communiqués de presse de Fantasia 2005

Fantasia entame sa deuxième semaine de programmation et annonce la création de deux nouveaux prix

Montréal, le 12 juin 2005 - Cette année encore, le festival international de films de genre Fantasia accumule les succès critiques et commerciaux.  Plus de 35 000 billets ont été écoulés lors de la pré-vente, comparativement à 30 000 en 2004.  Un grand nombre de projections ont été à guichet fermé dans le cadre du premier week-end de programmation.  Plus de 600 personnes ont assistées au party d'ouverture à la S.A.T. (avec des performances électrisantes d'artistes tels que le groupe Poxy, DJ Frigid, Gentle Bakemono, DJ Chevy Van, DJ XL5 et des projections multimédias de Thisisnotdesign, VJ Pillow et Mademoiselle). 

Le festival Fantasia est extrêmement fier d'annoncer la création de deux nouveaux prix : le " prix Séquences " et le " prix L'Écran Fantastique ". 

Depuis sa naissance en 1955, la revue Séquences a grandement évoluée, passant de simple bulletin à l'un des plus important magazine de cinéma au Québec.  Tout en privilégiant le cinéma indépendant et celui d'auteur, ainsi que le documentaire et le court métrage, Séquences sert aussi le grand public.  C'est dans cette ouverture d'esprit que la revue est demeurée fidèle au festival Fantasia, véritable fête du son et de l'image qui, avec les années, a atteint un niveau de croisière remarquable et contribué à la promotion d'œuvres hautement sophistiquées en provenance des pays asiatiques, sans oublier celles de certaines régions d'Europe et d'Amérique du Nord.  Dès la première édition de Fantasia en 1996, le magazine Séquences fut l'un des premiers médias à couvrir l'évènement avec assiduité et enthousiasme.  En ce 50e anniversaire, Séquences s'associe avec l'équipe de Fantasia en créant un jury qui, le soir de la clôture, remettra le " Prix Séquences " pour le meilleur film parmi ceux de la sélection asiatique. M. Élie Castiel, le rédacteur en chef de Séquences, agira à titre de président du jury pour ce prix. Les journalistes Luc Chaput et Alain Vézina seront pour leur part membres de ce jury. 

Pour sa part, le " Prix L'Écran Fantastique " récompensera un long-métrage fantastique, d'horreur ou de science-fiction présenté dans le cadre de Fantasia.  Il s'agit d'un prix annuel récurrent, qui consiste en une promesse de reportage sur 6 pages couleur, qui paraîtra dans une édition prochaine (avec mention du titre honorifique attribué dans le cadre de Fantasia) et d'une pleine page de publicité gratuite lors de la sortie du film en salle ou en vidéo en France.  L'Écran Fantastique, qui existe depuis plus de 35 ans, est tiré mensuellement à 98 000 copies et distribué dans les territoires suivants : France, Espagne, Portugal, Belgique, Italie, Suisse, Luxembourg, Canada (Québec), Maroc et Allemagne.  Son siège social est à Paris, Alain Schlockoff en est le rédacteur en chef  et Yves Rivard le correspondant canadien. L'Écran Fantastique se distingue dans le marché par des standards d'édition élevés et par sa facture visuelle de grande qualité.

Les prochains jours seront témoins d'un grand nombre de premières, d'invités, d'événements et de performances multimédias. Parmi ceux-ci, mentionnons notamment :

Popaganda - The Art & Crimes of Ron English, États-Unis, Pedro Carvajal

Première montréalaise, en présence du réalisateur Pedro Carvajal!, le 14 juillet à 17:30 et le 17 juillet à 21:45

Tourné en style guérilla, le documentaire de Pedro Carvajal a été réalisé sur une période de dix années. L'ensemble de la carrière de Ron English est analysé, depuis ses premiers films 8mm jusqu'à sa musique, en passant par l'art excentrique et la photographie expérimentale. Popaganda constitue une importante synthèse de toutes les entraves qu'imposent les corporations à la liberté d'expression. Un portrait inoubliable d'un authentique révolutionnaire américain et un encouragement vivifiant pour tous les artistes rebelles, quels qu'ils soient.

Kamikaze Girls, Japon, Tetsuya Nakashima 

Première canadienne, le 14 juillet à 19:30 et 16 juillet à 21:30

Réalisé par Tetsuya Nakashima (Beautiful Sunday), le monde rose du " shojo manga " ou bande dessinée pour filles est élégament transposé à l'écran. Kamikaze Girls se démarque avec une trame sonore endiablée, une multitude de techniques cinématiques, une profusion de couleurs vives, des costumes excentriques, des segments animés et un tempo survolté. Le film est une excursion impertinente à travers les hauts et les bas de l'adolescence contemporaine Japonaise.

The Dark Hours, Canada, Paul Fox

Première montréalaise, en présence du réalisateur Paul Fox, du producteur Brent Barclay, du scénariste Wil Zmak et des acteurs Kate Greenhouse et Aidan Devine! Le 14 juillet à 21:45

Un film d'horreur authentiquement pur et dur, et qui plus est, canadien. Le film dépeint  la détresse d'une psychiatre criminelle et de sa famille, pris en otage par un ancien patient vicieux. Un effarant compte-rendu d'une déchéance physique entraînant la mutation psychologique, empreint d'une bouillante sensation de traumatisme que peu de créateurs sont parvenus à toucher vraiment.

Fighter in the Wind, Corée du sud, Yang Yun-ho 

Première nord-américaine, le 15 juillet  à 17:30 et le 17 juillet à 21:50

Inspiré de la vie de Choi Baedal, alias Masutatsu Oyama, un guerrier coréen qui a fait vibrer le Japon en gagnant 270 combats lors d'un tournoi visant à déterminer le champion de la nation et qui, plus tard, a fondé l'école de karaté Kyokushin, où des gens comme Sonny Chiba ont été formés.  Le film est le récit d'une classe sociale abattue mais fière et une étude sur le Japon d'après-guerre meurtri et souvent malicieux.

Godzilla: Final Wars, Japon, Ryuhei Kitamura

Première canadienne, le 15 juillet à 19:15

Comment célébrer les 50 ans de Godzilla? En produisant le film bénéficiant du plus gros budget jamais alloué pour le genre et en réunissant un total record de 15 monstres ayant déjà fait des apparitions dans les productions précédentes!  Godzilla: Final Wars est réalisé par la nouvelle sensation du cinéma d'action japonais, Ryuhei Kitamura, réalisateur de Versus, Azumi et Aragami.

Retinal Stigmatics: An Evening With Joe Coleman

Une rare opportunité d'assister à une prestation de Joe Coleman! Le 15 juillet à 23:55

Le célèbre peintre et artiste de performance visionnaire, qui a souvent été comparé à Salvador Dali, fera sa première apparition à Montréal pour un performance multimédia spéciale de 2 heures. Une rare chance de rencontrer un artiste absolument unique et d'explorer l'univers bouleversant d'un des plus important surréaliste de notre temps.  L'artiste présentera son œuvre au public en utilisant comme support des projections animées de plusieurs de ses toiles révélant les diverses perspectives et évolutions de son travail.

Journeys Into Fear

Une conférence en deux parties par Stephen R. Bissette! Le 16 juillet à 14:45 et le 17 juillet à 15:00

L'artiste bédéiste Américain et journaliste en cinéma Stephen R. Bissette présentera une conférence en deux parties sur l'histoire des bandes dessinées d'horreur.  Un événement incontournable dans le cadre du week-end thématique Komikstok, deux journées dont la programmation se compose essentiellement de films adaptés ou inspirés de l'univers de la bande dessinée internationale.

The Neighbor No. 13, Japon, Yasuo Inoue 

Première nord-américaine, le 16 juillet à 21:30 et le 19 juillet à 19:40 

Un suspense psychologique stylisé et grinçant, basé sur le manga légendaire de Santa Inoue, qui raconte l'histoire d'un homme timide et de son alter ego violent, Numéro 13. Cet alias prends sa revanche sur un homme qui l'aura tourmenté pendant sa jeunesse. C'est une œuvre au rythme inhabituel, rempli d'atmosphères troublantes et d'images parfois sincèrement monstrueuses.

Live Freaky! Die Freaky!, États-Unis, John Roecker

Première canadienne, le 16 juillet à 23:55

La très explicite comédie musicale de John Roeker, LFDF est un film d'animation extrêmement tordu aux prises de vues image par image (stop motion), qui a nécessité deux ans de travail. Il raconte les crimes de Charles Manson et fait preuve de plus de mauvais goût que tous les films de John Waters réunis!  Produit par Tim Armstrong de Rancid, qui a aussi prêté sa voix, tout comme des membres de Blink 182, AFI, The Lunachicks, Good Charlotte, X, The Transplants et The GoGo's, sans oublier Kelly Osbourne et Asia Argento!  Dans le premier rôle, la voix de Billie Joe Armstrong de Green Day qui incarne Manson.

The Roost, États-Unis, Ti West

Première canadienne, présenté par le réalisateur Ti West et le producteur Larry Fessenden!

Tourné en super-16, ce film est une ballade rétro dans les montagnes russes de l'horreur.  Certaines intervalles sont comiques, mais West joue tout les éléments d'horreur correctement.  The Roost a littéralement cassé la baraque lors de sa première mondiale au festival de film South By Southwest. 

El Lobo, Espagne, Miguel Courtois

Première canadienne, le 20 juillet à 17:00 et le 21 juillet à 19:50

Cette page d'histoire Basque sur pellicule fut un succès monstre en Europe. C'est un suspense qui fait toute la lumière sur la vie de Mikel Lejarza, un hors-la-loi à la petite semaine, qui, sous le nom de code Lobo (" loup "), est parvenu à s'infiltrer jusque dans les plus hautes sphères de l'organisation terroriste basque ETA, causant davantage de tort à ses révolutionnaires que toutes les forces de l'ordre espagnoles réunies.  Met en vedette Eduardo Noriega (Open Your Eyes, Devils Backbone) et réalisé par Miguel Courtois,

Miguel Courtois, célèbre pour avoir été publiquement menacé par Jean-Marie Le Pen.

En terminant, le festival Fantasia présentera, le 18 juillet prochain à 21:55, le film du réalisateur américain Rob Zombie,  The Devil's Rejects,  en grande première canadienne.

Pour obtenir plus de renseignements, veuillez consulter le www.fantasiafestival.com.


Fantasia reçoit une subvention du ministère des Affaires municipales et des Régions
et annonce le début de ses festivités

Montréal, le 5 juillet 2005 - Le festival Fantasia est heureux de l'obtention d'une aide financière de 25 000 $ en provenance du ministère des Affaires municipales et des Régions dans le cadre du Fonds de développement de la métropole. Cette subvention contribuera à la mise en marché hors Québec et au financement de l'organisation de la 9e édition du festival. Le ministère des Affaires municipales et des Régions assume notamment la responsabilité de susciter l'essor économique, culturel et social de la métropole et d'en favoriser le progrès, le dynamisme et le rayonnement.

Il s'agit de la première subvention gouvernementale accordée au festival. Nous espérons que d'autres ministères ou organismes fédéraux, provinciaux ou municipaux sauront aussi reconnaître la qualité du travail que nous accomplissons et la contribution du festival Fantasia sur le plan culturel, économique et social.

Outre son succès populaire et sa visibilité internationale dans l'industrie, les réalisations de Fantasia se mesurent aussi en retombées économiques et touristiques, ainsi qu'en rapprochements interculturels. Une proportion de 15 % des participants à Fantasia sont des touristes et injectent plusieurs millions dans notre économie. Chaque été à Montréal, cet événement permet aux créateurs d'ici et d'ailleurs de faire connaître leurs oeuvres à des dizaines de milliers de spectateurs et leur offre la chance de se faire remarquer par des représentants de distributeurs internationaux. L'an dernier, 38 distributeurs et représentants de studios des quatre coins du globe sont venu présenter leurs films à Fantasia. Une année record tant pour le nombre de spectateurs (78 000), que de représentants de la presse qui ont demandé des accréditations (plus de 110 accréditations de presse distribuées).

Le Festival International de films de genre Fantasia lancera officiellement sa 9e édition le 7 juillet prochain avec la première internationale du film japonais Ashura (2005). Fascinant et visuellement riche, ce film est l'adaptation directe d'un récent succès théâtral japonais, Blood Gets In Your Eyes, qui allie le théâtre kabuki et les courants contemporains de la pop culture japonaise. Action épique, romance tragique, mythes, magie et splendeur esthétique sont au rendez-vous!

Le 7 juillet, le festival Fantasia présentera également en film d'ouverture Crying Fist (2005). Ce film coréen a gagné le prix de la Fédération internationale des critiques de film à la Quinzaine des réalisateurs de la dernière édition du Festival de Cannes. Crying Fist sera présenté en grande première canadienne, en présence du réalisateur Seung-Wan Ryoo.

Le 25 juillet, le festival clôturera sa programmation avec un film russe, présenté en grande première canadienne, Night Watch, du réalisateur Timur Bekmambetov. Cette adaptation du populaire roman de Sergei Lukyanenko est de loin le plus grand succès du box-office russe. Le film a d'ailleurs représenté la Russie aux plus récents Oscars.

Parmi les autres films présentés lors de la première semaine de la programmation 2005 du festival Fantasia, mentionnons notamment :

2001 Maniacs, États-Unis, Réalisateur : Tim Sullivan

Première canadienne, présenté par le réalisateur Tim Sullivan et l'actrice Christa Campbell!

Une version sanglante et noire  du classique d'HG Lewis, 2000 Maniacs (1964.  Des voyageurs suivent un mauvais détour et se retrouvent dans une étrange petite ville habitée par des fantômes sudistes, morts pendant la Guerre Civile, assoiffés de sang.  Une satire étrange, qui cogne autant sur les états sudistes que nordistes. 

Firecracker, États-Unis, Réalisateur : Steve Balderson

Première canadienne, présenté par le producteur Clark Balderson et l'actrice Selene Luna!

Cette œuvre intense de Steve Balderson a été encensé par la critique et s'est mérité plusieurs prix.  L'action de ce film noir expérimental se passe surtout dans un cirque du Kansas, avec Karen Black et Mike Patton, le chanteur de Fantomas, Mr Bungle et de Faith No More, dans des premiers rôles doubles! Un film visuellement sensationnel, à parts égales Truman Capote et Todd Browning.

Izo, Japon, Réalisateur : Takashi Miike

Première montréalaise

Étonnante offrande du brillant rebelle du cinéma japonais qu'est Takashi Miike, Izo est une œuvre magnifiquement stimulante en matière de cinéma pop, une profonde rumination sur la violence cyclique de la vie et de la mort, cette boucle infernale de création et de destruction dont notre espèce, surtout les hommes, ne peut se détacher.  Un film surréel et imprévisible, possédant un niveau d'intensité rarement égalé.

Karaoke Terror, Japon, Réalisateur : Tetsuo Shinohara

Première montréalaise

Cette satire sociale suprêmement subversive, basée sur un roman du célèbre Ryu Murakami (réalisateur de Tokyo Decadence et auteur de Audition), dépeints une guerre de rue sanglante qui s'intensifie entre de jeunes voyous en colère et des femmes riches dans leur trentaine!  Une œuvre intelligente et introspective, teintée de poésie et d'humour noir, qui explose en morceaux absurdes et en ultra-violence, créant une expérience de visionnement constamment surprenante et ultimement apocalyptique. 

Mind Game, Japon, Réalisateur : Yuasa Masaaki

Première canadienne, présenté par le réalisateur Yuasa Masaaki!

Un animé comme nul autre, Mind Game est beaucoup plus proche de Yellow Submarine et de Waking Life que de l'animé japonais auquel nous sommes habitués.  Son scénario est fait d'associations libres, utilisant le plus mineur pivot narratif pour se diriger vers des directions des plus insolites, ne vous laissant aucun autre choix que de s'attendre à l'inattendu.  Un chef d'œuvre psychédélique d'animation de la part du réalisateur de Cat Soup.

Shutter, Thaïlande, Réalisateurs : Banjong Pisanthanakun et Parkpoom Wongpoom

Première canadienne

Une des productions qui a eu le plus de succès dans l'histoire du cinéma thaïlandais : Fox Regency va même en faire un remake américain!  Suite à un accident d'auto dont ils se seront enfuis, un photographe et sa petite amie sont hantés par des apparitions fantomatiques.  Shutter plonge dans des territoires sombres et inexplorés et incorpore des exemples authentiques de photographies d'esprits, prêtant au film un sens effrayant de plausibilité.

Straight Into Darkness, États-Unis, Réalisateur : Jeff Burr

Première canadienne, présenté par le réalisateur Jeff Burr

Un autre genre de film de guerre, ce film épique d'auteur évoque Malick, avec l'imagerie contemplative de Robert Frost et les réflexions plus sombres d'Edgard Allan Poe, alors qu'un groupe de soldats déserteurs prennent refuge au centre de la folie.  Maussade, atmosphérique et tout à fait énigmatique, Straight Into Darkness est une œuvre qui réinvente le genre avec une formidable audace conceptuelle.

The Taste of Tea, Japon, Réalisateur : Katsuhito Ishii

Première montréalaise

Cette création hors du commun et complètement inattendue, film d'auteur magique et inspiré, qui n'a pas manqué de surprendre lorsqu'il a ouvert la Quinzaine des Réalisateurs de Cannes en 2004.  Situé entre un réalisme magique, un humanisme inspirant et un humour décalé aussi drôle que bizarre, c'est un regard charmant sur les excentricités qui se cachent sous la surface calme de la vie de tous les jours.  Un film touchant, drôle et imaginatif.

Pour obtenir plus de renseignements, veuillez consulter le www.fantasiafestival.com.

Le programme est en vente dans plusieurs boutiques, dont l'ensemble des magasins Archambault du Québec. Les billets sont maintenant disponibles sur le réseau Admission ou à la billetterie du Cinéma Hall de l'Université Concordia (1455, boul. de Maisonneuve Ouest).


Le retour du plus éclectique des festivals de films au Québec

Montréal, le 22 juin 2005 - Le Festival International de films de genre Fantasia revient encore une fois cet été pour surprendre son public enthousiaste et sans cesse grandissant dans le cadre de sa 9ème édition.  Situé au cœur du centre-ville de Montréal (au Théâtre Hall - 1455, boul. de Maisonneuve Ouest - et à la salle J.A. de Sève - 1450, boul. de Maisonneuve Ouest), l'événement aura lieu du 7 au 25 juillet prochain. Cette année, Vision Globale, le plus important fournisseur québécois de services créatifs et techniques pour l'industrie cinématographique et télévisuelle, revient à titre de présentateur officiel de l'événement.

Après huit éditions, le Festival International de films Fantasia de Montréal, déjà reconnu comme le plus important festival de films de genre en Amérique du Nord et leader sur le plan international, a su s'imposer comme une alternative culturelle québécoise incontournable. Tout d'abord perçu comme un événement destiné à un public plus ciblé, Fantasia a su au fil des ans enrichir sa programmation de nouveaux créneaux et gagner le respect des médias, des gens de l'industrie et des distributeurs internationaux en devenant un événement phare à l'intérieur d'un concept élargi et en croissance constante. 

Le festival Fantasia capitalise sur la promotion et la célébration des grands genres cinématographiques appréciés du public montréalais et québécois. C'est ainsi que notre événement programme les meilleurs films internationaux de genres tout aussi variés que l'action,  l'animation (particulièrement l'animation japonaise), les arts martiaux, l'aventure, la comédie, le documentaire alternatif, le drame urbain, le film historique,  le fantastique,  le policier, le suspense ou la science-fiction. Ces différents genres célèbrent le cinéma de l'imagination, de l'imaginaire et propose des manières alternatives de représenter cinématographiquement le monde qui nous entoure et ses problèmes et questions contemporaines.

Cette année encore, l'événement présente plus de 90 longs métrages et plus de 100 courts métrages provenant de l'Allemagne, de l'Angleterre, de la Belgique, du Canada, de la Corée, du Danemark, de l'Espagne, des Etats-Unis, de la France, de Hong Kong, de l'Iran, du Japon, de la Malaisie, de la Russie, de la Thaïlande, de la Turquie.  Plus près de nous, nous sommes fier d'être l'hôte de la première mondiale du film québécois La Dernière Incarnation,  de Demian Fuica mettant notamment en vedette Gilbert Turp (KM/H) et Catherine Florent (Sur le Seuil et Caméra Café) .

De plus, Fantasia remettra un prix spécial à Ray Harryhausen pour l'ensemble de sa carrière.  Animateur de génie reconnu pour ses animations image par image combinées avec des plans d'acteurs dans des décors réels. Dans les années 50 et 60, il développe ou améliore des techniques d'animation et d'incrustation des miniatures avec des prises de vue en action réelle (procédé Dynamation, travelling matte, etc.). On lui doit notamment Jason and the Argonauts et The 7th Voyage of Sinbad.  En 1991, son oeuvre est couronnée par un Oscar.  Ray Harryhausen sera à Montréal pour offrir une présentation spéciale sur ses techniques d'animation et partager avec le public ses premiers courts métrages rarement diffusés et le film Jason and the Argonauts (présenté en copie 35 mm récemment restauré).

Pour obtenir plus de renseignements, veuillez consulter le www.fantasiafestival.com. Le programme est en vente dans plusieurs magasins et boutiques dont l'ensemble des Archambault du Québec. Les billets sont disponibles à partir du 5 juillet sur le réseau admission ou à la billetterie du cinéma Hall, Building de Concordia (1455, boul. de Maisonneuve Ouest).

C'est un rendez-vous.


Compétition officielle et membres du jury du festival Fantasia 2005

Montréal, le 22 juin 2005 - Cette année, le festival propose une compétition officielle et a regroupé un jury tout aussi diversifié que sa programmation. 

·Érik Canuel (auteur des films La Loi du Cochon, Le Dernier Tunnel et Le Survenant)

·Patrick Masbourian (acteur, animateur et collaborateur sur plusieurs emissions de television)

·Pierre Dalpé (créateur de publicités pour Molson, Home Dépôt, Coca Cola, Labatt bleue dry, McDonald et Bell Express Vu)

·Michèle Grondin (présidente et fondatrice de Radar Films, qui produit des vidéo-clips au Québec et en collaboration avec des compagnies américaines et françaises)

·Daniel Andréani (le directeur artistique de l'agence Montréalais Diesel)

·Nabi-Alexandre Chartier (VJ de Musique Plus et chroniqueur pour Famous Québec)

Avec ce jury, Fantasia désire souligner que les nouvelles modes, tendances et émergences culturelles populaires passent notamment par le cinéma de genre, la publicité et l'industrie musicale. 

Érik Canuel, Président du jury

Né en 1961, Érik Canuel réalise son premier court-métrage à 20 ans, puis devient assistant de production sur divers long-métrages et des publicités.  Après des études cinématographiques à l'Université Concordia, il co-fonde Kino Film et s'empare du marché du clip pour ensuite se diriger vers la publicité.  En 1997, Érik dirige 3 épisodes de la série " The Hunger ".  En 1999, il réalise 5 épisodes de la populaire série " Fortier 1 ", pour lesquelles il sera nominé aux Gémeaux pour meilleure réalisation.  Il réalisera ensuite plusieurs épisodes de séries télé inspirées de films de genre.  Aux prix Génie de 2000, il gagne le prix du meilleur court-métrage de style docudrama pour " Hemingway : A Portrait " (en format Imax), ainsi que le prix du meilleur film 2D pour " Miami Adventura Imax Day ". 

Les long-métrages d'Érik Canuel sont de grands succès, tant critiques que populaires.  Il revendique haut et fort qu'il est un réalisateur de films de genre.  En effet, chacun de ses films reflète un genre particulier : " La loi du cochon " (2001) pour le thriller dramatique, " Nez-Rouge " (2003) pour la comédie-romantique, " Le dernier tunnel " (2004) pour le drame criminel, et " Le survenant " (2005) pour le film d'époque.  Son cinquième long-métrage, " Good Cop, Bad Cop " sortira au printemps 2006.

Patrick Masbourian

On le remarque tout d'abord à l'âge à 20 ans, en tant que compétiteur à la prestigieuse " Course Europe-Asie 1990-1991", où il se mérite la 3e place.  Il travaillera ensuite en tant que réalisateur à la SRC, reporter-réalisateur pour TQS et TVA, co-animateur pour TVA et animateur pour Radio-Québec.  Après 2 ans chez Musique Plus, il participe en 1997 pour " La fin du monde est à 7 heures " (TQS).  Il est maintenant à la barre de " La revanche des nerdz " à Z depuis 2000, et a été nominé pour la meilleure animation, magazine de service aux Gémeaux de 2001 et 2002.  Il participe aussi au " Grand blond avec un show sournois " (TVA), à Flash (TQS) et à Infoman (SRC) en tant que reporter-réalisateur.  Il a aussi réalisé quelques publicités, se méritant un Coq d'or du Publicité Club de Montréal et un Prix d'argent du Mondial de la publicité francophone.  Il réalisera le film " Mourir, c'est partir un peu " prochainement, et travaille sur son premier scénario, intitulé " Gros tas ". 

Pierre Dalpé

Après avoir étudié en cinéma à l'Université de Montréal et travaillé comme scénariste et réalisateur sur de nombreux court-métrages, des émissions pour la télévision et des vidéo-clips, il œuvre dans les agences de publicité depuis 1994 à titre de concepteur-rédacteur, puis de réalisateur et de scénariste.  Il travaillera sur des campagnes pour des compagnies telles que Molson, General Motors et Bell, et a depuis réalisé plus d'une centaine de publicités et de nombreux vidéo-clips.  Il s'est mérité une Médaille de bronze au New York Film Festival pour son message " Fight Against Drugs ", et a été nommé Réalisateur de l'année 2002 par le Publicité Club pour la publicité " Poursuite " de Bell ExpressVu.

Michèle Grondin

Présidente et fondatrice de Radar Films depuis 2000, cette boite aura réalisé plus de 150 clips, pour des artistes tels que Daniel Bélanger, Sam Roberts, Ariane Moffatt, Finger Eleven, Corneille et Yann Perreau, avec ses réalisateurs créatifs et une équipe de production efficace.  Radar Films a même traversé la frontière depuis 2 ans, réalisant une dizaine de productions exécutives pour les États-Unis en 2003, dont le plus important vidéo-clip jamais tourné à Montréal : " Frantic ", de Metallica.  Dernièrement, Radar s'est associé à Satellite, de Paris, en effectuant tous leurs tournages à Montréal, ainsi que la représentation de ses réalisateurs sur le territoire Canadien. 

Daniel Andréanni

Daniel Andréanni œuvre dans le domaine des communications depuis une douzaine d'année.  Directeur de la création chez Diesel, il supervise la création publicitaire sur des mandats pour RénoDépôt, Loto Québec, Le Devoir, Coppertone, Red Bull et plusieurs autres.  Créateur très talentueux, il a reçu plusieurs prix prestigieux de publications telles que Marketing Magazine, Communication Arts, OneShow, Applied Arts et Archive.  Il a aussi remporté de nombreux prix au Publicité Club de Montréal.

Nabi-Alexandre Chartier

Nabi travaille à Musique Plus depuis quelques années en tant que VJ, et participe aux émissions " Décompte Musique Plus ", " Décompte quotidien " et " Plus sur commande ".  Il écrit également une chronique dans le magazine Famous Québec, et étudie présentement le cinéma à l'Université Concordia. 


Une multitude d'invités spéciaux au festival Fantasia

Montréal, le 22 juin 2005 - Comme à chaque année, le Festival International de films de genre Fantasia peut compter sur la présence de plusieurs réalisateurs, producteurs et scénaristes qui viendront présenter leurs films.

Le Festival Fantasia débutera en grand, le 7 juillet 2005, avec la projection de deux films d'ouverture en présence de leurs réalisateurs respectifs.  Tout d'abord Ashura, un film japonais présenté en première internationale, en présence de son réalisateur, Yojiro Takita.  Ensuite, Fantasia saluera le génie du cinéaste Sud-Coréen Seung-wan Ryoo, avec la projection de son dernier film, Crying Fist, qui a fait partie de la programmation de la Quinzaine des réalisateurs de Cannes et s'est mérité un prix de la Fédération de la presse cinématographique.

Le 8 juillet, le réalisateur et scénariste japonais Masaaki Yuasa, qui a connu un grand succès avec l'expérimental Nekojiro-so au festival Fantasia 2001, présentera son œuvre maîtresse d'animation, Mind Game.

Le 9 juillet, Seung-wan Ryoo présentera un deuxième film, soit la première canadienne de Arahan, qu'il a réalisé en 2004 et qui a remporté le prix du jury pour le meilleur long métrage au Puchon International Fantastic Film Festival.

Tim Sullivan, le scénariste et réalisateur américain de 2001 Maniacs sera présent pour la première Canadienne du film, le 9 juillet.

La première Canadienne du film américain Straight Into Darkness sera présentée le 11 juillet par Jeff Burr, son scénariste et réalisateur.

06 Tiros, 60 ml, un des courts métrages de International DIY, présenté le 11 juillet, sera introduit en première Internationale par son scénariste et réalisateur brésilien, André Kapel, un des meilleurs artistes d'effet spéciaux du Brésil.

Clark Balderson, le producteur de Firecracker, viendra présenter ce film Américain gagnant du prix du jury pour la meilleure actrice (Karen Black) au festival Fantasporto 2005.

Le co-réalisateur du film thaïlandais Zee Oui, Buranee Rachjaibun sera présent pour la projection du film le 13 juillet.

Le film canadien The Dark Hours sera présenté le 14 juillet par le réalisateur, Paul Fox, le producteur, Brent Barclay, ainsi que le scénariste, Wil Zmak.  Ce film a connu un grand succès cette année au Amsterdam Fantastic Film Festival.

Le célèbre peintre et artiste de performance visionnaire, qui a souvent été comparé à Salvador Dali, Joe Coleman fera sa première apparition à Montréal pour son spectacle multimédia Retinal Stigmatics: An Evening with Joe Coleman, le 15 juillet.

L'étrange portrait de la dame en jaune, un des courts-métrages de Small Gauge Trauma, présenté le 16 juillet, sera projeté en première Nord-Américaine, en présence des co-réalisateurs belges Hélène Cattet et Bruno Forzani, qui se seront mérités plusieurs prix avec d'autre projets.

L'artiste bédéiste Américain et journaliste en cinéma estimé Stephen R. Bissette présentera un conférence en deux parties sur l'histoire des bandes dessinées d'horreur: Stephen R. Bissette's Journeys Into Fears.  La première partie aura lieu le 16 juillet, et la deuxième partie le 17 juillet.

Larry Fessenden, producteur et habitué de Fantasia, ayant déjà présenté ses films Habit et Wendigo, et Ti West, scénariste et réalisateur de The Roost seront présents pour la première Canadienne du film le 20 juillet. Le film a eu beaucoup de succès au South by Southwest Festival cette année.

Le scénariste et réalisateur belge Harry Cleven sera présent pour la première Nord-Américaine de Trouble, gagnant du grand prix du jury du Festival du film fantastique Gerardmer, le 21 juillet. 

Lloyd Kaufman, réalisateur américain, producteur indépendant et fondateur de Troma, sera présent le 22 juillet pour donner sa conférence How to Make Your Own Damn Movie, suivie d'une projection d'une nouvelle copie 35 mm restaurée de Toxic Avenger.

La première Mondiale de Shadow: Dead Riot sera présentée le 23 juillet en présence de Carl Morano, le producteur et de Michael Gingold, le scénariste.

Pour la toute première fois, le festival Fantasia rendra hommage à l'ensemble de la carrière d'un artiste du cinéma international de genre.  Le premier lauréat de ce prix émérite est Ray Harryhausen.  Le 24 juillet, Monsieur Harryhausen fera un exposé sur sa carrière, présentera quelque unes de ses premières œuvres, suivis d'une projection de Jason and the Argonauts dans une toute nouvelle copie 35 mm, et finalement d'une période où le maître répondra aux questions de l'auditoire. Trois heures avec un maître de l'animation image par image et des effets spéciaux dont le travail a inspiré les James Cameron, Peter Jackson, George Lucas et Steven Spielberg de ce monde.

Finalement, pour clôturer le festival, le réalisateur de Singapour Tzang Merwyn Tong présentera en première canadienne A Wicked Tale, qui s'est mérité le Rémi d'or au 2005 WorldFest du Houston International Film Festival.


La programmation européenne et Américaine du festival Fantasia 2005

Montréal, le 22 juin 2005 - Des terroristes basques et des tueurs en série américains, aux revendeurs de drogue danois et aux apocalypses existentielles familiales Belges, la programmation européenne et américaine du festival Fantasia propose de l'inhabituel pour tous les goûts!

Voici quelque unes de nos recommandations.  Prenez votre courage à deux mains et consultez l'entièreté de notre programme :  il regorge de trésors et de découvertes.

2001 Maniacs, É-U, Tim Sullivan, Première canadienne, en présence du réalisateur Tim Sullivan

Coproduit par Eli Roth, le réalisateur de Cabin Fever, le film est une version repensée et revampée du fameux classique d'HG Lewis, 2000 Maniacs (1964), par Tim Sullivan.  Des voyageurs suivent un mauvais détour et se retrouvent dans une étrange petite ville habitée par des fantômes sudistes morts pendant la Guerre Civile.  Ce film est beaucoup plus une satire, tant des états sudiste que nordiste, qu'un film d'horreur.  Vous y verrez Robert England qui y fait une imitation de George W. Bush dans le rôle du maire meurtrier!

Antibodies, Allemagne, Christian Alvart, Première canadienne

Une histoire de tueur en série dense, engageante et horrifique, qui progresse en une série de paraboles religieuses angoissantes, Antibodies est définitivement un des films les plus troublants de la sélection du festival cette année.  Plutôt que de suivre les crimes du meurtrier alors qu'ils sont commis, Alvart se concentre entièrement sur les conséquences. Le sujet réel de Antibodies n'est pas le meurtre, mais plutôt la fine ligne entre la folie et la normalité.  Produit avec un talent et un soin impressionnant.

Breaking News, Hong Kong, Johnnie To, Première Montréalaise

Ce film spectaculaire de Johnnie To (qui est déjà venu présenter ses films au festival Fantasia) s'est mérité une multitude de prix dans le circuit des festivals de films internationaux, et plus récemment celui du Hong Kong Film Critics Society de 2005. La police, qui doit regagner sa crédibilité, décide de se servir des médias pour faire passer un message bien intentionné mais fallacieux.  Luttant à la fois contre le crime et contre le désir des journalistes d'offrir une couverture médiatique impartiale, la machine de propagande s'emballe.  Les chose de déroulent mal, un chaos total règne et Hong Kong suit toute l'action au petit écran!  Ce film vif et énergique a tout ce qu'on pourrait demander d'un film de Johnnie To : de la satire sociale, de l'humour, un rythme effréné et une mise en scène menée en virtuose.

Devil's Rejects, É-U, Rob Zombie, Première canadienne

Le festival est très fier de présenter la première canadienne du très attendu deuxième long-métrage de Rob Zombie: Devil's Rejects, une production féroce qui se situe entre The Wild Bunch, House of 1000 Corpses et Badlands.  Plusieurs journalistes proéminents ont décrit ce film viscéral comme étant ce qui aurait pu arriver si Sam Peckinpah avait décidé de réaliser un film d'horreur road movie, mettant en vedette Bill Moseley, Sheri Moon Zombie, Sid Haig, William Forsythe, Ken Foree et Michael Berryman, et qui avait été soutenu par les bonnes gens de chez Lions Gate, Maple Pictures et Christal Films. 

The Eye 2, Hong Kong et Thaïlande, Danny Pang and Oxide Pang, Première nord-américaine

The Eye 2 n'entretient aucun rapport direct avec le succès d'envergure de 2002 des frères Pang. Plutôt, cette suite, qui explore plus en profondeur la philosophie bouddhiste du premier et son attrait pour l'occulte, raconte une histoire tout à fait différente, et fait preuve de beaucoup plus de concision dans sa structure et dans son ton, malgré ses quelques pointes d'humour morbide.  Les frères Pang tenaient à ne pas se répéter, et chacune de leurs décisions font de The Eye 2 un film unique en son genre, à commencer par le choix de l'actrice Shu Qi (So Close, The Transporter) jusqu'aux scènes d'horreur paranormales et hautement insolites, voire carrément expérimentales. Un autre aspect de l'œuvre qui contribue à déjouer les attentes: la grossesse de la protagoniste a des implications beaucoup plus inusitées que les clichés auxquels on aurait pu s'attendre.

Live Freaky! Die Freaky!, É-U, John Roeker, Première canadienne

La très explicite comédie musicale de John Roeker, Live Freaky! Die Freaky!, un film d'animation extrêmement tordu aux prises de vues image par image (stop motion), a nécessité deux ans de travail.  Il raconte les crimes de Charles Manson avec les voix de nombreuses icônes de la scène punk et fait preuve de plus de mauvais goût que tous les films de John Waters réunis!  Venez donc voir Charles Manson (Billy Joe Armstrong de Green Day) et sa troupe de sociopathes psychédéliques drogués (Hadie (Theo Kogan des Lunachicks), Hex (John Doe de X), Squeeky (Jane Weidlin des Go-Go's) et compagnie) faire des raids dans des conteneurs et outrager leur communauté en commettant une attaque brutale à la maison de Sharon Hate (Kelly Osbourne, sous un pseudonyme)! Définitivement pas un film qui jouera dans un cinéma près de chez vous.

Nightwatch (film de clôture officiel), Russie, Timur Bekmambetov, Première canadienne

Night Watch, une adaptation du populaire roman de Sergei Lukyanenko, est de loin le plus grand succès du box-office russe.  Le film a également représenté la Russie aux Oscars de 2004.  Ce film a redéfini les possibilités d'exportation du cinéma russe : adopté par Fox Searchlight, ce film est en fait la première partie d'une trilogie, dont le dernier épisode, Twilight Watch, sera co-produit par Fox.  Comme le réalisateur Timur Bekmambetov le dit si bien: " Nous utilisons le même langage filmique, les même trucs, les mêmes façons de raconter l'histoire (que Hollywood).  Mais c'est une histoire à propos du peuple russe, des bâtiments russes, des chaises russes, des autos russes.  C'est une sorte de farce car c'est très drôle - la réalité russe transformée en une histoire fantastique. "

Popaganda: The Art & Crimes of Ron English, USA, Pedro Carvajal, Montreal Premiere

Son nom n'est pas toujours immédiatement connu du public, mais tout le monde a déjà regardé, au moins une fois, une œuvre d'English.  Un exemple parmi tant d'autres: le Ronald McDonald affreusement obèse que l'on voit dans Super Size Me.  Le documentaire de Pedro Carvajal a été tourné sur une période de dix années, en style guérilla, ce qui ne pouvait tomber mieux.  Toute la carrière de Ron English est analysée, depuis ses premiers films 8mm jusqu'à sa musique, en passant par l'art excentrique et la photographie expérimentale. Robert Williams, le Billboard Liberation Front, Morgan Spurlock, Daniel Johnston, les Dandy Warhols et Slash font tous une apparition à l'écran. Popaganda constitue une importante synthèse de toutes les entraves qu'imposent les corporations à la liberté d'expression. Un portrait inoubliable d'un authentique révolutionnaire américain et un encouragement vivifiant pour tous les artistes rebelles, quels qu'ils soient.

The Roost, USA, Ti West, Canadian Premiere, hosted by director Ti West

Ti West est un jeune réalisateur de vingt-cinq ans qui a été stagiaire chez le célèbre auteur Larry Fessenden (Habit, Wendigo) et ce projet a vu le jour alors qu'ils jetaient des idées en vrac sur le papier.  Fessenden était sur le point de lancer une division consacrée à l'horreur au sein de sa compagnie de production, Glass Eye Pix, et il cherchait des scénarios à cet effet.  Emballé par la fougue enthousiaste de West, Fessenden signa The Roost. Il s'agit de la seconde production de sa nouvelle compagnie, Scare Flix, après The Off Season (2004).  The Roost a littéralement cassé la baraque lors de sa première mondiale à South By Southwest.  Tourné en super-16, c'est une ballade rétro dans les montagnes russes de l'horreur.  Un fait intéressant: Ti West a tourné la plupart de son film dans la grange qu'avait utilisée Hitchcock pour Marnie.

Straight Into Darkness, USA, Jeff Burr, Canadian premiere, Hosted by Director Jeff Burr

Straight Into Darkness revisite un genre pourtant bien connu en évoquant certains classiques comme Full Metal Jacket ou The Big Red One, et en y injectant une poésie qui fait penser à A Midnight Clear et même à The Thin Red Line.  Mais il s'agit de beaucoup plus que d'un simple film de guerre. Son atmosphère sinistre est celle des classiques de l'horreur, les séquences d'action étonnamment énergiques empruntent un peu le rythme saccadé de Sam Peckinpah, pour une expérience qui s'avère unique et époustouflante. En prenant des risques au plan visuel, devenant presque expérimental par moments, le film de Burr réussit à éviter tous les clichés du film de guerre.  Son travail sur le genre, effectué avec beaucoup d'intelligence et d'art, est à la fois original et surprenant.


Les facettes multiples du cinéma asiatique :  
Les films asiatiques au festival Fantasia 2005

 Le cinéma japonais

Montréal, le 22 juin 2005 - Le festival Fantasia rend cette année hommage au nouveau cinéma de genre japonais.  En effet, nous assistons depuis quelques années à l'effervescence de nouvelles tendances cinématographiques populaires et à la montée d'une nouvelle génération de réalisateurs.  Avec des budgets significatifs et l'appui des grands studios japonais, cette tendance témoigne d'une volonté de métisser les différents genres en une nouvelle culture, à l'image de la sensibilité et des préoccupations de ces nouveaux artistes.  Fantasia désire souligner la qualité, l'abondance et surtout l'originalité de ces nouveaux genres émergents, qui ne semblent ni reposer sur une tradition cinématographique précise, ni sur des formules plus américaines. 

Bien que ces films soient fait pour le grand public et pour ravir la jeune génération, la démarche artistique et le propos résolument adulte de ces œuvres confirment qu'il s'agit bel et bien d'un nouveau type de cinéma d'auteur.  Des films tels que The Taste of tea, Cromartie High School, Kamikaze Girls, Karaoke Terror, Otakus in Love ou Survive Style 5+ sont de probants exemples de cette récente émergence cinématographique.  Des films d'animation tels que A Place Promised in our Early Days et Mind Game témoignent également de cette émergence culturelle, mais cette fois sous le prisme de l'animation japonaise.

Ashura, Japon, Yojiro Takita, 2005, première internationale

Ce film fort visuellement riche et en tout point fascinant est l'adaptation directe d'une récente pièce de théâtre, qui fut l'objet d'un immense succès au Japon en faisant se rencontrer le théâtre kabuki classique et les courants contemporains de la pop culture japonaise. Action épique, romance tragique, mythes, magie et splendeur esthétique sont au rendez-vous!  Présenté en première internationale lors de la soirée d'ouverture, en présence du réalisateur.

Godzilla: Final Wars, Japon, Ryuhei Kitamura, 2005, première canadienne

Godzilla a 50 ans. Comment célébrer cette icône de la pop culture nipponne?  En mettant en branle la production bénéficiant du plus gros budget jamais alloué pour ce type de film et en réunissant un total record de 15 monstres ayant déjà fait des apparitions dans les productions précédentes.  Godzilla: Final Wars est réalisé en main de maître par la nouvelle sensation du cinéma d'action japonais, Ryuhei Kitamura, qui nous avait brassé la cage et séduit avec Versus (2000), Alive (2002) et le superbe Azumi (2003). Si Godzilla prend une retraite (on nous a dit de cinq à 10 ans), et bien il part en pleine gloire.  C'est un rendez-vous à ne pas manquer.

Izo, Japan,  Takashi Miike, 2004

Étonnante offrande du brillant rebelle du cinéma japonais qu'est Takashi Miike, Izo est une œuvre magnifiquement stimulante en matière de cinéma pop.   Il s'agit d'une profonde rumination sur la violence cyclique de la vie et de la mort, une boucle infernale de création et de destruction dont notre espèce, surtout les hommes, ne peut se détacher.  Il s'agit aussi d'un film fantastique possédant un niveau d'intensité rarement égalé.

Karaoke Terror, Japon, Tetsuo Shinohara, 2004

Tout autant hilarante ou extrême par moments, Karaoke Terror est une œuvre intelligente, introspective et souvent même discrète.  Son humour est teinté de poésie mélancolique, ses coups les plus provocants et cruels sont livrés avec un ton de tranquillité presque hypnotique.  En même temps, le film est parfaitement à l'aise d'exploser en morceaux absurdes et en ultra-violence quand il le souhaite, ce qui crée une expérience de visionnement qui est constamment surprenante et ultimement apocalyptique.  Il peut également se vanter de contenir la fin la plus scandaleuse et nihiliste de toute la programmation de cette édition du festival, une fin qui garantie littéralement qu'il sera bien un des rares films populaires Japonais qu'aucun studio américain ne pourra jamais même rêver de refaire!

Mind Game, Japon, Yuasa Masaaki, 2004

Basé sur la série alternative culte manga de Robin Nishi, du magazine Comic Are!, Mind Game est l'œuvre maîtresse du studio d'animation rebelle Studio 4°C de Koji Morimoto et du réalisateur Yuasa Masaaki. Les membres du studio ont déjà contribué à Memories de Katsuhiro Otomo, à la série Animatrix, et au magnifique court-métrage Noiseman Sound Insect.  Toutefois, Mind Game est beaucoup plus relié au travail de Masaaki pour Cat Soup, le court-métrage tordu qui a été présenté à Fantasia en 2001. Se détachant des règles d'esthétique rigides de l'animé, Mind Game est beaucoup plus proche du kaléidoscope psychédélique de Yellow Submarine et du film philosophique inusité Waking Life.  Son scénario est fait d'associations libres, en utilisant le plus mineur pivot narratif pour se diriger vers des directions des plus insolites. Il ne vous laisse aucun autre choix que de s'attendre à l'inattendu-et de se laisser surprendre par l'audace et la qualité de la réalisation. Mind Game n'est rien de moins qu'une explosion de musique, de couleurs et d'idées créatives, pour un résultat absolument unique et sans précédent.

Three Extremes, Hong Kong, Japan, Korea, Fruit Chan, Park Chan-wook et Takashi Miike, 2004

Three... Extremes est une audacieuse anthologie de moyen-métrages qui nous vient de Hong Kong (Fruit Chan), du Japon (Takashi Miike), et de la Corée du Sud (Park Chan-wook). Les trois oeuvres explorent, chacune à sa façon, le thème de l'égoïsme.

Box (La Boîte), de Miike, ouvre la trilogie par un cauchemar rouge et or sur fond de neige.  Un moyen-métrages hypnotique et onirique dont la beauté de la mise en scène est appuyé par une narration maîtrisée.

The Taste of Tea, Japon, Katsuhito Ishii, 2004

 Katsuhito Ishii (Shark Skin Man and Peach Hip Girl, Party 7) signe ici une création hors du commun et complètement inattendue, un film d'auteur magique, une sorte de bel ovni cinématographique inspiré et qui n'a, de ce fait, pas manqué de créer la surprise lorsqu'il a ouvert en 2004 la Quinzaine des Réalisateur au prestigieux Festival de Cannes.  Entre un réalisme magique, un humanisme inspirant et un humour décalé aussi drôle que bizarre, The Taste of Tea est un film étrangement divertissant qui réussit rapidement à hypnotiser, voire même envoûter le spectateur de façon magistralement sournoise.


Les facettes multiples du cinéma asiatique :  
Les films asiatiques au festival Fantasia 2005

Le cinéma de Hong Kong

Montréal, le 22 juin 2005 - L'industrie du film de Hong Kong est une des plus dynamiques.  Les films produits à Hong Kong, ainsi que les talents locaux, se seront mérités une vaste reconnaissance dans le domaine du film International.  En 2004, 64 films régionaux sont sortis à Hong Kong et le box office local s'est élevé à 71 millions de dollars.  Hong Kong est également un des plus grand exportateurs de films du monde.

En 2001, Hong Kong s'est mérité 46 prix à 17 festivals de films Internationaux, alors qu'en 2003, 36 prix ont été gagnés à 14 festivals majeurs.  Ces films exceptionnels incluent " Crouching Tiger, Hidden Dragon ", " In the Mood for Love ", " Shaolin Soccer ", " Hero ", " Infernal Affairs " et " 2046 ".  Hong Kong, la porte d'entrée du florissant marché Chinois, recèle plusieurs cinéastes, réalisateurs, acteurs, producteurs et équipes techniques de grand talent, connus principalement pour leur créativité.

En tant que représentant officiel du gouvernement de Hong Kong, le Hong Kong Economic and Trade Office (HKETO) est responsable de la promotion de Hong Kong à travers les échanges commerciaux et culturels.  Dans ce contexte, le HKETO est le commanditaire officiel de la sélection de films provenant de Hong Kong du festival Fantasia 2005. 

Quatre films très spéciaux de Hong Kong seront présentés à Fantasia cette année : Le fascinant One Night in Mongkok, le survolté Breaking News, le divertissant White Dragon, le surprenant Love Battlefield, ainsi qu'un segment de la trilogie asiatique Three Extremes.

One Night in Mongkok, Hong Kong, Derek Yee, 2004, Première Canadienne

Le quartier de Mongkok est un des lieux fascinants de Hong Kong.  Derek Yee (Lost in Time, Double Tap, Viva Erotica) rend donc, à son tour, hommage a ce quartier chaud du Hong Kong de la nuit, célèbre pour être l'un des endroits au monde avec la plus grande densité de population. En choisissant de faire se dérouler son film dans ce lieu clos et en unité de temps, Mongkok devient ici un personnage à part entière. Le chaos du lieu rencontre les tragédies anonymes des personnages qui le peuplent. Car derrière ce polar haletant croisé de romance mélodramatique se joue aussi l'ébauche d'un constat social sur ceux qui survivent comme ils peuvent dans la marginalité du Hong Kong d'aujourd'hui. One Nite in Mongkok a remporté aux derniers " Oscars de Hong Kong " les prix de meilleur mise en scène et de meilleur scénario.

Breaking News, Hong Kong, Johnnie To, 2004

Ce film vif et énergique a tout ce qu'on pourrait demander d'un film de

Johnnie To, la satire sociale, le rythme effréné de la caméra, la

virtuosité de la mise en scène,  des écrans dédoublés et des mouvements de caméra ludiques.  Même à cinquante ans, Johnnie To apporte de l'espoir pour l'avenir du cinéma d'action de Hong Kong.  Un gagnant du Hong Kong Film Critics Society Award 2005.

White Dragon, Hong Kong, Wilson Yip, 2004, Première Canadienne

Farce martiale tout en dérision et légèreté sympathique, White Dragon s'apparente dans son ton au Wu Yen de Johnnie To, mélangeant de façon bordélique et cocasse le vieux et le moderne pour bien malmener les clichés du film de capes et d'épées de Hong Kong (le fameux "Wu Xia Pan").  Mettant en vedette l'acteur Francis Ng, White Dragon est réalisé par Wilson YIP, précédemment signataire des très remarqués Bullets over Summer et Juliet in Love, déjà avec l'acteur Francis Ng.

Love Battlefield, Hong Kong, Cheang Pou-soi, 2004, Première Canadienne

S'étant mérité une mention spéciale aux Hong Kong Film Critics' Society Awards de cette année, Love Battlefield se situe entre le drame, la romance et le film policier post-Johnnie To.  Love Battlefield est une œuvre franche et sentimentale, qui mêle les compositions esthétiques du cinéma de Hong Kong et le réalisme social du cinéma Chinois. Une agréable surprise, loin des strasses commerciales des nouvelles tendances de cette ville.

Three Extremes, Hong Kong, Japan, Korea, Fruit Chan, 2004, 

Three Extremes est une audacieuse trilogie de moyen-métrages qui nous viennent de Hong Kong, du Japon, et de la Corée du Sud. Les trois oeuvres explorent, chacune à sa façon, le thème de l'égoïsme ingrat, mais se partagent néanmoins une sordide symbolique de destruction-rajeunissement de la chair. Dumplings, de Fruit Chan, est le plus dérangeant des trois moyen-métrages. Le sujet était si fort, en fait, qu'une version longue a été montée. L'enfant prodigue du cinéma d'auteur art house nous livre ici ce qui pourrait bien être le film d'horreur le plus dérangeant des dernières années

Suite au succès des présentations spéciales de films des frères Shaw au cours des deux dernières éditions, le festival Fantasia est fier de présenter trois nouvelles copies remasterisées de quelques-uns des bijoux des frères Shaw.

· New One Armed Swordsman, Hong Kong, Chang Cheh 1971

· Heroes of the East, Hong Kong, Liu Chia-Liang, 1975

· Shaolin Temple, Hong Kong, Chang Cheh, 1976

Finalement, le festival International de films de genre Fantasia présentera le film de 1973 Way of the Dragon, le seul film réalisé par Bruce Lee, dans une nouvelle copie remasterisée ici-même par Vision Globale.


Les facettes multiples du cinéma asiatique :  
Les films asiatiques au festival Fantasia 2005

Le cinéma coréen

Montréal, le 22 juin 2005 - Depuis ses débuts, le festival Fantasia aura présenté plus de 50 films Coréens, dont 16 films présentés cette année.  C'est à la fin des années 90 que le genre fantastique du cinéma coréen a véritablement commencé à se développer.  Plusieurs compagnies de production coréennes ont ouvert des bureaux à Hollywood l'année dernière, incluant SINCINE (My Sassy Girl, Gingko Bed) et CJ Entertainment (Musa, The Uninvited, Memories of Murder et plusieurs autres).  De plus en plus, les acteurs et réalisateurs coréens prennent des initiatives pour collaborer avec Hong Kong, la Chine et Hollywood.  Les acteurs coréens sont extrêmement populaires chez les jeunes à travers l'asie.  La révolution du cinéma coréen se développe à une vitesse étonnante.

Films d'action coréens

Le réalisateur-représentant national Im Kwon-Tack retourne à ses racines de film d'action avec Low Life : dans les temps suivant la seconde guerre Mondiale, un jeune garçon particulièrement agressif et casse-cou, issu d'une famille à problèmes, s'attaque à un collège rival afin d'y rendre aux poings quelques comptes.  Ce film décrit la vie et l'époque vibrante d'un homme remarquable, mais il ne s'agit ni une hagiographie, ni d'un homme qui représente sa nation à une époque de grands chambardements.  Low Life a fait partie de la compétition officielle du 57e festival de Cannes.

Le réalisateur rebelle Ryoo Seung-Wan est derrière un des films d'ouverture de cette édition du festival, Crying Fist, qui traite de sujets familiers des fans de ses films Die Bad et No Blood No Tears.  Sincère, émotionnellement cru et particulièrement brutal, ce film est construit de manière brillamment simple, soit raconter en parallèle les histoires de deux hommes au bout du rouleau et les faire se confronter pour un troisième acte dont un seul ne saurait sortir victorieux.  Crying Fist a gagné le prix du jury à la Quinzaine des réalisateurs de la dernière édition du festival de Cannes.

Deux films d'action sociale de Kang Woo-Suk, le réalisateur qui a livré l'inimitable Public Enemy, seront présentés, soit Another Public Enemy et l'histoire vraie percutante Silmido :  en 1968, le service d'information sud-coréen embrigadait de force trente et un détenus et leur faisait subir un entraînement des plus intensifs. Leurs ordres devaient être, ensuite, de pénétrer profondément derrière les lignes ennemies, et de tuer Kim Il-sung, le " Grand Timonier " de la Corée du nord.  Mais les vents politiques tournèrent brusquement, et la mission n'eut jamais lieu. L'unité 684, comme on l'appelait, était devenue un embarras pour le gouvernement de Séoul, et était maintenant prisonnière de l'île de Silmido&ldots;

La fureur coréenne

Du même réalisateur que Crying Fist, Arahan est le film réalisé précédemment par Ryoo, débordant de fou rires et de bagarres, un mélange viril de comédie et d'action fantastique, qui prends le concept de la comédie de kung-fu philosophique et y met un accent distinctement Coréen.

Fighter in the Wind, du réalisateur Yang Yun-ho, s'inspire de la vie de Choi Baedal, alias Masutatsu Oyama, un guerrier coréen féroce qui a fait vibrer le Japon en gagnant 270 combats lors d'un tournoi visant à déterminer le champion de la nation, et qui, plus tard, a fondé l'école de karaté Kyokushin, où des gens comme Sonny Chiba ont été formés. Mais le film est en fait davantage l'adaptation d'une bande dessinée coréenne populaire, et raconte l'histoire de Choi en prenant juste assez de libertés.

L'horreur à la coréenne

Vous devez absolument voir les films Three&ldots; Extremes, R-Point, Some (du réalisateur Jang Yun-Hyun, qui a aussi réalisé Tell Me Something) et Spider Forest du réalisateur renommé Song Il-Gon.  Une sorte de conte moderne pour adultes, voir même une histoire d'amour, quoique pleine de chocs et d'étrangeté angoissante, baignant dans une atmosphère lourde, oppressive et implacable.  Le producteur de télé Kang Min est dans une forêt, non loin d'une cabane ravagée, où il y découvre le corps démembré d'un homme et, dans une autre pièce, la copine de ce dernier, Su-yeong, paniquée et à deux doigts de la mort.

De la comédie hilarante et de l'animation saisissante

Phantom Master: Dark Hero From Ruined Empire est un film innovateur et important dans l'histoire du cinéma asiatique, marquant la première collaboration en animation entre le Japon et la Corée.  Notons également les charmantes comédies romantiques Please Teach Me English, Ghost House, Spin Kick, ainsi que le film de gangster asiatique moderne Marrying the Mafia.

Une série de télévision coréenne qui voyage jusqu'à nous

Pour la toute première fois, le festival Fantasia présentera une série de télévision coréenne.  La majorité de l'Asie et de l'Europe a déjà été présenté à  Dae Jang-Geum, alias A Jewel in the Palace.  Une des série dramatique les plus populaire de l'histoire Coréenne, elle a gagné beaucoup de notoriété après un impact phénoménal à Hong Kong.  Les propriétaires de restaurant se sont même plaints de leur pertes d'affaire, car personne ne sortait lorsque la série jouait!  Highlights of Dae Jang-Geum, un condensé présenté en deux représentations distinctes vous est offert dans le cadre de Fantasia 2005.

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FANTASIA 2004

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