le plan qui suit nous
montre la réaction de Henry. Grâce à cette
technique, plus le film avance, plus on ressent les angoisses du
protagoniste ainsi que son malheur. Eraserhead est donc une
quête intérieure, un homme cherche le bonheur, le moyen
de se délivrer des lourdes responsabilités qui
l'accablent et d'atteindre la paix intérieure. La seule
solutionpour lui est de mourir. |
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Mais
quel est le problème d'Henry ? Qu'est-ce qui hante son esprit
? Sa relation avec Mary X, bien
sûr,
une femme avec qui il ne veut pas être. Dès la
première scène où on la voit, on peut
déjà sentir
le
mur qui sépare le couple. Il est invité à aller
dîner dans la maison familiale des X, mais il hésite
avant
de rentrer dans le bâtiment. Ensuite, il s'assoie dans le
salon avec Mary et sa mère. On peut noter immédiatement
que Henry est mal à l'aise : chaque personne est assise
à une bonne distance l'une de l'autre et la conversation est
lente et polie. De plus, cette scène est un
plan-séquence fixe long qui sert à bien créer
l'ambiance lourde et désagréable. Quand vient le temps
de passer à table, le père de Mary demande
à Henry de couper le poulet. Cette scène est un
défi lancé à Henry par la famille, il est normal
aux États-Unis que le nouveau venu dans la famille tranche la
volaille pour la partager avec ses hôtes. Ainsi, les X tentent
de savoir si oui ou non Henry est à la hauteur pour s'occuper
de Mary, car, on le saura plus tard, cette dernière vient
d'accoucher d'un bébé difforme dont Henry est le
père. Mais les choses se compliquent, le poulet se met à
bouger, il bat des cuisses, comme s'il essayait de s'envoler et du
sang noir sort de son derrière. Henry, horrifié, voit
en quelque sorte ce qui lui arrivera s'il fait partie de cette
famille, qu'en être un membre sera horrible pour lui et il ne
réussit pas à couper le poulet. Voilà ce qui
explique pourquoi Maman X se met à hurler face à cela,
Henry est donc indigne, mais, à cause du bébé
à occuper, il fait partie de leur clan quand même.
Le
film compte trois personnages importants qui aideront le
protagoniste à pouvoir sortir de sa peine.
Comme
il est important que chacun d'eux soit analysé, j'ai pris le
loisir de les séparer en trois sections différentes.
Mais comme Eraserhead est un tout, il est important de pointer que
les idées vont se rejoindre au bout du compte.
LA
JOLIE VOISINE
La
femme et son mystère est un sujet qui passionne David Lynch,
il n'y a aucun film sans personnages féminins. Ces femmes
fatales sont dangereuses et elles n'hésitent pas à
manipuler les hommes dans le but d'obtenir ce qu'elles
désirent. Ici, c'est la superbe voisine de Henry,
véritable déesse aux cheveux noirs qui le séduira
en échange de faveurs sexuelles. Mais pour Henry, elle
représente beaucoup plus, il voit en elle comment serait sa
vie s'il n'était pas avec Mary X. Faire l'amour avec cette
femme lui permet d'accéder à un aperçu du
bonheur que seul le suicide peut lui offrir. |
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LE
BÉBÉ
Le
poupon monstrueux qui ressemble au poulet que Henry ne réussit
pas à couper lors de la scène du souper est le
deuxième personnage le plus important du film, bien qu'il soit
en fait le double du
personnage
principal. Le thème du double revient souvent dans la
filmographie de David Lynch, on peut penser aux deux rôles
interprétés par Patricia Arquette dans Lost
Highway ou aux deux héroïnes
de
Mulholland Dr.
qui ont tous les deux les cheveux blonds lors de la fin du
deuxième acte.
Ici,
l'idée du double est poussée un peu plus loin, Victor,
son nom n'est nommé qu'une seule fois par
Mary
X, est la représentation physique de l'inconscient de Henry.
Il y a même une scène très importante où
mon affirmation est prouvée : Mary X quitte la maison, ne
pouvant endurer les pleurs du bébé, comme quoi
personne ne comprend les problèmes d'Henry, et quelques
minutes plus tard, le petit monstre cesse de pleurer, Henry
préfère la solitude. Quand l'enfant est calme, son
père vérifie sa température avec un
thermomètre qui indique que le bébé va bien,
mais quand il le regarde une nouvelle fois, il se rend compte que sa
progéniture est couverte de boutons et qu'il crie de douleur.
Cette scène représente exactement ce que Henry vit, il
semble être bien en apparence, mais intérieurement, il
souffre énormément. Mais Henry ne crie pas à
l'aide, il cache ce qui le ronge au plus profond de lui, ainsi, il
pose la main sur la bouche du bébé pour le taire quand
sa jolie voisine vient dans son appartement et il empêchera
cette dernière de regarder le poupon quand ils font l'amour
en détournant son visage vers lui.
Ensuite,
Henry s'apprête à sortir de son appartement pour aller
jeter un coup d'il à sa boîte auxlettres. Il a
pris soin de mettre son enfant au chaud et ce dernier s'est
calmé. Au moment ou Henry va quitter son logement, Victor se
met à crier à tue-tête, obligeant donc son
père à rester près de lui. Les
problèmes d'Henry sont un poids dont il ne peut pas se
débarrasser et qu'il garde continuellement en lui, comme
Victor qui a besoin continuellement de soins et d'attention. Quand
l'enfant rit de son père après que ce dernier ai
vu la jolie voisine avec un autre homme, c'est pour rappeler à
Henry que sa maladie mentale sera toujours avec lui, qu'il ne peut
pas s'en débarrasser, mais aussi parce que son père ne
peut avoir de relations avec la belle femme à cause de lui.
Il
faut également noter que seul Henry peut s'occuper de
l'enfant, Mary X quitte l'appartement parce que le
bébé l'empêche de dormir, mais les pleurs ne
semblent pas déranger Henry.À la finale, Henry tue
Victor, il se délivre de ses problèmes et entame la
première phase de son suicide. |
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LA
FEMME DANS LE RADIATEUR
David
Lynch a tourné son film de manière à ce que
l'on devine la température froide de son univers
apocalyptique.
D'abord, son éclairage très sombre ne donne pas
l'impression de chaleur, dans les
scènes
extérieures de jour, on a l'impression que le ciel est
nuageux et non ensoleillé. Le choix de
présenter
le film en noir et blanc plutôt qu'en couleur permet
également d'amplifier ce sentiment de gel constant. C'est
là que le radiateur de l'appartement 26 rentre en jeu, c'est
le contraire de toute la
dimension
du film, c'est un objet de chaleur dans un univers
glacé. Pour Henry, c'est bien plus qu'un
simple
meuble, c'est la solution à ses problèmes, chaque
fois que le sujet se sent en difficulté, quand il est
couché dans son lit et qu'il entend Victor pleurer par
exemple, il se retourne vers le radiateur et le contemple.
À
l'intérieur de cet imposant objet de métal se trouve
une fille difforme aux traits enfantins qui se tient
sur
une scène de spectacle où elle chante et danse. De
tout le film, c'est le seul personnage qui affiche un sourire simple,
un sourire qui ne donne pas l'impression qu'elle exige une faveur en
retour. Cette créature, qui fait étrangement penser
à Shirley Temples, est là pour aider Henry, elle veut
lui montrer les chemins à prendre pour qu'il puisse
accéder au bonheur. Par exemple, quand elle danse sur une
petite musique amusante en écrasant des ftus, elle veut
dire à Henry que s'il veut se débarrasser de ses
problèmes, il doit assassiner son bébé. Ensuite,
la fameuse chanson " In Heaven, everything is fine " invite
le protagoniste à mettre fin à ses jours pour pouvoir
atteindre un monde meilleur.
Quand
Henry entre dans le radiateur et se trouve face à la fille du
radiateur, c'est à ce moment précisoù le sujet
envisage la possibilité de mettre fin à ses jours, il a
une sorte de prémonition où il se voit se faire
trancher la tête ( à noter que le bébé
sort de son cou, une autre preuve que Victor fait partie de
l'inconscient de Henry) qui se retrouve transformée en gomme
à effacer, d'où le titre, et les poussières
de l'objet sont saupoudrées dans les airs pour monter vers le
haut de l'écran, le Ciel. |
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La
dernière scène du film montre Henry dans un lieu
éclairé par une lumière aveuglante où il
sert la dame du radiateur dans ses bras. C'est seulement là
où l'on voit que le visage de Henry est serein, il est
enfin délivré de ses angoisses et son âme est
libéré, on peut donc comprendre qu'il est mort et que
le chemin à parcourir comprenait deux étapes, d'abord,
tuer le bébé, comme mentionner plus haut,mais aussi
revenir à un état de pureté totale, le film nous
ramenant à la toute première image du film quelques
secondes après l'assassinat de Victor.
Mais
qui est cette petite fille au sourire enfantin ? Plusieurs
théories sont envisageables, elle pourrait
être
la conscience du sujet ayant pris une forme physique ou encore un
ange qui veut apporter le
bonheur
aux habitants d'un monde en détérioration. On pourrait
même aller plus loin en disant qu'elle est le Diable qui tente
Henry pour qu'il mette fin à ses jours dans le but de pouvoir
voler son âme. Quoiqu'il en soit, l'identité de la femme
dans le radiateur n'est pas importante, tout comme celle des
autres personnages que je n'ai pas mentionné ici,
comme les fabricants de crayons ou encore le petit garçon qui
apporte la tête décapitée de Henry à ces
derniers. Ces personnages ainsi que les scènes dans lesquelles
ils nous sont présentés ont comme raison d'être
de rendre le film encore plus étrange qu'il ne l'est
déjà, ce sont des personnages accessoires bizarres que
Lynch a rajouté dans son film pour mettre une certaine touche
d'humour noir et non pas pour une touche symbolique
supplémentaire. Par contre, le personnage de la
grand-mère habitant chez les X pourrait être un hommage
à un des courts métrages du réalisateur produits
avant Eraserhead. Il s'agît d'un petit film d'une durée
de trente minutes dans lequel un petit garçon plante des
graines pour donner naissance à une grand-mère. Si tel
est le cas, c'est le seul film où Lynch ramène un
personnage pour une deuxième apparition.
Eraserhead
est donc un film d'auteur qui va
au-delà des règles établies par le cinéma
narratif, d'abord, le film ne veut pas que le spectateur
s'identifie au personnage principal, Henry n'est pas quelqu'un de
sympathique, son comportement est étrange et les personnages
secondaires, qui serviraient
normalement
à rendre l'identification plus facile, font exactement le
contraire ! Ils nous font détester
Henry
qui reste continuellement bête ou indifférent face
à eux. En fait, il n'y a aucun personnage
auquel
on pourrait s'identifier, ils sont tous étranges et
dénués de sens et on a de la misère à les
comprendre.
Le spectateur ne devient donc pas un participant au film, il garde
sa place de témoin et
passe
le reste du film à essayer de comprendre ce qu'on lui montre.
Le personnage fait une quête intérieure, mais par
contre, il ne vit pas un changement de la personne, mais un
changement d'état.
Quand
Henry retrouve la fille dans le radiateur à la fin du film,
il ne s'est pas transformé pour devenir quelqu'un de meilleur,
il est simplement devenu heureux et a donc trouvé ce qu'il
cherchait.C'est plutôt le monde autour de lui qui change, Henry
quitte le lieu où il se trouve originalement, mais cela ne
l'amène pas à obtenir un changement de comportement
envers les autres. La preuve, quand la fille dans le radiateur le
sert dans les bras, le sujet semble être en paix avec
lui-même, mais il ne tente pas de remercier cette personne qui
lui a montré le chemin à suivre. Henry doit tout
à lui-même selon lui.
Un
film d'auteur, certes, mais pas éloigné du
cinéma, il est évident que David Lynch s'est
inspiré de
plusieurs
films lors de l'écriture du scénario, l'ambiance du
film et même la technique de la réalisation
rappelle
Répulsion
de Roman Polanski, les deux films sont tournés en noir et
blanc en plus de suivre
l'histoire
d'un personnage tentant de surmonter ses douleurs intérieures
et les deux se terminent par
un
suicide. Les deux uvres ont donc une similarité, mais
le film de Polanski garde un aspect réel,
les
malheurs de Catherine Deneuve restent dans la mesure du possible
alors que Eraserhead tombe
dans
le fantastique à l'état pur. La scène de la
tête tranchée rappelle évidemment la femme déguisée
en
homme s'amusant avec une main dans Un
Chien Andalou. On peut également
penser à El Topo
de Alejandro Jodorowsky, les deux films sont une quête
personnelle déguisée en gros puzzle qu'il faut
décortiquer
pour en comprendre le sens. Les décors font penser à
la philosophie des films d'expressionnisme allemand et servent
à représenter la psychologie du personnage
principal. Finalement, il est difficile de pas penser aux
monstres des films de science-fiction des années 50 quand on
s'attarde sur le cas de Victor, il rappelle plusieurs spécimens
que l'on a pu voir dans The Crawling Eye
et autres uvres du cinéma B.
Je
vais terminer mon analyse en jetant un coup d'il sur
l'époque où le film fût tourné, les
années 70
sont
considérées par plusieurs comme étant, pour le
cinéma, l'une des plus grandes décennies avec les
années 40. C'était l'époque où le
cinéma d'auteur allait main dans la main avec celui de genre, des
films
comme The Exorcist, Apocalypse Now ainsi que Barry Lyndon prenaient
l'affiche et connaissaient un grand succès chez le public
et chez les critiques. Le public était prêt à
voir de la nouveauté, ce qui a permit au premier film de Lynch
de connaître une certaine popularité et
l'a empêché de sombrer dans l'oubli s'il avait
été présenté dans les années 80.
Au contraire, il est resté marqué dans la mémoire
du public et est maintenant considéré comme un film-culte.
Ce
film a donné la possibilité à David Lynch de
pouvoir montrer au monde entier des films personnels puisque tout de
suite après la sortie du film, Mel Brooks lui demanda de
réaliser The Elephant Man,
un
film également tourné en noir et blanc qui lança
la carrière du réalisateur.
Le
style de Lynch est à la fois détesté et
admiré, certains le considèrent comme un génie, d'autres
comme
un artiste manqué. Il est clair que ses films ont
inspiré plusieurs autres réalisateurs et que son
cinéma est important car il nous permet de se rappeler qu'il
est possible de faire des films d'auteur à gros budget aux États-Unis.
Simon
Laperrière |