Réalisateur indépendant américain qui écrit et réalise des films comme des perles du bis oubliées des années 50. A découvrir. Par ordre chronologique.

Mise à jour le 17 août 2024

  The DAY THE EARTH ABRUPTLY ALMOST ENDED - Christopher R. Mihn avec Caleb Frank, Alice Mihm, Daniel Mihm, David Mihm, Elliot Mihm, Michael G. Kaiser, 2022, États Unis, 76m

Le comté de Phantom Lake est connu pour ses apparitions de fantômes, de monstres marins ou d'araignées géantes, d'attaques extraterrestres visibles ou invisibles. Les jeunes amis surnommée les Phantom Lake Kids en sont souvent témoins et sont cette fois-ci ils sont intrigués par une série de tremblements de terre. Après avoir réglé une attaque de cerveaux volants, on apprend enfin d'ou proviens le casque de Butch, et on rencontre plusieurs créatures aux proportions géantes puis le retour d'un monstre bien connu.

Certains dialogues et situations sont un peu redondantes, mais plus on avance, plus on s'amuse de bon coeur avec cette bande de jeunes amis qui rappellent par moments les trois stooges en plus jeunes. Filmé en noir et blanc avec un petit budget, Mihm a créé son propre univers dans lequel il pige ses sujets, cette fois-ci encore en fin de pandémie de covid19. Les effets spéciaux  et le montage sont toujours efficaces et on semble utiliser plus de sources que d'habitude pour la musique. Un petit sampling sonore d'Ultraman avec ça ? Le combat final rappelle justement les combats de monstres géants japonais et je ne m'en plaindrai pas. Mario Giguère

The BEAST WALKS AMONG US aka The PHANTOM LAKE KIDS in The BEAST WALKS AMONG US - Christopher R. Mihm avec Caleb Frank, Thom Gladhill, Michael Kaiser, Alice Mihm, Christopher R. Mihm, Daniel Mihm, David Mihm, Elliot Mihm, Stephanie Mihm, 2021, États Unis, 79m

Dans le comté de Phantom Lake, au Wisconsin, plusieurs personnes voient brièvement une créature agressive qui semble venir d'ailleurs. La bande de copains surnommée les Phantom Lake Kids, Danny et Evelyn Johnson et leurs amis Billy Blue, Butch, et Chip, décident de mener leur propre enquête. Sachant que le maire s'ennuie de la manne de touristes jadis attirés par des monstres ou évènements fantastiques, on soupçonne bien des gens en ville de se déguiser en monstre poilu.

En pleine pandémie mondiale, Christopher R. Mihm se tourne versa sa famille et nous offre un autre scénario qui semble sorti des années 50. Hommage aux films de bande de jeunes copains et copines, aux films de monstres et en gros clin d'oeil à Scooby Doo, on s'amuse fort. Les habitués de la filmographie de Mihm retrouvent avec plaisir des visages connus du coin. Que ce soit Gustav et Sven, les gardiens du Lac vus dans The Phantom Lake Monster ou les professeurs du film Terror from Beneath The Earth, les habitués font leur petite apparition et le réalisateur y est présent aussi dans le rôle du maire. L'heure est à la franche comédie et la réalisation aguerrie est des plus agréables et sans temps mort. On multiplie les surprises jusqu'à la fin. Les kids seront de retour rapidement l'année suivante dans The Phantom Lake Kids in the Day the Earth Abruptly Almost Ended. Mario Giguère

The PHANTOM LAKE KIDS in The UNSEEN INVASION - Christopher R. Mihm avec Caleb Frank, Alice Mihm, Daniel Mihm, David Mihm, Elliot Mihm, Elizabeth Kaiser, Michael G. Kaiser, 2020, États Unis, 64m

En quarantaine dans leur maison pendant une alerte de quarantaine mondiale, les jeunes de Phantom Lake (Danny Johnson, ses soeurs Alice et Evelyn, leurs amis Butch, Chip et Billy Blue) vont rapidement se rendre compte que quelque chose cloche. Ils ont réussi à capter un message sur leur radio, incomplet, qui s'adresse aux Peuples de la Terre et qui semble des plus menaçants. Pire encore, une présence invisible les dérange et kidnappe Alice.

Christopher R. Mihm a continué de contourner la pandémie de Covid 19 en tournant dans sa maison avec sa famille et amis. Le scénario est donc un huis clos, avec une menace invisible, presque tout le long du film. L'humour bon enfant domine, entre des scènes de cogitations plus cocasses que dramatiques. L'absence d'Alice est grave pour Billy Blue qui en est tombé follement amoureux, un amour à sens unique. Plus court que la plupart de ses longs métrages. Un film drôle pour toute la famille. On est en train de voir les enfants du réalisateur grandir devant nos yeux. Les plus jeunes sont les plus bouffons, évidemment. Mario Giguère

QUEEN OF SNAKES - Christopher R. Mihm avec Stephanie Mihm, Rachel Grubb, Michael G. Keiser, Christie Jean Williams, 2019, États Unis, 69m

Mme Crawford (Stephanie Mihm) est en colère contre sa fille Betty (Rachel Grubb) qui, en état d'ébriété, a eu un accident de voiture qui l'a paralysée des jambes. Elle la considère non seulement responsable de tous ses malheurs, mais l'oblige à être à son service constamment. Un beau jour, elle reçoit un paquet destiné à l'occupant précédent de la maison, un archéologue disparut depuis. Elle découvre donc une amulette qui lui donne les pouvoirs d'une ancienne déesse nordique appelée la Reine des Serpents. Ainsi capable de se déplacer momentanément sous sa nouvelle forme, elle tue le copain de Rachel, incognito. Sa vie se complique.

Quinzième réalisation de Mihm, Queen of Snakes est un film moins ambitieux que ses précédents, avec un casting réduit et un décor presque unique. Peut-être inspiré par Fenêtre sur Cour d'Alfred Hitchcock, modestement, il met donc en scène une femme cantonnée à sa chaise, ouvrant le rideau de sa chambrette à l'occasion et recevant des visites de la commère du coin, Mme Davis. Tourné en couleurs, le monstre, la Reine des Serpents, a un look superbe. Rendant hommage aux films d'antan, on ne s'attend pas à la catastrophe planétaire anticipée, mais j'ai passé un bon moment. Mention spéciale à Christie Jean Williams, impeccable dans le rôle de Mme Davis.

Le dvd produit et distribué par le réalisateur offre des bloopers, The Mother-Lode, la bande annonce, des photos de tournage, une piste de commentaire, en version audio et sous-titres anglais ou esperanto. Mario Giguère 

GUNS OF THE APOCALYPSE - Christopher R. Mihm avec Tyler Haines, Kira Pontiff, Alice Mihm, Douglas Sidnet, 2018, États Unis, 88m

L'homme sans nom qui sera le héros du film nous narre l'apocalypse nucléaire qui a laissé la Terre ravagée, peuplée de quelques mutants sanguinaires. En attente dans quelques jours des secours qui devraient l'amener sur une autre planète, il entend des cris dans la nuit et va sauver une femme et une jeune fille attaqués par une horde de mutants. Il les aidera à trouver un sanctuaire ou elle pourront survivre, pendant qu'il projette encore de s'enfuir. C'est sans compter sur les Death Dealers qui, tel une bande de desperados sortis d'un western, viennent cogner à sa porte, tentant de tuer l'enfant aux étranges pouvoirs.

C'est avec un étonnant plan d'automne pastoral tout en couleurs, Mihm travaillant toujours en noir et blanc, que le film débute. Après l'explosion et son nuage atomique, on retrouve le noir et blanc des productions d'une autre époque qu'affectionne le réalisateur. Mais ici il rend hommage au western spaghetti et au film post-apocalyptique, avec un budget certes toujours serré, mais bien utilisé et un montage efficace. Il pousse l'effort jusqu'à doubler toutes les voix en post-synchro, comme les films italiens de l'époque. Comme dans un Mad Max, le héros aide des gens à reculons, mais finit par se sacrifier pour la bonne cause. Le vilain chef des Death Dealers trompe tout le monde, y comprit ses fidèles. Les acteurs sont bien choisit, Mihm double lui-même l'homme sans nom et au final j'ai bien apprécié cet hommage bien fait par un réalisateur de plus en plus intéressant qui sort de sa zone de confort habituelle, comme les italiens de l'époque qui touchaient à tous les genres populaires. Mario Giguère  

DEMON WITH THE ATOMIC BRAIN - Christopher R. Mihm avec Amanda Tietz, Jeremy Frandrup, Tyler Haines, 2017, États Unis, 85m

Dans un laboratoire secret de l'armée, un super ordinateur capable de créer des portails vers des réalités alternatives, et qui s'est enfui dans une de ces réalités, est en perte de contrôle total. Avec à peine quelques heures avant que notre Terre telle qu'on la connait n'existe plus, on envoie une ultime équipe militaire, toutes les autres ayant disparues, aidée par une scientifique, la Dr. Adams, dans le but d'arrêter la machine infernale responsable de ce chaos imminent. Leur mission dans des territoires hostiles peuplés de créatures menaçantes, en forme de course contre la montre, réussira-t-elle à sauver notre réalité ?

Tout en continuant à réaliser un film annuel en forme d'hommage au cinéma de genre des années 50, Mihm laisse parfois voir des influences contemporaines, comme les muppets dans Danny Johnson saves the World ou ici ce qui ressemble beaucoup à la prémisse de La Porte des Étoiles. Il est bien entouré de comédiens en forme, particulièrement Amanda Tietz dans le rôle du Dr. Adams et Jeremy Frandrup en Sgt. Carlson et leur flirt constant, ou les rôles secondaires joués par des vétérans du clan Mihm. On remarquera aussi les hommages aux acteurs de jadis, tel ce dénommé Agar, référence évidente à l'acteur principal de bien des tournages de l'époque, le dénommé John Agar. La diversité des réalités alternatives permet de multiplier les créatures, des tournages extérieurs à différentes saisons, et de fabriquer un ultime ordinateur vilain du plus bel effet. Tout ça permet de passer un bon moment.

Le dvd produit et distribué par le réalisateur offre une intro de Bos Tesla, des bloopers, la bande annonce, des photos de tournage, une piste de commentaire, en version audio et sous-titres anglais ou esperanto. Mario Giguère

WERESQUITO: NAZI HUNTER - Christopher R. Mihm avec Douglas Sidney, Rachel Grubb, James Norgard.  2016, États Unis, 78m

De retour aux États Unis, après les horreurs de la seconde guerre mondiale, le Caporal John Baker est à la recherche de son tortionnaire, le savant fou allemand Schramm. Remontant la piste vers lui, on se rend compte qu'à la simple vue d'un peu de sang, seules présences de couleur dans le film noir et blanc, John se transforme en puissant moustique-garou, fruit des expériences pour créer le soldat parfait pour l'Allemagne nazie! Sa rencontre fortuite avec une serveuse de restaurant, Leisl, va l'aider grandement.

Christopher R. Mihm récidive avec ce onzième film tourné comme une production oubliée des années 50. Toujours à budget restreint, ensemble d'acteurs réduit, décors limités, effets spéciaux maison et musique d'archive du cinéma de genre, il tire son épingle du jeu. Il laisse de côté l'humour et la fantaisie de Danny Johnson saves the World, flirtant avec le macabre des horreurs de la guerre et le film noir.  L a fin du scénario m'a surprise, ce qui n'est pas si fréquent. Le trio d'acteurs principaux s'en tire bien, James Norgard en démoniaque Dr Schramm en tête. Les monstres tiennent plus des créatures du regretté Paul Blaisel que de Chris Walras, mais s'intègrent bien dans le projet  très anachronique de Mihm. Non recommandable pour les amateurs de blockbusters, il fera passer du bon temps aux amateurs de bisseries rétrogrades.

Le dvd produit par Nihm contiens encore son lot d'extras: bloopers, galerie de photos, une introduction du Dr Bob Tesla, une scène coupée pourtant bien agréable et un annonce faite è la Muppet vedette du film précédent. Le tout avec des sous-titres en anglais et en esperanto. Mario Giguère

DANNY JOHNSON SAVES THE WORLD - Christopher R. Mihm avec Elliott Mihm, Gabrielle Bilotta, R.J. Lundgren, 2015, États Unis, 68m

Alors que leur parents préparent le repas des fêtes, deux jeunes enfants, seuls avec Papy, lui demande de leur raconter une histoire comme il en a le secret. Débute alors sous nos yeux une complètement extravagante, parfois interrompue par les questions et les suggestions des petits, qui se veut une aventure vécue par le grand-père durant sa jeunesse. Danny Johnson, sa soeur et leurs amis vont donc rencontrer dans les bois des extraterrestres venus conquérir la Terre à l'aide de leurs robot et devront à eux seuls sauver la planète. Rien de moins!

Christopher R Mimh innove pour son dixième film à la saveur des classiques de série B des années 50. Il a eu la bonne idée de faire encore plus participer sa famille, incluant cette fois ci les plus jeunes, dont la petite Alice qui vole pratiquement la vedette à chaque apparition. Il innove aussi en se servant de poupées pour incarner ses extraterrestres, des trucs simples proche des muppets de Jim Henson, absolument tordants, La palme au Roi et à la Reine dont les dialogues sont hilarants. On inclut une espèce de monstre tentaculaire en animation image par image, prisonnier dans le vaisseau des envahisseurs et l'apparition inopinée d'un dinosaure, qui n'a pas grand chose à voir avec le reste, juste que Papy s'est mélangé dans ses histoires. C'est drôle, bien ficelé comme récit, et si c'était possible, j'en redemanderais encore! Mario Giguère

The LATE DOUBLE NIGHT FEATURE - Christopher R Mimh avec Michael Cook, Shane Donahue, Cherie Gallinati, Catherine Hansen, Elisabeth Kaiser, États Unis, 2014, 90m

X: THE FIEND FROM OUTER SPACE raconte l'histoire de l'équipage d'un vaisseau spatial parti il y a des années pour Alpha du Centaure et dont une partie de l'équipage a été réveillé près d'une planète inconnue. On y a trouvé un extraterrestre en apparence mort qui a été ramené à bord. Évidemment, l'étranger se réveille et il arrive à momentanément prendre l'apparence des membres de l'équipage. Les quelques hommes et femmes devront user de stratégie pour ne pas être tous éliminés.

The WALL PEOPLE met en vedette un scientifique veuf dont le jeune fils a disparut durant une nuit. Isolé du monde depuis les huit dernières années, il appelle deux collègues pour l'aider à se rendre et revenir du lieu ou son fils est présumément gardé prisonnier: Pluto. L'affaire se révèle beaucoup plus compliquée et dangereuse que prévue.

Christopher R Mihm continue de recréer des films en hommage aux classiques séries B des années 50 et s'aventure ici dans un programme double. Deux films d'environ 45 minutes, au scénario bien serré et aux effets bien utilisés. Le premier est à la fois très classique, très déjà vu, bien qu'il incorpore une dose d'Alien, The Wall People se révèle plus inventif, une véritable intrigue à tiroirs remplie de surprises. Mihm et son équipe sont de plus en plus en pleine possession de leur moyens, le montage, les effets spéciaux, l'utilisation de musique d'archive, tout concourt à retrouver l'esprit d'époque que tout amateur de films d'antan saura apprécier. Pour la première fois, outre les effets spéciaux de maquillage, on a droit à deux créatures animées en image par image, ma foi, fort réussites. Le format plus court des scénarios leur confère une parenté avec des épisodes d'émissions anthologiques, comme THE OUTER LIMITS aka AU DELÀ DU RÉEL. On en veut plus! Mario Giguère

The GIANT SPIDER - Christopher R. Mihm avec Shannon McDonough, Daniel Sjerven, Billie Jo Konze, Michael Cook, 2013, États Unis, 71m

Les retombées de tests atomiques effectués dans des grottes prées d'une petite ville américaine réservent une grosse surprise. Une araignée géante se promène, dévorant les humains. Difficile d'annoncer la nouvelles aux habitants, ils partent à rire, persuadés qu'une attaque extraterrestre serait bien plus réaliste. L'armée et des scientifiques s'unissent pour trouver un moyen de défense, aidés par un reporter et sa fiancée.

Christopher R Mihm nous offre son film annuel qu'il conçoit comme un "film oublié des années 50". De plus en plus sûr de ses moyens et efficace dans ses techniques, il étonne avec cette araignée géante, bien intégrée dans des scènes efficaces. Il intègre toujours de la musique de film d'époque libre de droits, mais aussi, comme souvent à l'époque, des extraits de l'armée en pleine action. On retrouve avec plaisir ses acteurs fétiches, bien ancrés dans des rôles typés presque récurrents. Joli hommage aux films d'insectes géants, une addition bienvenue à un genre qui ne s'affiche guère de nos jours!  Mario Giguère

HOUSE OF GHOSTS - Christopher R. Mihm avec Mike Cook, Justin Overlander, Michael Kaiser, Sid Korpi, 2012, États Unis,77m

Isaac et Leigh organisent une soirée avec une surprise dont ils ont le secret. Un spécialiste de l'au-delà va ouvrir une porte vers le royaume des morts. Si au début il ne se passe rien, la suite s'avère traumatisante et fatale ! Oui, la porte s'est ouverte, oui, les morts apparaissent et les convives vont trépasser à la vitesse grand v, pour revenir rapidement en morts vivants.

Christopher R Mimh continue d'écrire, réaliser et monter des films "oubliés" des années 50. Il s'attaque ici pour la première fois à rendre hommage à nul autre que William Castle. Loin des ses habituels films de monstre et de science fiction, ce qui m'a surprit, voici son meilleur film à ce jour. La photographie et le montage sont particulièrement soignés et efficaces. Sa troupe d'acteurs habituels s'en donnent visiblement à coeur joie, se la jouant sérieux un temps pour augment par la suite leur niveau d'émotion près de l'hystérie lorsque la mort frappe. Avec la musique d'archives bien choisie, on repense souvent à l'ambiance du premier film de George Romero, La Nuit des Morts Vivants. Tout cela, évidemment, comme un gros clin d'oeil au roi du gimmick, Castle, qui ne rebutait pas è faire voler des squelettes dans sa salle, ou, comme ici, è avertir son public qu'il doit se préparer à affronter ses pires peurs. La ringardise de quelques effets est donc dans le ton et on se fait avoir quand le punch final arrive. Une réussite dans le genre. Mario Giguère

ATTACK OF THE MOON ZOMBIES - Christopher R. Mihm avec Michael Cook, Shannon McDonough, Michael G Kaiser, Sid Korpi, 2011, États Unis, 99m

Sur la base lunaire Jackson, le Dr Vincent Edwards s'apprête à prendre sa retraite et retourner sur terre. Une dernière visite dans des grottes non explorées ramène un spécimen rare, une plante qui a survécu dans cet environnement hostile. Lorsque son jeunot remplaçant s'en approche trop, il est aspergé de spores, meurt et se transforme en zombie végétal humain, capable de répandre l'infection. La base est rapidement sous le contrôle des zombies et un plan suicidaire semble le seul moyen de sauver les derniers survivants.

Sixième film indépendant pour Christopher H Mihm qui s'est lancé en 2006 dans l'aventure du cinéma. On continue dans l'univers créé pour la série avec le retour du Dr Edwards, vingt ans après les évènements racontés dans Terror from Beneath the Earth. J'ai trouvé l'entretien avec Mihm fort instructif car il confirme ce que je soupçonnais depuis un certain temps. Mihm s'éloigne du côté parodique de Phantom Lake pour se rapprocher à chaque fois du pur film dans la tradition des années 50. Comme des classiques de série B oubliés. Le ton est donc sérieux, même si les situations peuvent prêter évidemment à rire. Michael Cook est toujours aussi efficace dans un rôle qui rappelle ici les derniers jours du professeur Quatermass. Les références à Alien sont donc surprenantes dans le contexte. Les créatures sont bien réussies pour ce qui est toujours de petits budgets, tournée avec plus d'ambition à chaque année. La musique de l'époque est encore une fois très bien employée. Comme un vieil épisode noir et blanc de Doctor Who avec le décor qui tremble et le sourire aux lèvres. Mario Giguère

DESTINATION OUTER SPACE - Christopher R Mihm avec Josh Craig, Michael Kaiser, Catherine Hansen, Mitch Gonzales,  2010, Ètats Unis, 94m

Durant le vol d'essai d'une fusée construite pour dépasser la vitesse de la lumière, le Capitaine Mike Jackson se retrouve subitement à l'autre bout de la galaxie. Dans un environnement inconnu bourré de dangers, il devra utiliser tous ses atouts pour espérer revenir à la maison.

Production ambitieuse pour un budget toujours aussi restreint, ce nouvel opus de la saga de Jackson, vu la dernière fois dans Captive Women on Mars, multiplie les références, des vieux serials de Flash Gordon, un bar à la Guerre des Étoiles, en passant par des extraterrestres à un oeil qui rappellent les costumes du groupe musical The Residents. On risque donc de ne pas s'ennuyer. Je dois admettre que si je n'ai rien contre l'acteur Josh Craig, mais j'ai toujours trouvé son personnage de Capitaine sans peur et sans reproches plus arrogant que drôle. Comme c'est probablement le but de l'exercice, c'est probablement un compliment. Mais que cela ne vous empêche pas de goûter à ce dernier film offert par une bande de collaborateurs enthousiastes qui connaissent leur classiques. Mario Giguère

TERROR FROM BENEATH THE EARTH - Christopher R. Mihm avec Daniel Sjerven, Michael Cook, Stephanie Mihm, 2009, États Unis, 69m

Deux jeunes enfants ont disparut dans des grottes qui ont jadis été radioactives. Leur père désemparé s’adresse au sheriff pour l’aider à les retrouver. Rapidement, le spécialiste de ces cavernes est appelé à la rescousse et il trouve des traces qui laissent croire à la présence d’un animal mutant. Arrrghhh !

Nouveau film de Christopher R Nimh, qui s’est spécialisé dans la parodie des classiques ringards des années 50-60. Le scénario est plus serré qu’à l’habitude, ce qui est apprécié, et la brochette d’acteurs est efficace. J’avais juste quelques réservations sur le monstre à l’apparence farfelue quand je me suis rappelé les créatures incroyables des films de Larry Buchanan, aux yeux de balles de Ping Pong similaires. Objection rejetée, donc, pour une belle satire des films de créatures issues des radiations atomiques, nombreux dans les années de guerre froide. De belles incrustations d’images de grottes bluffent le spectateur au début et puis la révélation du professeur que les cavernes sont dangereuses car tellement similaires qu’on s’y perd, vient compléter le mirage. Une fin à la Reptilicus achève cette réussite dans le genre ! Mario Giguère

CAVE WOMEN ON MARS - Cristopher R. Mihm avec Daniel Sjerven, Josh Craig, Brooke Lemke, Alana Bloom, 2008, Éyays Unis, 73m

Nous somme dans le futur: 1987, et l'humanité a enfin réalisé un grand rêve, poser les pieds sur Mars. Malheureusement pour le capitaine Jackson et surtout le lieutenant Elliot, ils sont loin d'être seuls. Non seulement Elliot est aux prises avec des sauvageonnes qui traitent les hommes comme des esclaves mous et sans intelligence, mais il est prit entre deux tribus d'amazones en guerre. Pendant que Jackson essaie en vain de le retrouver, Elliot apprend à connaître Eina et Orla et commence à développer un amour embêtant. Le syndrome de Stockholm ou le début d'une nouvelle ère pour les femmes de Mars ?

Christopher R. Mimh continue sa carrière de réalisateur indépendant qui parodie, rend hommage, aux classiques séries B de genre. Les clins d'oeil sont parfois gros, mais les films référence ne pêchaient pas par subtilité, loin de là. Le rythme est assez rapide, sauf l'élocution de Jackson, personnage omniprésent dans les productions de Mihm. Je me demande encore si la présence de la femme sage qui s'étend sur le message d'amour est dans le ton de l'époque ou est quelque peu en rupture. Mais l'ensemble est bien réalisé, la musique comporte des morceaux d'époque qui ajoutent beaucoup à l'atmosphère. Si vous appréciez les vieux films de science fiction sans le sou, vous devriez apprécier, sinon, un public gavé de blockbusters risque de ne pas comprendre, et c'est tant pis pour eux ! Mario Giguère

IT CAME FROM ANOTHER WORLD - Christopher R Mihm avec Josh Craig, Shannon McDonough, Moke Mason, 2007, États Unis, 93m

Le Professeur Jackson est appelé à la rescousse lorsque son collègue, le Dr Frasier, ne revient pas d'une expédition en foret alors qu'on y a localisé une secousse sismique inhabituelle. C'est que le Dr Frasier est allé voir la météorite tombée non loin de sa tente et au contact de la sphère, il semble changé et a perdu la notion du temps. Ramené en ville par Jackson et les policiers en canot Sven et Gustav, son comportement est suspect, surtout lorsqu'il se réveille dans le lit d'une jeune femme ! Horreur !

Deuxième aventure du Professeur Jackson, après THE MONSTER OF PHANTOM LAKE, également mis en scène par Christopher R Mihm. On y retrouve les qualités et les défauts de l'hommage aux films des années 50, bien servit par la musique d'archive d'époque. On reconnait le motif des humains possédés par une entité d'outre espace, ici ni plus ni moins que le Roi de l'Univers, qui va chercher une terrienne pour abriter l'esprit de sa Reine et qui jette évidemment son dévolu sur la nouvelle flamme de Jackson, Miss Ste-Marie. Sven et Gustav sont toujours aussi rigolos et les effets spéciaux maison, essentiellement les yeux exorbités et les effets visuels de rayons, sont efficaces. Jackson a encore sa manie de couper ses phrases à des moments opportuns, mais ca agace à la longue. L'histoire somme toute simple et efficace a quelques longueurs qui l'éloigne de ses modèles. On insiste également beaucoup sur les rires peu naturels qui suivent les blagues, certes une caractéristique de l'époque, mais un peu trop appuyée. Shannon McDonough est absolument ravissante et qui plus est coiffée, maquillée et habillée comme une parfaite demoiselle de l'époque. Si vous appréciez les plaisirs coupables d'antan, vous apprécierez sûrement. Mario Giguère

The MONSTER OF PHANTOM LAKE - Christopher R. Mihm avec Josh Craig, Leigha Horton, 2006, États Unis, 97m

Wisconsin dans les années 50. Deux ouvriers vidangent des produits toxiques dans un lac. On va suivre à la fois le professeur Jackson et son assistante qui campent la fin de semaine pour étudier la faune et la flore ainsi que cinq jeunes venus s'amuser après leur fin d'études. Un ex-soldat, jadis meurtrier de sa femme et quasi légende urbaine tombe dans le lac. Il ressortira de l'eau sous la forme d'un monstre fait d'algues et commencera à terroriser ceux qui s'approchent du lac.

Parodie des films de monstres des années 50, le réalisateur, scénariste et producteur Christopher R. Mihm connait ses classiques. Tourné en glorieux noir et blanc et bercé par des musiques d'époque dans le domaine publique, le film pêche beaucoup par excès de mimétisme. Comme dans les films et séries B de l'époque, le monstre apparaît au bout de presque une heure, on parle énormément avant d'avoir un peu d'action et le final, comme tout le reste, est infiniment prévisible. Ca aurait bénéficié d'un montage plus serré, à 97 minutes au compteur, c'est facilement 30 minutes plus long que bien des films dont il s'inspire. Sinon la mise en scène et le montage sont bons et les acteurs généralement intéressants. Le monstre semble sorti tout droit d'un Roger Corman, plus précisément CREATURE FROM THE HAUNTED SEA. Pour amateur averti. Mario Giguère

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Web www.clubdesmonstres.com

LARRY BUCHANAN

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