TRIO JESS FRANCO CHEZ ARTUS FILMS
Sortie de trois Coffrets digipack Blu Ray + DVD: 99 Femmes + Justine ou les Infortunes de la Vertu + Le Trône de Feu...          lire

mise à jour le 7 septembre 2022

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SOLA ANTE EL TERROR aka Alone against Terror, 1983

VOCES DE MUERTE, 1983

MACUMBA SEXUAL - Jess Franco, 1983, Espagne

The Canary Islands: Tara Obongo (the late, legendary Ajita Wilson), the living dead witch is capable of possessing her victims through sexual voodoo, hence the title. Her most recent victims are American tourists Alice Brooks (Lina Romay) and her boyfriend (Antonio Mayans). She seduces and sexually enslaves them both and each time they believe they have escaped another level of the nightmare begins.

Ever have a nightmare from which you couldn't awaken? You know it's only a dream but each time you try wake up another chapter of the dream starts. MACUMBA SEXUAL opens in the midst of a nightmare and ends with another one just starting. Alice dreams of Tara atop a sand dune under the blazing tropical sun. A terrifying fetish (looking like a shrivelled Donald Duck!) keeps appearing as a kind of warning. There is no escape from her psycho-sexual curse. A local beachcomber (Jess Franco) tells them that Tara has been long dead. But every time they sleep she becomes their controlling reality.

One of Franco's most delirious films: teeming with Jungian symbolism, almost dialogue free, nearly hard-core (the Spanish tape appears to be cut), and driven by the moaning, eerie voodoo rhythms of the Pablo Villa (the late , great Daniel J White). Lina wears a blonde wig, runs around in a skimpy bikini and is credited as "Candy Coster."

Essential Franco. Robert Monell

Les îles Canari : Tara Obongo ( la regrettée légendaire Ajita Wilson ), la sorcière morte vivante est capable de posséder ses victimes grâce au voodoo sexuel, d'où le titre. Ses plus récentes victimes sont les touristes américains Alice Brooks ( Lina Romay ) et son copain ( Antonio Mayans ). Elle les séduits et les réduits en esclaves sexuels et à chaque fois qu'ils croient s'être échappés, une nouvelle étape de leur cauchemar commence.

Avez-vous déjà eu un cauchemar duquel vous ne pouviez vous réveiller ? Vous savez que ce n'est qu'un rêve mais à chaque fois que vous essayez de vous réveiller un autre chapitre du rêve commence. MACUMBA SEXUAL commence en plein milieu d'un cauchemar et se termine quand un nouveau commence. Alice rêve de Tara sur une dune de sable sous le soleil écrasant des tropiques. Un fétiche terrifiant ( qui ressemble à un Donald Duck en piteux état ) revient sans cesse comme un avertissement. Il n'y a aucune fuite possible à sa malédiction psycho-sexuelle. Un natif de la plage ( Jess Franco ) leur dit que Sara est morte depuis longtemps. Mais à chaque fois qu'ils s'endorment, elle devient la maîtresse de leur réalité.

Un des films de Franco les plus délirants : combinant le symbolisme de Jung, pratiquement sans dialogues, presque hardcore ( la cassette espagnole semble censurée ), mené au rythme des étranges chants voodoo  de Pablo Villa ( du grand regretté, Daniel J White ). Lina porte une perruque blonde, se promène dans un minuscule bikini et est au générique sous le pseudonyme Candy Coster. 

Un essentiel de Franco. Robert Monell

EL HOTEL DE LOS LIGUES, 1983

GEMIDOS DE PLACER aka Cries of Pleasure, 1983

LA CASA DE LAS MUJERES PERDIDAS aka Perversion en la isla eprdida, 1983

CONFESSIONES INTIMAS DE UNA EXHIBICIONISTA, 1983

EL TESORO DE LA DIOSA BLANCA aka Diamonds of the Kilimandjaro, 1983

OASIS OF THE ZOMBIES aka aka Oasis of the Living Dead, Bloodsucking Nazi Zombies, La Tumba de los Muertos Vivientes, L'Abîme des Morts-Vivants, 1983

On aurait pu mourir en regardant ce film de Jess Franco tellement il paraît long. Habituellement visionné sur le "fast-forward", ce navet bourré de zombies nazis improbables s'écoute difficilement et ne captive pas beaucoup. On a quelquefois droit à quelques scènes comiques, notamment quand les zombies attaquent. Le reste ? Du remplissage. Il y a même une bataille dans le désert, au tout début, que Franco a réutilisée tout à fait hérétiquement dans "À l'est de Berlin".  Ça vous donne une idée... Orloff

LA NOCHE DE LOS SEXOS ABIERTOS, 1983

BOTAS NEGRAS, LATIGO DE CUERO, 1983

CECILIA aka Sexual aberrations of a housewife, 1982

EL HUESPED DE LA NIEBLA, 1982

Las ORGIAS INCONFESABLES DE EMMANUELLE aka Emanuelle Exposed, 1982

Ben voila un beau film si vous aimez l'Espagne! Musique guitarisante, petit village aux murs peints à la chaux, plage andalouse, beaux hidalgos, etc...

Bon sinon, c'est un tout petit film érotique peu intéressant, avec des filles plutôt moches, à part Vicky Adams qui sauve un peu l'affaire... Deux ou trois scènes rigolotes, sinon... pffffiiuutt, on tire la chasse quoi! Franfran

REVENGE IN THE HOUSE OF USHER aka Neurosis, El Hundimiento de la Casa Usher, 1983, France, 93 Min

Le docteur Usher (HOWARD VERNON) vit avec sa femme Helen (LINA ROMAY) à l'intérieur d'un sinistre château en Espagne. Il essai tant bien que mal de donner du sang de jeunes prostituées (enlevées et prisonnières dans son caveau) à sa fille afin de lui sauver la vie. Un de ses anciens étudiants (Antonio Mayans) vient lui rendre visite pour essayer de l'aider.

Ouach ! J'ai essayé d'être le plus indulgent possible et de ne pas trop critiquer, mais le film est si terrible, qu'il m'est difficile de vous dire que j'ai aimé ça. La meilleure partie du film est composée d'un long flashback de 15 minutes de THE AWFULL DR. ORLOFF, c'est dire comment c'est mauvais. Il n'y a aucune nudité et aucunes scènes violentes qui méritent le détour. La maquillage de Morpho (OLIVIER MATHOT) est risible (un faux oeil en plastique). Par contre, la musique de Daniel White et les décors du château sont intéressants. Mon conseil: Garder votre argent pour vous acheter d'autres DVD que celui-là ! Black Knight

Black Knight a raison... 

Mais il y a des circonstances atténuantes en faveur de Franco et les voici... en primeur pour vous, l'histoire de REVENGE....... :

Franco a d'abord tourné un film qu'il a soumis à Eurociné et au second producteur espagnol. Eurociné a été horrifié, trouvant le film pas assez commercial.

C'est ainsi que les dirigeants d'Eurociné ont rajouté les flashbacks dont Black Knight parle (tirés du vieil Orloff en noir et blanc) en plus de rajouter des scènes vraiment ridicules avec Olivier Mathot en Morpho qui pleure devant le cadavre de Françoise Blanchard (qu'on a vu dans LA MORTE-VIVANTE)... et deux scènes manquent dans la version Eurociné : Vernon qui attaque une petite fille, et un meurtre de prostituée commis par Vernon.

La version Eurociné est donc un bidouillage du film initial de Franco. 

Je parle en connaissance de cause, j'ai vu les deux films.

La meilleure version est bien sûr la version espagnole... que j'ai eue de Video Search of Miami en espagnol sous-titré anglais. On peut, dans ce cas-ci, véritablement parler d'un director's cut pour la version espagnole, et d'un producer's cut pour le DVD que Black Knight a vu, et qui correspond à la version Eurociné.

La version espagnole n'a pas de scènes du vieil Orloff, ni les inserts avec Olivier Mathot. Cela dit, MÊME LA VERSION ESPAGNOLE n'est pas un chef-d'oeuvre... Cette version est nettement supérieure à la version Eurociné (moins de longueurs, plus cohérent, etc), mais demeure quand même un film mineur de Jess Franco.

Curieusement, Franco s'acharne à le défendre comme étant l'un de ses films qu'il préfère.

Et Blackie a raison, achetez donc un autre DVD à la place... Howard Vernon

LA CHICAS DE LAS BRAGAS TRANSPARENTES aka Pick-Up Girls, 1981 

JESS FRANCO nous présente une sordide histoire de transexualité, de complot et de putes. Les scènes de sexe plates tuent le rythme !! 2 actrices avec des corps plaisant et une grosse scrap obèse... pathétique !!!

1 sur 10 . Baron Blood

MONDO CANNIBALE aka SEXO CANIBAL aka WHITE CANNIBAL QUEEN aka CANNIBALS; UNE FILLE POUR LES CANNIBALES aka L'EMPRISE DES CANNIBALES (titre Québecois) aka BARBARIAN GODDESS - Jesus Franco avec Al Cliver, Sabrina Siani, Olivier Mathot, Lina Romay, 1981, Espagne/France/Allemagne, 86m

Pour le compte d'Eurociné, Jésus Franco tourne dans la foulée de TERREUR CANNIBALE ce joliment nommé MONDO CANNIBALE qui reprend une partie du casting de l'autre film et permet donc de se faire encore quelques sous sur la vague de films de fins gourmets comme CANNIBAL HOLOCAUSTE et autres CANNIBAL FEROX. On y croise Jeremy Taylor (Al Cliver), un jeune baroudeur qui, en compagnie de sa femme et de sa fille, croise une tribu de cannibales affamés. Ceux-ci, guère accueillants, dévorent sa femme, kidnappent sa fille et lui bouffent un bras. Taylor est sauvé in extremis. Des années plus tard, il décide de repartir sur place afin d'y retrouver sa fille qu'il soupçonne de toujours être en vie. Il parvient à monter une expédition de sceptiques, embarque son infirmière coquine (Lina Romay) pour découvrir que sa blonde progéniture est devenue, sous les traits de Sabrina Siani, la déesse de cette tribu de sauvages sanguinaires.

Si TERREUR CANNIBALE avait de quoi faire franchement rigoler, il faut bien admettre que MONDO CANNIBAL aurait plutôt tendance à franchement faire ronfler. Le rythme extrêmement lent du film ne tient en éveil que grâce aux quelques scènes de gueuletons sanglants des cannibales passés au ralenti, histoire de bien montrer la chaire se déchirer. Les cannibales, sans doute incarnés par les mêmes figurants que TERREUR CANNIBALE, arborent ici des peintures de guerre qui ne parviennent pas à masquer pour autant leur origine caucasienne. Malgré tout, Franco innove quelque peu: en effet, il a créé un étonnant dialecte cannibale. Là se tient le véritable atout du film, des lignes de dialogues incompréhensibles aux consonances proches de borborygmes post St-Sylvestre. La bande originale ne fait que renforcer cet aspect grâce à une chanson qui revient sans cesse et dont les paroles en langage cannibales semblent dire "Salut ! Comment tu vas ?". Voila qui laisse sans voix.

A noter que Franco apparaît sous les traits d'un guide pas fou. Kerozene

Jeremy Taylor est en expédition ou il a amené contre son gré sa femme et sa jeune fille. Voilà que des cannibales les kidnappent, mangent sa femme et conservent sa fille pendant qu'il réussit à s'enfuir... après avoir perdu un bras aux mangeurs de chair humaine. Dix ans plus tard, il retourne chercher sa fille, avec le concours de riches bourgeois incultes qui croient s'amuser et non se faire bouffer. Erreur. Quelques-uns arrivent jusqu'au village ou la jeune Lena est devenue la déessse blanche.

Franco, qui se garde le petit rôle du type qui refuse d'amener l'expédition malgré tout l'argent qu'on lui offre (un clin d'oeil à Eurociné ?), ne sembla pas avoir de budget conséquent. Une jungle aux allures de parc espagnol, des blancs gras du bide aux maquillages hippie comme cannibales, une langue inventée maladroite avec insertion de mots français. Les agressions cannibales sont tournées au ralenti, ce qui n'aide rien, mais qui donne une dimension étrange, gracieuseté de ces maquillages autochtones impressionnistes. C'est tout ce que l'on peut apprécier, et encore, il y a toujours Sabrina Siani, peu exploitée, mais à la plastique toujours agréable. Lina s'offre à Al Cliver, qui la refuse.

On est donc très loin des exploits des italiens, que l'on pense aux films de Deodato et Lenzi, tournés en décors exotiques naturels avec des autochtones plus vrais que nature. Le film, classé interdit aux moins de 16 ans à l'époque, se retrouve classé interdit aux moins de 12 ans sur ce dvd, c'est tout dire... Mario Giguère

El SEXO ESTA LOCO aka SEX IS CRAZY, 1981

Aaaaah, voilà Franco comme on l'aime! Même si le film n'était pas sous-titré, le déluge inepte de délires qui vient à l'écran vaut son pesant de cacahuètes à lui tout seul...

Au début, Lina Romay fait un rêve ou elle se fait violer par toute une colonie d'extra-terrestres peints en bleu, ensuite c'est un film dans le film, avec Lina Romay actrice qui rejoue certaines scènes, Jess franco se pointant au milieu d'une partouze pour crier "action", des ratages volontaires de cadrage où on voit Franco se filmer dans le miroir derrière l'actrice!

Un bordel complet sans réel lien, juste le plaisir des yeux et la folie du père Jess!

A voir... Franfran

CAPTIVE WOMEN aka Die Nackten Superhexen vom Rio Amore aka Orgia de Nimphomanas aka Linda, 1981

Ça commence avec une fille de petite vertu qui se fait pourchasser sur une plage espagnole. Des hommes en jeep l'insultent et finissent par la rattraper. Il s'agit d'une honnête gagneuse du bordel de la ville, qui en avait assez de servir de réceptacle à foutre. Elle est fouettée puis on la renvoie dans sa cellule.  Puis des jeunes filles disparaissent dans la ville. L'intrigue ne casse rien, c'est du Franco tout craché avec pas mal de scènes de sexe gratuites et des filles à poil presque en permanence. Les images sont comme toujours bien travaillées, et on a même droit à quelques travelings, chose plutôt inhabituelle chez mister Jess.  La musique sublime est sectionnée au montage, car on dirait qu'il y a quelques petits problèmes avec la bande-son...  Le volume augmente brusquement puis baisse aussi rapidement qu'il est venu.  Je soupçonne qu'il s'agisse là d'un problème de doublage.  CAPTIVE WOMEN, aussi connu sous le nom de LINDA ou de NAKED SUPERWITCHES OF THE RIO AMORE, est sans doute un essentiel pour tout fan de Franco, mais un profane hausserait les sourcils de dégoût et passerait à autre chose. Ce que je vous suggère... Orloff

La PROIE DU DÉSIR aka Cécilia aka Aberraciones Sexuales de una Mujer Casada - Jesus Franco Manera, 1981, Espagne, 1h33.

Cécilia (Muriel Montossé) est une petite nymphomane mariée à un ambassadeur installé au Portugal. Évidemment, puisqu'on est dans un Franco, elle ne peut rester trop longtemps sans célébrer sa sexualité et un jour, son chauffeur l'offre à ses frères afin qu'ils la violent mais la bougresse y prend plaisir. La première chose qu'elle fait en rentrant chez elle ? Elle court vers son mari (Antonio Mayans) et se fait prendre à nouveau.

Elle lui explique que l'amour libre est merveilleux, car on peut "jouir avec un autre homme, mais le retour dans les bras de l'homme qu'on aime est une chose magnifique". Le couple en folie se met donc à déraper dans une spirale de plaisirs débridés avec une seule règle : interdit de tomber amoureux d'une tierce personne.

Doublée et distribuée par Eurociné, la version de ce film portant le titre LA PROIE DU DÉSIR est supposément un remontage de Claude Plaut (qui utilise pour ses apparitions à l'écran le pseudonyme d'Olivier Mathot). Et le générique de départ confirme cette rumeur, étalant les noms de quelques réguliers d'Eurociné, dont Mathot lui-même. Superviseur à la production : Marius Lesoeur, big boss d'Eurociné à l'époque.

Pourtant, jamais on ne voit apparaître la gueule de Mathot, le film entier est tourné au Portugal et le montage des scènes érotiques est intact, sans inserts. Le seul point douteux est que l'IMDb indique que le film dure 1h38 alors qu'il en dure 1h33 en réalité. Connaissant le manque d'exactitude habituel de ce site, bien utile malgré tout, je passerai outre...

Il s'agirait donc du montage de Franco, ou du moins, si le montage diffère de la version espagnole, d'un film entièrement composé d'images qu'il a lui-même filmées.

Hypnotique et bercé par le calme flot des vagues s'écrasant sur la plage que surplombe la villa de nos tourtereaux, agrémenté d'une langoureuse musique de Daniel White, LA PROIE DU DÉSIR est un plaisir simple, mais ô combien jouissif. Thème cher à Franco, l'amour libre est ici exposé sans fioritures, en toute objectivité, avec ses bons et moins bons côtés.

Les scènes érotiques ne sont pas trop longues, contrairement à certaines de celles tournées ailleurs, dans d'autres productions. Elles ne tombent pas dans la pornographie, et la caméra caresse les corps doucement, sans zooms intempestifs et insistance sur les zones génitales. Le montage sonore est étrangement syncopé, mais c'est peut-être dû au transfert.

La superbe végétation portugaise est ici splendidement mise en valeur, tant autour des propriétés à couper le souffle qui sont utilisées qu'à travers une sorte de motif floral, imagerie obsessive, qui revient fréquemment servir de transition entre les scènes. L'éclosion des fleurs est ici mise en parallèle avec l'éclosion d'une sexualité explosive, chez des personnages aux horizons entrebaîllés qui se lancent dans de multiples orgies des sens.

Montossé est parfaite dans le rôle de l'épouse éprise de liberté sexuelle, tandis que Mayans fait de son mieux pour garder son sérieux. Lina Romay apparaît trop brièvement dans le rôle tout à fait savoureux d'une mère monoparentale ayant développé un numéro de cabaret fort étrange où le baroque flirte avec l'inceste !!

Décidément un très étrange jalon dans l'oeuvre éternellement intrigante de Franco, cette PROIE DU DÉSIR inaugure une phase créative sans précédent pour le maître, qui allait au courant des années '80, pour le compte de sa propre maison de production, tourner ses films les plus personnels et les plus éclatés. Orloff

SADOMANIA: el infierno de la pasión aka Sadomania: Hölle der Lust aka L'enfer du plaisir aka Hell Hole Women aka Prisoners of the Flesh, 1981, Espagne/Allemagne, 85min

Traversant un quelconque désert lors de leur de voyage de noces, Olga (Uta Koepke) et Michael (Angel Caballero) croisse Hacienda Blanca, un camp de réhabilitation comptant plus d'une vingtaine de prisonnières. Après avoir expulser le mec, la tortionnaire en chef, Magda (Ajita Wilson/célèbre transsexuel du porn), poursuit la présentation journalière de ses captives, soumissent au brassage de cailloux, au gouverneur impuissant Mendoza (Antonio Mayans aka: Robert Foster). Bisexuelle (Gina Janssen), l'épouse de celui-ci désirant un héritier conduira les belles incompétentes à un infâme bordel jusqu'au retour vengeur de l'époux d'Olga.

Confusion entre parodie et sexploitation. Même si l'aspect de vieilles bd de gare italiennes fut ressentie il demeure que les interprétations souvent tremblantes offrent peu de scènes intéressantes surtout si l'on s'attend à du sanglant. Bien qu'heureux du nombre de playmates (Ursula Buchfellner) aux nichons toujours présents et "libérés", autant pour les brunettes gardiennes et blondes esclaves, la scène la plus étrange et appréciée est celle de l'expert berger allemand. Quelle langue! On comprend pourquoi ce film fut banni. La deuxième et dernière, selon moi, est l'arrivée du cameo de Franco. Sodomisé par Ajita Wilson moustachu, il apporte tardivement la pièce manquante à ce sleaze bien particulier, un réel humour. À revoir, si patient, pour le croco en plastique et pistolet gicleur. Deadmonton

LAS CHICAS DE COPACOBANA aka filles de Copacabana, 1981

LUNE DE SANG  aka Bloody Moon aka Profonde Tenebre aka Die Säges des Todes - Jess Franco, 1981, Allemagne, 85m

Un maniaque défiguré qui est affublé d'un masque de Mickey Mouse poignarde une fille avec une paire de ciseaux dans l'estomac. Il est envoyé dans un hôpital psychiatrique. 5 ans plus tard (ou 2 ans selon la jaquette du film ou après seulement 1 mois selon une protagoniste du film, faites votre choix !), il en sort. Sa soeur jumelle qui en a la garde ne doit absolument pas, selon notre docteur Jesus Franco, l'exposer à des situations où il pourrait se souvenir de ce triste événement. Or, sa soeur, ne trouve rien de mieux à faire que le ramener sur la même île où avait eu lieu le meurtre ! Ca tombe bien, puisqu’il y a un camp d'été qui offre des cours de langues et où de nombreuses étudiantes sexy résident sur place. Et bien entendu, les meurtres recommencent...

LUNE DE SANG est visiblement une oeuvre de commande pour Jess Franco. Ce film reprend à l'européenne les ficelles du slasher américain cheap à la FRIDAY THE 13TH et autres HALLOWEEN. Le film bénéficie d'un scénario plus travaillé que d'habitude pour une production Franco et son style n'est aucunement présent à l’exception de quelques scènes de voyeurisme. Au début du film, nous avons affaire à un film de psychokiller typique et conventionnel. Mais à mesure que la fin approche, le film se démarque par quelques rares trouvailles scénaristiques qui permet au film de surpasser le créneau des slasher bas de gamme pour s'élever à un bon produit. La trame sonore offre une musique typiquement disco qui est conforme à l'époque du film. D'après ce que j'ai pu constater de ma copie pan&scan, la photographie était assez mauvaise et le cadrage affreusement nul. Mais peut être que dans la version écran panoramique du film, ca peut être mieux. En général, le film demeure très moyen. Par contre, il y a une scène très intéressante qui mérite la location de ce film: une jeune fille avide de sperme embarque dans la voiture d'un inconnu affublé d'un masque, elle n'a aucun soupçon. Ensuite, elle se laisse attacher sur une planche par ce même type, croyant avoir affaire à un amant fétichiste. Et elle ne commence à se douter qu'il y ait quelque chose de pas normal que lorsque notre ami mets en marche une énorme scie circulaire qui est destinée à la tuer ! Une scène particulièrement originale, dans un film particulièrement moyen.  Black Knight

Pour ma part, j'ai adoré les deux fois où je l'ai vu. Je n'irais pas jusqu'à dire que la direction photo est nulle. L'image un peu granuleuse est probablement due au transfert, mais on reconnaît la texture typiquement espagnole de la pellicule. Les scènes se déroulant dans le jardin de la villa, en plein soleil, sont particulièrement réussies. Le film se démarque entre autres de ses cousins pauvres par sa technique majestueuse. Franco sait à chaque fois OÙ placer sa caméra et ça se sent. Je crois savoir qu'il n'a pas écrit le scénario, ce qui expliquerait la pauvreté de certaines répliques peu subtiles, mais leur vacuité un peu absurde fait écho au "style" Franco et ne me dépayse pas, en tant que fanatique de Franco, le moins du monde. Orloff

SINFONIA EROTICA, 1980

THE DEVIL HUNTER aka MANDINGO MANHUNTER aka THE MAN HUNTER aka JUNGFRAU UNTER K aka ANNIBALEN: SEXO CANIBAL aka IL CACCIATORE DI UOMINI aka CHASSEURS DES HOMMES (Fr Video) - Jess Franco, 1980

Une pin-up blondasse, actrice de cinéma, montrant ses seins sans faire de chichi, se fait kidnapper par une bande voyous composés de trois hommes et d'une femme. Ils l’emmènent sur une île tropicale peuplée par une tribu de sauvages qui offre en sacrifice des femmes nues à une sorte de créature divine, en réalité un grand black se promenant à poil avec des yeux aussi rouge que Cheech Marin lors de la belle époque de Cheech & Chong. Le producteur ayant investi du pognon dans la fille engage une sorte de mercenaire (Al Cliver) pour retrouver la fille, et si possible ramener le fric de la rançon. Bien entendu, sur place, la transaction ne se fait pas sans mal.

Franco surf sur la vague des films de cannibale. Comme d'habitude, les moyens à disposition sont minimes, et ça se ressent légèrement, en particulier lorsque que cet être aux yeux explosés bouffe une fille, et que la caméra s'attarde sur sa bouche qui mâchouille un bout de fausse viande pendant 45 secondes. Les dialogues sont plats, les personnages sont assez comiques malgré eux (le pote d'Al Cliver arrivant sur l'île entend des explosions comme au Viet Nam et a les boules, détail qui est totalement oublié le reste du métrage) mais les filles sont plutôt jolies et Franco fait des plans de fesses totalement gratuits pour notre plus grand plaisir. Pour ce qui est du gore, il y en a un peu, mais c'est fauché (le type allongé par terre dont le corps est recouvert de feuilles pour faire croire qu'il a la tête coupée). Et le doublage est assez mauvais mais atteint un sommet lorsqu'Al Cliver et un méchant se batte dans la mer, on imagine très facilement les doubleurs faisant des clapotis dans une bassine pour simuler le bruit de l'eau. Risible. Le film est mal rythmé, voire pas du tout rythmé, mais la naïveté de la mise en scène, les filles, le cannibale asthmatique aux yeux éclatés et le gore suffisent pour plaire aux amateurs de bis zède. Kerozene

Credited to "Clifford Brown" this German, Spanish, French and Italian coproduction features Al Cliver [Pier luigi Conti], most familiar from Fulci's ZOMBIE, as a mercenary hired to bring back a starlet [Ursula Buchfellner] who has is being held for ransom on a tropical island. The only interesting performances are given by the intense, late Werner Pochath and Antonio de Cabo as nasty and increasingly frantic criminals. Conti/Cliver looks as bored as usual while German starlet Buchfellner looks almost anorexic and spends most of her screentime tied up nude to a tree getting abused by the criminals and a giant black cannibal. Watching Europeans like Claude Boisson as the cannibal chief is a real hoot and the film in unconvincing in just about every department. Note the equipment and details in the film producer's office; everything in this film looks cheap/bogus. But it's Franco all the way in terms of out-of-focus shots both from the marauding cannibls POV and other images, mismatched filmstock (the film was reportedly begun by BLIND DEAD auteur Amando De Ossorio), and editing between events which looks like it was meant to mean something (the paparazzi and the fashion show are intercut with the jungle pursuit of another nude female victim who is later tied to a tree, gutted and disgustingly cannibalized). Totally incomptent on the FX level, the cannibal is shown chewing on bloody meat scraps in extreme closeup, this will give no competition to the other Euro cannibal films of that era (cf CANNIBAL HOLOCAUST). It's pure exploitation for very desperate audiences. There is an interesting primitivist score by Franco himself (and Daniel J. White) with a delirious male vocal by Carloto Perla, heard in other 1980s Franco films. The stalking bug-eye giant nude cannibl has to be one of the most blatantly racist images in the history of horror cinema or a tip to the zombie in I WALKED WITH A ZOMBIE or both.

The Video Asia DVD of this, coupled with Manuel Cano's VOODOO BLACK EXORCIST (1972), is possibly the worst digital presentation of a Franco film yet. The opening credits are removed and the film starts in the middle of the first scene. There is digital censoring of the copious male and female nudity of the original, some extreme gore is cut and the bottom third of the image is masked presumbly to hide the presence of Japanese subtitles, video quality is significantly inferior to the more complete old TRANSAMERICA VHS: THE MAN HUNTER. I believe that this was indeed sourced from a Japanese video or disc and booted over here. The somewhat racist cover artwork reads TERROR TALES FROM THE HOOD: SPECIAL EDITION VOLUME 4. BLACK VOODOO EXORCIST (sic) plus THE GRUESOME SHOCK OF: THE DEVIL HUNTER A 170s style Afro coiffured feamle poses in a collage with a black glowing eyed gravedigger, green hands emerging from graves holding cigarettes [!], etc. The back features more dated jungle nonsense wigh some stills and amusing promo notes {"the long banned masterpiece...[!]"}. But for under 10 dollars it may be an outre collector's item for some. (C) Robert Monell 2006 ALL RIGHTS RESERVED

WICKED MEMOIRS OF EUGENIE aka Eugenie, historia de una perversión aka Erotismo, 1980

Lorsque sa soeur revient de l’hôpital, son frère ne veut pas lui dire le verdict du médecin, tout ce qu'elle sait, c'est qu'elle doit éviter le sexe. Manque de pot, elle adore son frère et tout ce qui bouge, y compris Sultana, une jeune dame qui se comporte comme un chien de compagnie. Son frère est cependant troublé par Eugénie, la jeune Eugénie, voluptueuse et vierge qui tombera dans l'univers trouble de ces deux énergumènes après que son père aura été séduit expressément par la soeurette.

Sous le chaud soleil d’espace, sur le bord de la mer dans une magnifique villa, Franco tourne un drame sensuel avec ses habituels zooms et sa musique entraînante. L'intrigue sert évidemment de prétexte à des scène de softcore, mais Franco parsème l'histoire de touches surréaliste intéressantes, tel ces corps de femmes sculptées dans le sable, présumées victimes, ou cette poupée qui sourit de manière troublante et coquine pendant qu'Eugénie s'amuse avec sa poupée. Un bon Franco.  Mario Giguère

DEUX ESPIONNES AVEC UN PETIT SLIP À FLEURS aka Two Female Spies with flowered Panties aka Ópalo de fuego: Mercaderes del Sexo - Jess Franco avec Lina Romay, Nadine Pascale, Olivier Mathot, Joëlle Le Quément,  Mel Rodrigo, 1980, France, 96m

Le titre est excellent, non? Enfin, moi je le trouve très bon, et c'est vrai qu'il résume à lui tout seul ce film d'espionno-érotico-comédie réalisé par l'immense Jess Franco!

Lina Romay (période "bien en chair") et Nadine Pascale sont deux strip teaseuses qui ont fait des conneries (mais le scénario ne dit pas quoi), et l'une d'entre elle (Lina) va servir a des espions pour enquêter sur un gros naze qui enferme sa fille droguée dans la cave et fait du trafic avec des gonzesses. Mais il y aura plein de rebondissements qui feront que Lina verra son parcours semé d'emmerdes engageant alors diverses scènes de poursuites et autres fusillades diverses, style espionnage quoi!

Sinon, mention spéciale aux danses à poil réalisées par les deux vedettes qui sont à mourir de rire tant elles jouent des connes (et qui dansent comme des cachalots rhumatisant), et la poursuite par un hélicoptère de Lina Romay seins nues dans la jungle avec un bonnet de bain doré sur la tête.

On appréciera aussi le passage chez les hippies de la belle qui n'est pas piqué des hannetons non plus (qu'est-ce qu'ils peuvent s'en prendre dans la gueule ces putains de hippies dans plein de films!).

Un bon bis. Franfran

  Deux femmes, Cécile et Brigitte, en prison pour un an, se voient offrir une remise de peine si elles acceptent de devenir espionnes en herbe. En fait ce n'est que Cécile (Lina Romay) qui est au courant et doit prendre des photos compromettantes. Il s'avère que Cécile découvre un trafic de femmes, kidnappées et hypnotisées pour être vendues comme esclaves sexuels à des homme riches. L'affaire deviens rapidement dangereuse et mortelle.

Je découvre sous ce titre trompeur, cherchez les slips à fleurs en vain, un Franco qui mélange sexe, violence et humour. Si le réalisateur semble étirer la sauce avec des numéros de cabaret assez long, son couple sado maso avec l'intrigante, sensuelle et cruelle Irina (Joëlle Le Quément) y va de tortures physiques et psychologique des plus sérieuses. Revenant constamment dans le scénario, un homosexuel efféminé s'avère le meilleur complice de ces dames. On se promène alors un certain temps dans une atmosphère de sexy comédie italienne et Cécile est protégée par une commune de hippies fort sympathiques. On retourne dans le ton scabreux  et on alterne ainsi jusqu'au final ou l'on se demande si quelqu'un survivra et qui. La complicité des deux actrices, qui se dénudent régulièrement, est évidente et transperce l'écran. Une belle découverte pour tout amateur de Jess Franco.

En suppléments sur le combo digipack DVD / BluRay  d'Artus Films, on retrouve une présentation du film Daniel Lesoeur, qui reviens sur ce titre, le tournage et l'atmosphère qui y régnait. Sans oublier de mentionner l'hélicoptère ! Aussi, une analyse du film par Stéphane du Mesnil, fort apprécié. Offre complétée par un diaporama d'affiches et de photos et la bande annonce originale. DVD - PAL - Zone 2 / BD - Zone B, interdit aux moins de 16 ans. Mario Giguère

DEMONIAC aka The SADIST OF NOTRE-DAME aka Le Sadique de Notre-Dame aka El Sádico de Notre-Dame aka Demoniac aka Ripper of Notre-Dame aka Exorcisme, 1979

Un navet d'horreur de plus ?  Non.  Du grand art.  La déviation menée jusqu'à son terme le plus chevronné.  Jess Franco, encore une fois, signe un film d'une étrange beauté, dans lequel il joue le rôle du "héros", un ecclésiastique débalancé qui croit devoir sauver l'âme des femmes aux moeurs légères en les tuant. Ce qui donne lieu bien sûr à de nombreuses scènes baroques, pleines de femmes nues et d'un Jess Franco en grande forme qui se fait un plaisir de les poignarder à tout va.  C'est quand il entend parler d'une "messe noire" suivie d'une orgie sexuelle, organisée par de libidineux petits-bourgeois blasés, qu'il devient véritablement fou. Et qu'il se met à découper fanatiquement la jolie chair tendre de plusieurs nymphettes. Ma copie du film est censurée, mais si jamais vous mettez la main sur une version "uncut" de ce navet, faites-le moi savoir, ça m'a tout l'air savoureux... Orloff

COCKTAIL SPECIAL, 1978


Lina Romay

ELLES FONT TOUT aka CLAIRE - Clifford Brown aka Jess Franco, 1978, France

Ce film est un des rares "vrai" porno qu'a pu réaliser Jess Franco, mais la copie que j'ai est en italien, donc je ne vais pas m'étendre trop sur l'histoire! C'est dommage parce que ça avait l'air bien rigolo.

Sinon, ça se passe grosso modo dans un hôtel, avec plusieurs couples (dont de très chouettes nanas) et une Lina Romay complètement déchaînée en espèce de chanteuse nymphomane! Précisons pour les amateurs de la dame qu'elle est encore bien mignonne à cette époque (toute en rondeurs), mais que ses prestations se limitent à des fellations (sauvages!) et du lesbianisme bon-enfant!

A voir comme ça, en entremet...   Franfran

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