1924 - 1978

Edward Davis Wood Jr. plus simplement connu sous le nom d''Ed Wood, a la réputation, surfaite, dêtre le plus mauvais réalisateur au monde. Le film de Tim Burton avec Johnny Depp a créé plus de mythes qu'il n'a renseigné le cinéphile sur un homme dont la carrière ne se résume pas à la réalisation et qui a connu un destin fort peu enviable. On propose donc ses réalisations, ses nombreux scénarios et les documentaires sur l' homme, par ordre chronologique.

Mise à jour le 3 juin 2014

GLEN OR GLENDA aka LOUIS OU LOUISE - Ed Wood, 1953, États Unis    

Pour son premier long métrage, Ed Wood aborde un sujet qui lui est cher : le travestissement. C'est sous le regard " complice " d'un Bela Lugosi en roue libre que l'on nous apprend les vicissitudes des hommes attirés par les vêtements des femmes. Sont-ils des détraqués, sont-ils homosexuels, sont-ils contagieux ? Autant de questions essentielles auxquelles les réalisateur apporte des réponses " scientifiquement correctes " puisqu'exposées par un docteur visiblement spécialiste en la matière.

Lui-même adepte du travestissement, l'auteur apparaît évidemment passionné. Il va même jusqu'à interprété le personnage principal (Glen/Glenda - ou Louis/Louise en France !) et prouve qu'il était peut-être meilleur acteur que réalisateur. Et comme il s'agit là d'Ed Wood et que l'artiste n'est pas franchement connu pour sa sobriété filmique, son métrage part rapidement en sucette lors d'instants réellement autres, les plus absurdes étant ceux où Bela Lugosi se pose en observateur du monde moderne depuis une pièce lugubre digne d'un film d'horreur, en tenant des propos incompréhensibles au sujet de " queues de chiots ", d' " escargots " et de " grand dragon vert devant la porte ", le tout sur un ton hautement dramatique souligné par un regard inquisiteur. Des grands moments de n'importe quoi dans un film qui semble pourtant être motivé par de vagues prétentions sociologiques, voire pédagogiques. Ed Wood insiste effectivement sur les difficultés que les travestis ont à vivre avec leur condition (le film s'ouvre sur le suicide de l'un d'eux) et présente deux " cas d'école ". Le premier : le travesti de base (Ed Wood lui-même), hétérosexuel souffrant de ne pouvoir vivre au naturel sans subir les regards d'autrui - et en particulier de sa future femme. Le second : l'homme s'habillant en femme car il est une femme dans un corps d'homme - ou plus exactement un " pseudohermaphrodite " dans ce cas là ; on découvre alors un type partir à la guerre avec une valise de sous-vêtements féminins et qui va subir un changement de sexe après son retour du front ! Gravement foutraque, limite surréaliste par moment (des images de bisons en furie se superpose au portrait de Lugosi sans vraiment que l'on sache pourquoi) et sincèrement (bien qu'involontairement) drôle, GLEN OR GLENDA mérite finalement d'être plus populaire que le soporifique PLAN 9 FROM OUTER SPACE. Kerozene

The BRIDE AND THE BEAST aka LA FIANCÉE DE LA JUNGLE - Adrian Weiss avec Charlotte Austin, Lance Fuller, Steve Calvert, scénario Ed Wood, 1958, États Unis, 78m

Drame psychotronique en trois actes

Premier acte: Laura vient de se marier avec Dan Fuller, chasseur de profession. Elle arrive pour la première fois dans sa nouvelle maison et Dan lui montre le gorille qu'il a dans sa cave, avec porte coulissante et barreaux de prison, on lui prêterait de mauvaises intentions... Voilà que Laura est étrangement attirée par le gorille, qui caressera madame, au grand déplaisir de monsieur qui croit à une agression et qui tue prestement la bête. Laura est troublée et un ami l'hypnotise, la régressant dans une vie antérieure ou elle aurait été une madame gorille. Gaspation.

Deuxième acte un peu long: Voyage de noce en forme de safari en Afrique. Voilà-t-il pas que deux tigres se sont échappés d'un bateau échoué sur la côte et notre Dan, en spécialiste, est appelé par les autorités pour traquer les animaux sauvages. Un beau matin, Laura se promène dans la jungle, est pourchassée par un des tigres, tombe et s'assomme.

Troisième acte court: Laura est accompagnée par un gorille dans sa grotte. Dan aura beau la retrouver, elle ne le reconnait plus.

Drame judiciaire en perspective: comment demander le divorce à monsieur le curé sans lui avouer que sa femme est partie avec un gorille ?

Ce scénario improbable et hallucinant nous arrive de la main d'Ed Wood Jr, avec ses références à la douceur du gilet en angora, on ne s'y trompe pas. Un an avant de réaliser son non moins fameux Plan Nine from Outer Space, il travaille avec le producteur-réalisateur Adrian Weiss, seul long métrage à son actif, avec comme contrainte probable une banque d'images de jungle mettant surtout en vedette ces tigres. C'est donc dans les dialogues tordus et le parfum de bestialité que se trouve l'intérêt pour ce film étonnant. Charlotte Austin, fort jolie, n'est pas très naturelle, mais qui sommes nous pour juger de la manière d'interpréter une femme au passé simiesque ?

Malgré des longueurs dans sa partie de chasse en jungle, on ne peut que recommander le film aux amateurs d'Ed Wood, de films de jungle, de gorilles, joué ici par Steve Calvert dans le rôle de sa carrière (on le comprend, pour une fois qu'il part avec la jolie fille) et les étudiants de déviances sexuelles (en plus des rapports évidents de Laura avec un animal, on s'amuse à voir dans ces films des années cinquante, des nouveaux mariés faire lit à part le soir de leur nuit de noces).

Le documentaire du dvd d'Artus Films, dossier rencontre avec Christophe Bier sur les hommes gorilles au cinéma, de plus de quarante cinq minutes est absolument indispensable pour tout amateur. Retraçant les carrières des grands interprètes de gorilles au travers des années 30-40-50, il se termine avec Steve Calvert, dernier d'une lignée d'hommes qui ont consacré leur carrière dans la lourde peau d'un grand singe. Mario Giguère

BRIDE OF THE MONSTER aka Bride of the Atom aka La Fiancée du Monstre - Ed Wood avec Bela Lugosi, Tony McCoy, Loretta King et Tor Johnson, 1955, États Unis, 69m

Il y a des rumeurs qui court comme quoi il se passerait des choses pas catholiques hors de la ville. Le responsable : le méchant docteur Eric Vornhoff qui conduit une expérience pour créer des surhommes atomiques pour dominer le monde! C'est l'information que l'intrépide reporter Janet Lawton ne devait pas savoir et il n'en faut pas moins pour qu'elle soit emprisonné et qu'elle devienne une potentielle source d'expérimentation.

Y'a quelque chose de fascinant quand on voit BRIDE OF THE MONSTER. Ce n'est pas bon, on le sait tous, mais on sent qu'Ed Wood veut tellement offrir quelque chose de magique qu'on lui donne un peu de mérite. Parce que c'est le fun BRIDE OF THE MONSTER et c'est un film qui fait sourire, parce que de voir les artifices apparent d'Ed Wood pour transcender le budget de film sont hilarants. Un décor de laboratoire en carton, des objets vaguement scientifiques par-ci et par-là et une pieuvre... Oh la pieuvre... faisant partie de la scène d'anthologie du film, que je ne décrirai pas pour les peu nombreux qui ne sont pas au courant de son interaction avec Lugosi. Quand Wood touche aux scènes d'horreur notamment avec une scène assez improbable où un Lugosi fonce vers nos héros et résiste aux tirs de balle, on a du mal à féliciter sa façon de créer la tension en filmant Lugosi de face sous le son des balles (Lugosi ne devait même pas être sur le même plateau que les acteurs qui sait). Bref, faut le voir pour le croire et c'est à mon avis son film le plus rigolo. Abba

  NIGHT OF THE GHOULS - Edward D. Wood avec Kenne Duncan, Duke Moore, Tor Johnson, Valda Hansen,  Criswell, 1959, États Unis, 69m

Criswell se lève, dans son cercueil, pour introduire une histoire macabre de morts vivants. Dans une petite ville, la centrale de police est occupée par des automobilistes qui ont aperçu un fantôme près de la célèbre maison du Dr. Acula. Le médium prétend communiquer avec les morts, moyennant une bonne somme d'argent, en les ressuscitant, le temps qu'ils répondent aux questions de leurs proches. SI le tout s'avère rapidement une arnaque lucrative, l'apparition de vrais fantômes et de ghoules complique tout.

Avant dernier film réalisé par Ed Wood, resté invisible pendant 23 ans parce que le réalisateur n'avait pas les moyens de payer le laboratoire ou la pellicule est restée coincée. Wade Williams, propriétaire des droits de Plan 9 from Outer Space, averti par la veuve de Wood, paie la note en 1982.  Comme on s'en doutait bien, c'est plus risible qu'effrayant. J'ai éclaté de rire quand, lors d'une séance, une trompette flotte dans les airs. Ceci dit, un jeune policier qui a la trouille sert carrément d'élément comique. Tor Johnson se balade en grosse brute au visage déformé et les morts arrivent comme un cheveu sur la soupe. Une soupe que plusieurs trouveront imbuvable mais qui en fera rire d'autres, Mario Giguère

PLAN NINE FROM OUTER SPACE - Ed Wood avec Gregory Walcott, Mona McKinnon, Tor Johnson, Vampira, 1959, États Unis, 79m

Des extraterrestres font revivre les morts pour sauver l'univers de la race humaines

Peux ton dire que ce film et un classique ? Moi je lui trouve de bons cotés à ce film comme la présence deTor Johnson, Bela Lugosi ou encore Vampira, et puis faire passer les humains pour des salauds ça ne se vois pas tous les jours car dans ce film ce sont les aliens qui sont gentils et non les humains. De plus le masque de Tor et devenue connu puisqu'on le voit dans Mad Max, et les soucoupes m'ont fait rigoler. C'est du nanar, mais du nanar qui peux plaire. Il faut voir ce film avec une bande de potes pour encore mieux rigoler. Master Zombie

ORGY OF THE DEAD - Stephen Apostolof alias A.C. Stephens, scénario Ed Wood, 1965, États Unis

Totalement impensable ! Un jeune couple se crash en voiture près d'un cimetière dans lequel se déroule une étrange cérémonie funèbre: Criswell, vêtu d'une cape noire et secondée d'une vamp à la peau laiteuse, observe des filles sortir de leur tombes afin de danser pour lui dans le plus simple appareil. Et c'est parti pour 90 minutes ! Avec tout de même 2-3 éléments entre chaque danse histoire de tenir le spectateur éveillé. Le couple qui observe la scène se fait capturer par une momie qui parle et un loup-garou qui hurle, tout deux fort ridicules. Criswell lit ses monologues sur un carton visiblement situé sous la caméra. Les filles qui dansent semblent se demander ce qu'elles foutent là. Les autres aussi d'ailleurs. La scène de l'accident se passe de nuit et contient plusieurs plans de jour. Les dialogues sont splendides. Les acteurs sont tous ultra convaincants. Le décor en studio est splendide. Bref, on sent bien qu'il y ait du Ed Wood là-dedans, puisqu'il en a écrit le scénario. Quoi ? Quel scénario ? Kerozene

The legendary Ed Wood (PLAN 9 FROM OUTER SPACE) was an ex Marine, transvestite, alcoholic, pulp novelist, actor, producer-director of Grade Z horror and sex films and subject of Tim Burton's ED WOOD. Ed, of course, was not the worst director who ever lived and his talent as a writer of delightfully skewered scenarios enlivens ORGY OF THE DEAD, directed by his associate, Stephen Apostolof.

Bob and Shirley, an aspiring writer and his flaming redhead girlfriend, are involved in a car accident while searching for a supposedly haunted graveyard. Knocked unconscious, the are transported to the cemetery which is a strange purgatory where the celebrity psychic Criswell ("Emperor of the night") and the buxom Ghoulita (a precusor to Elvira) preside over a parade of zombie nudie-cuties who perform topless dances which illustrate their past lives: a bride who murdered her husband dances in front of his skeleton, a prostitute acts out her nightly prowls, etc. The performances are basically the whole show with some hilarously "metaphysical" observations from Criswell punctuation the action. A werewolf and a mummy are also on hand as bouncers who tie the couple to stakes and force them to watch the spectacle. Robert Caramico's photography is surprisingly stylish at times, utilizing Mario Bava style colored lighting to illuminate the single set, which resembles a deluxe strip lounge decorated with gravestones and crypts. Typical dialogue: "Torture, torture, it pleasures me." Apostolof was a better director than Wood, but Ed's vision dominates with all its unintentional humor, stentorian exclamations, obsession with sex and death.

The new Rhino DVD is a terrific transfer from excellent, colorful elements, supervised by Apostolof, who in an accompanying interview segment reflects on his career and association with Wood, who he says was always broke and drinking. Some may find the amusing trailer goes down a lot easier than the feature, which begins to wear thin during the numerous and protracted erotic dance scenes. Robert Monell

ONE MILLION AC/DC - Ed DePriest, scénario Ed Wood, 1969, États Unis 

De la plume de scénariste d'Ed Wood arrive une histoire fort simple, un autre prétexte à montrer de la copulation en fourrure et des montres à cinq sous. Une tribu du temps des cavernes, qui parle un très bon anglais et dont les femmes ont un minimum de maquillage, se retrouvent coincés dans leur foyer lorsqu'un tyrannausaurus rex s'installe à l'entrée de leurs cavernes. Pas de problème, c'est le jour de l'orgie ! Avec moult raisins et vin, tout un chacun se frotte l'épiderme sous une musique impossible à écouter.

Une autre excuse pour de faux ébats, avec en prime un monstre de caoutchouc qui mesure un bon 7 pouces et que l'on retrouve dans tous les magasins à un dollar de quartier ! Les acteurs cabotinent et s'adressent au public, chantonnent, inventent l'arc et la flèche. Je ne ferai pas plus l'éloge de ce non-film, mais sans l'existence de SOMETHING WEIRD , ces pellicules auraient disparues depuis longtemps. En programme double avec le fauché, mais beaucoup plus sympathique, MIGHTY GORGA. Mario Giguère

the REVENGE OF DR. X aka The Double Garden - Kenneth G. Crane, scénario Ed Wood, 1970, États Unis/Japon

Un film sur scénario d’Ed Wood Jr. Incrédible. Un vieux savant qui a besoin de repos s'en va passer quelque temps au Japon. Il en profite pour croiser deux plantes carnivores, question de prouver que l'homme a ses origines dans l'océan, en créant un homme plante carnivore. Tout ça avec plein de références directes à Frankenstein. De la belle musique d'orgue Hammond, de jolies japonaises, un monstre gogo à souhait et un faux volcan. Que demander de plus ! Mario Giguère

Ici pas de revanche ni de Docteur X au programme mais seulement un Dr. Bragan scientifique de la NASA, pour ainsi dire plutôt stressé. Ne cessant de vociférer sur ses collègues pour le moindre problème, il accepte de prendre quelques jours de congés sur les bons conseils de son plus proche collègue. C'est ainsi que le Dr Nakamura, lui propose de se rendre au Japon, dans sa demeure familiale, juste habitée par sa cousine, scientifique à ces heures... A peine arrivée, Bragan, fasciné par la serre jouxtant la demeure, décide pour tuer le temps, de se remettre à la botanique, ses premiers amours ! Il ressort par la même de derrière sa cervelle dérangée, son projet d'étude de la flore et sa théorie selon laquelle les êtres humains sont les descendants de plantes ! ! Bragan toujours aussi obsessionnelle et abusif avec son assistante Noroko, décide d'effectuer un greffon expérimental à partir d'une plante carnivore et réussit à créer le Sectovorus, une créature bien vivante, sorte de power rangers végétal avec des gants de boxe, qui ne va pas tarder à engloutir souris, poulets et chiots, Bragan allant jusqu'à lui servir du sang humain pour la maintenir en vie. Mais lorsque le Sectovorus se déracine pour effectuer ses premiers pas, le Dr Bragan devra se décider entre protéger sa création ou la détruire, pour sauver l'humanité.

Doté d'un budget de toute évidence très faiblard, ce nanar botanique ne fascinera même pas les jardiniers en herbe. Si il ne se passe pour ainsi dire rien avant l'arrivée de Bragan dans la serre, il ne se passe à peu près rien non plus lorsqu'il débute ses expériences. Il est vrai que gratter quelques tiges ou effectuer des greffons sur des plantes n'a rien de vraiment excitant au niveau cinématographique ! L'ennui nous poursuivra donc jusqu'à l'apparition de Sectovorus auquel Bragan donnera vie une nuit d'orage dans le plus pur style du célèbre Frankenstein. Mais lorsque l'on découvrira la chose ainsi créée, il y aura vraiment de quoi esquisser de larges sourires....

Bref, un film qui dissuade fortement de se mettre à la botanique ! Marc Evil

The HAUNTED WORLD OF EDWARD D. WOOD JR - Brett Thompson, 1996, États Unis, 112m

Profitant de la sortie du film de Tim Burton, ED WOOD, Brett Thompson réunit les gens qui ont côtoyé le légendaire réalisateur de "mauvais films". On se concentre donc sur ses cinq réalisations et surtout sur GLEN OR GLENDA et PLAN NINE FROM OUTER SPACE. On retrouve donc des entrevues avec Dolores Fuller, Vampira, Paul Marco, Conrad Brooks, Bela Lugosi Jr et Lyle Talbot, pour n'en nommer que quelques-uns. Ajoutez des extraits de films, des photos d'archive et quelques inédits, dont la restauration de son premier tournage, un court-métrage western intitulé CROSSROADS OF LAREDO.

Ses "collaborateurs" sont souvent très critiques des méthodes peu orthodoxes de travail de Wood, tout comme on s'attarde à corriger les libertés prises par le scénario du film de Burton. Si Wood portait bel et bien des sous-vêtements féminins, suite à une enfance particulière, il ne l'a jamais fait lors de tournages. Bela Lugosi Jr est particulièrement cinglant et critique de la façon dont Wood a exploité les dernières années de son père. Le révérend Lynn Lemon raconte comment Wood a arnaqué, pour ainsi dire, une communauté religieuse pour faire son PLAN NINE FROM OUTER SPACE. On ne parle pas, ou on évite de parler de sa carrière de scénariste, plus fructueuse, ni de son métier d'écrivain de romans populaire, mais on parle de ses dernière années où son alcoolisme a ruiné sa vie. Un parcours qui se termine tragiquement pour un homme qui a concrétisé ce que d'autre ont tant rêvé: faire des films, tout simplement. La mise en scène des entretiens est parfois très artificielle, probablement en clin d'oeil au réalisateur mal aimé.

On en sort fasciné par cette vie si singulière et on a envie de se retaper ses films en continu. Ne serait-ce que pour se rappeler qu'il est loin d'être le pire réalisateur de tous les temps et qu'il sait souvent nous amuser, pas toujours volontairement, certes, mais c'est déjà une qualité qui n'est pas si universelle. Mario Giguère

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Web www.clubdesmonstres.com

LARRY BUCHANAN

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