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LES ENTREVUES DU CLUB DES MONSTRES |
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Vince Rogers alias Derry Sciarra est un farouche défendeur du cinéma populaire et de la musique rockabilly. Il a édité plusieurs collector sur le cinéma et la musique. Fils d'une couturière et d'un cascadeur des studios La Victorine à Nice, il continue de publier ses fanzines hommages et pratique la musique qu'il aime. Entrevue copieuse garnie de documents d'époque et fanzine collector sur les cinémas de Nice en pièce jointe ! Peux-tu nous parler de tes premiers souvenirs marquant du cinéma populaire et de ta passion pour la musique rockabilly ?
Un âge d'or. Pour la zic', c'est la radio, au début des sixties, surtout les "Chaussettes Noires" avec Eddy Mitchell, puis Johnny bien sûr! Mon premier 45 tours, fut un simple de Johnny, mais le plus grand choc, ce fut "Shakin' all over" de Vince Taylor, une grande claque très rock, très violente et définitive aussi, puis les amerloc', Elvis, Gene Vincent, Eddie Cochran, Chuck Berry, Little Richard, les anglais, Johnny Kidd, Crazy Cavan, Flying Saucers, etc ... 100% real rock, 100% rockabilly.
Tu as écrit une histoire de la science fiction et du fantastique français ?
Ce fut l'une de ses meilleures ventes!, dixit Thierry Ollive (fan éditeur des années 70 "le Styx") qui l'avait en dépôt-vente dans son magasin à Cannes, "Ciné Folies". J'ai brossé dans ce livre, un large panorama, de Méliès, Louis Feuillade, jusqu'aux éditions cinéma de la fin des eighties, début nineties, style Luc Besson, en passant par les classiques, tels : "Belphégor"/"Les Yeux sans Visage"/ou encore "L'Abime des Mort-Vivants", a-b-et z- sur plus de 100 ans d'archives !... Il est important de souligner que mon thématique est l'une des rares études qui a été consacrée au "fantastique et à la science fiction français" ... genre plus que méprisé en France, par les "décideurs" ... Depuis le début des années 2000, il y a eu quelques tentatives de productions cinéma dans ce créneau, mais rapidement avortées, ou alors, nous tombons dans la "gaudriole" a la française, ç'est à dire... toujours la présence insupportable de cet humour insolent et agressif ... qui ruine toute tentative réelle de "faire" du fantastique. L'insolence est tout à fait intéressante, mais, celle d'un Jean Poiret, d'un Robert Lamoureux, d'un Fernandel des débuts ...
Une insolence
créatrice, rebelle et frondeuse, avec classe ... pas
l'insolence des petits parvenus ... qui dérivent d'une
bouffonnerie a une niaiserie crasse, en passant par la classique
éjection du pet foireux, le pet merdeux...le pet aigri ... et
triste au fond...un pet mouillé, loin des envolées
pétouanes lyriques de "La Soupe aux Choux" de
Girault , avec ce mythique trio, "de
Funès/Villeret/Carmet", où tout devient
possible... ici, le combat de pets...terrible, devenant
libérateur des esprits...rebelle...et dialogue avec des
alienoides !...un pet insolent et global- Un pet heureux. Pétaradant et anarchisant. Un pet de référence. Un pet mythique, Pas un pet que l'on entend...non, mais un pet que l'on écoute ... Si tu préfère, en France, les héros du cinéma actuel, ont plutôt tendance à montrer leur sexe pour un oui pour un non, à se taper sur le ventre... plutôt que de "faire rêver"... Des héros "baufs" en quelque sorte, du "quotidien". L'humour caractéristique des "claque dents" et des "traine patins" comme disait Audiard"... Moi, je dirai même... des mange merde, mais chacun ses goûts. Comme je l'ai précisé un jour, sur un forum français merdeux, de ce genre, paraphrasant l'inspecteur Harry... "Les avis, les opinions, c'est comme le trou du cul, chacun a le sien", point barre. Quand as-tu débuté dans le fanzinat ?
Et chez les potes amateurs de bis- Il y eut un spécial "Zorro", en définitive, l'un des premiers dossiers sérieux sur ce mythique personnage de l'art populaire, et au fond, premier super-heros. Puis, il y eu aussi, dans la foulée, un spécial "héros masqués", au ciné, a la tv, en b.d., etc...
J'y évoquais
aussi bien "la Tulipe Noire" avec Delon, que la bd
européenne "Don Z", ou bien encore "Doctor Syn
- the Scarecrow" (l'Épouvantail). Ce film culte de Disney avec Patrick Mc Goohan, qui fut aussi distribué en France dans une version télé-feuilleton. Je l'avais vu, bien avant le passage télé, en salle, au ciné "le Central"- mythique salle de quartier de Nice. Je te parlerai ensuite des cinés de Nice. Ce film Disney n'allait pas sans nous rappeler celui "Hammerien style" avec Cushing dans le rôle du "Capitaine Clegg". Bref- Hephaistos demeure un grand souvenir, il faudra un jour que je réédite ces dossiers ! A la même époque sur Nice, j'étais fidéle client du seul magasin dédie au "bis"... plus particulièrement a la s.f. Le aujourd'hui mythique "La Robothèque", j'y achetais des n°s de "l'Écran Fantastique", quelques revues cinéma. Je me rappelé du n° de "l'écran" avec les lunettes 3D ! J'allais souvent aussi, acheter des b d américaines, dans un petit magasin, derrière le Negesco, hôtel de luxe a Nice (on y tourna nombre de films, dont des scènes du mythique " Ne nous fâchons pas", avec Ventura/Contantin/Lefebvre/Darc) Un petit shop anglophile, qui avait en rayon, un max de raretés américaines, un luxe, à l'époque, pour les amateurs de culture populaire anglo-saxonne, car à la même époque, donc, tout début des années 70, j'achetais un max de bandes dessinées populaires, pockets ou grands formats.
Je continuais en fait, la lecture et l'archivage, de ces mythiques aventures de ces non moins mythiques héros de notre enfance, Captain Swing/Akim/Zembla/Zagor, l'Esprit a la hache/Bleck le Roc/Tartine /Geppo, le Bon petit Diable/Amok/Mandrake/ Le Fantôme du Bengale/ et tant d'autres ...
J'étais un
fidèle "chineur" du "marché aux
puces" de Nice, le même en plus petit, que celui de Paris,
royaumes de la "brocante" et de la chasse aux souvenirs,
définitivement, d'autres "lieux 100 % populaires",
étaient "incontournables" à Nice, en ce
début des années 70. Je pense notamment au magasin de modélisme "chez Ferrero" (disparu aujourd'hui) qui était dépositaire de la marque, elle aussi grandement mythique "Aurora", label américain, spécialisé, entre autres, dans la reproduction des grands monstres de la Universal. J'ai ainsi acheté et confectionné, toute la collection, je les ai encore aujourd'hui. J'ai toujours, d'ailleurs, fait du modélisme maquettes, que se soit du ferroviaire ou du diaporama historique, je continue d'ailleurs... J'ai ainsi créé il y a quelques années, une entrée de "train fantôme" de luna-park, qui devait me servir de décor pour le tournage d'un mini-clip vidéo rock and roll. En parlant de tournages cinéma... il y avait là aussi, un magasin incontournable (qui existe toujours lui!) "Ruggieri"- le grand spécialiste des feux d'artifice en France, et des articles pour fêtes et carnavals, dans ce magasin, il y a tout un univers de masques -souples, un peu ceux utilisés par "Fantômas"!, dans la mythique série des classiques avec Marais et De Funès, signés par le grand Hunebelle. (Je planche par ailleurs, sur un thema sur ces grands metteurs en scène français-du ciné populaire, Hunebelle donc/Christian Jacques/Borderie/Grangier/etc... ca va viendre !!!! j'en reparlerai) Bref, chez "Ruggieri", il y avait tout pour "construire" les maquillages des "créatures et monsters" de mes films!..., car, a la même époque, donc début des années 70, je créais le label cinéma " of productions", et je lançais le tournage, de petites bobines super 8, dans tous les domaines du ciné populaire d'alors: -fantastique gothique, avec le bestiaire des grands monstres -science-fiction -western italien, dont un hommage direct au "Django" de Corbucci, avec Nero, mitrailleuse y compris !...
C'était l'époque des "fans" de ciné bis, ces petites bobines seront un jour éditées en blue-ray !... il le faut ! Comme aurait dit Peter Cushing- J'ai enchainé ainsi, des dizaines de tournages, à l'instar d'un Don Glut, ou des débuts de Spielberg, qui tournaient leurs bobines Super 8 "héroïques", dans les maisons familiales... avec les camarades de l'enfance et de l'adolescence, des vocations précoces, en quelque sorte. C'est à cette période "émérite", qu'un pote du lycée, me dit qu'il y avait, à Nice, un amateur de cinoche fantastique "isolé"!... C'était le camarade Eric E.Reifcosse Escofier, qui est aussi depuis, un pote a toi d'ailleurs, via la web, et le pote du lycée pensait que je pourrai lui donner quelques conseils et infos en ce domaine, où, il est vrai, j'étais "pionnier" à Nice. Une amicale réunion fut donc organisee, avec tous les camarades de l'époque Il y avait dans ce petit groupe d'amateurs de cinoche fantastique P. Navarro, P. Lagoutte, M. Navello et Gérard Ron Border, lui est aussi un grand spécialiste du western us, des origines a nos jours. Je fis découvrir a notre camarade E. Reifcosse le catalogue d'Alain Schlokoff, qui éditait "l'Écran Fantastique", qui sortait tout juste du format fanzine, le catalogue proposait a la vente, les "condensés" super 8 des grands classiques us de la Universal, et toute une série d'autres mythiques films des forties et fifties et early sixties, aussi bien dans le domaine du fantastique, que dans celui de la science-fiction ( ces petits condensés furent la base de ma cinémathèque). E. Reifcosse qui ne connaissait pas ce catalogue, à cette époque, fut enthousiasmé et passa commandes immédiatement- Le partage des infos et des bonnes adresses dans le domaine du ciné fantastique, était pour moi, quelque chose d'important, car plus il y avait de "fans", plus il y avait possibilités de faire vivre ce cinéma et ses dérivés, fanzines/clubs/associations ... etc. Je donnais ainsi d'autres infos et conseils au camarade E. Reifcosse Escofier. La visite du magasin "Ferrero" où j'étais client depuis l'enfance et présentation de la collection de maquettes "Aurora", je t'en parlais plus haut, conseil d'achat du gros pavé cinéma de Jean-Marie Sabatier, consacré au cinéma fantastique et de s.f. qui venait de suivre l'édition du René Pradel (un niçois par ailleurs, qui signa aussi un très beau livre sur les studios de la Victorine). Ce livre de Pradal, lui aussi consacré au ciné fantastique et a la s.f., les deux "bibles" dédiées au ciné fantastique de ces débuts seventies ... Bien entendu, le camarade E. Reifcosse eu sa participation a l'un de mes tournages films, il rejoignit ainsi notre petit groupe, le double rôle de pourvoyeur de cadavres et celui d'une victime, dans "Eternel Frankenstein", un court-métrage que j'ai réalisé au milieu des seventies, un hommage au grand monstre (30 ans apres, notre camarade E. Reif.en parle encore avec une grande nostalgie amicale).
Notre pote devait
10 ans âpres, éditer son zine
"Ténèbres", suivant mon exemple Toute une époque !... Où le "bis" était servi par une poignée de fideles, sur Nice. Nous n'étions même pas une dizaine ! Un fan-club de passionnés, ca n'a pas bougé depuis. Depuis, E.Reif a constitué l'une des plus belles collections d'affiches dédiée au cinéma fantastique de France et d'Europe, une collec' de référence, il a pris le même chemin que l'américain "Forrest J.Ackerman" (rip). Nous ne pouvons que le féliciter amicalement. L'appartement qu'il occupe avec son épouse, étant devenu un véritable museum !! Avec le camarade Gérard "Ron Border", lui grand spécialiste western us donc, ils sont aussi les musiciens de mon orchestre depuis des années, fideles parmi les fideles- Nous sommes les piliers de la défense du ciné populaire de notre région ! Au milieu des "seventies", en 1975, je commençais à chanter, répertoire rock fifties/rockabilly/country/ Mon premier groupe s'appelait "les losers", on répétait dans un local, qui était voisin d'un autre local, où répéta la crème des groupes rock niçois du début des années 60 !...époque "Chats Sauvages" avec Dick Rivers.
Tout en continuant
l'édition de fanzines, je créai ainsi au début
des années 80, mon Plus l'édition d'u roman de science-fiction ésotérique "univers multiples", une aventure de l'un de mes héros "Ronvic Revival", l'édition de nombreuses nouvelles, du photo-roman fantastique "Captain Justice contre le Mage Noir" en hommage à Santo/Superargo/Captain America, dans lequel tourna une sympathique bande de fan éditeurs de l'époque (milieu années 80) Thierry Ollive (créateur du mythique zine "Styx" et patron du magasin cinéma a cannes "Ciné Folies", les frères Chollet (zines Le Forain et le Mongol Fier), Fenioux (Zine Cinoc), le Yog (photo-monteur plasticien). J'ai aussi édité nombre de thématiques papier/audio, on va en parler plus loin dans cet entretien ! ... J'ai traversé 3 decennies, toujours fidele a notre bon vieux rock and roll. J'ai enregistré 2 albums, 2 simples, un max d'audio k7 compil', j'ai réalisé un max de vidéo clips, j'ai fait beaucoup de "live" et j'ai rencontré un maximum de musiciens et de rockers. Là est l'essentiel, le "partage", je te donne une série de liens, vers mes plateformes web, qui permettront aux lecteurs de découvrir toutes ces productions. Je n'ai depuis-jamais arrêté !... Je suis toujours musicien, presque 40 ans après !!... Comme pour le ciné, je suis resté fidèle à mes passions de jeunesse, je suis imperméable aux modes... Je me fous des choses "branchées" it's my way of rockin' - Parle-nous des studios de cinéma à Nice, dont j'ignorais l'existence... Nice fut au début du 20ème siècle, la seconde capitale du cinéma en France, âpres Paris, Il y avait plusieurs studios sur Nice-ville: - la Victorine, - Un autre vers l'aéroport, qui était un aérodrome à l'époque !... - Un autre a Saint Roch, quartiers est de Nice, etc... Sur Marseille, pas trop loin de la Côte-d'Azur, il y avait les studios Pagnol, bref, le sud de la France, avec sa lumière naturelle, attirait beaucoup de cinéastes, Nice en tète. Personnellement, j'ai passé les premières années de ma vie aux studios de la Victorine, c'est à dire fin des fifties et début des sixties, durant l'âge d'or pour ainsi dire, puisque mon père était chef de la sécurité des studios et cascadeur de cinéma. J'ai pas mal de souvenirs, même si loin dans le temps... Je dois même mon prénom au cinéma !... et à la Victorine ...
Derry est mon prénom, et ca vient du fait que mon père était très ami avec le mythique Robert Dhery, l'époux de Colette Brosset, et patron de la compagnie théâtrale "les Branquignoles", où débutèrent tant de comédiens de renoms: Pierre Tornade/Jacques Legras/De Funes/Mario David/Rollys/ et où venaient en guests, des pointures telles Jean Richard/Jacques Fabbri/Raymond Bussiere/Annette Poivre/etc... Mon père avait dit à Robert Dhery, si j'ai un fils, je lui donnerais ton prénom, ce fut fait- J'ai pas mal de souvenirs, meme si loin dans le temps... Quelques exemples: Le souvenir d'une pose pendant le tournage de "Lafayette", au début des sixties, film avec Michel le Royer, film évoquant les aventures de ce héros franco-américain, durant la guerre d'indépendance américaine. Je me souviens avoir été etonné, de voir des gars fringués façon western, discuter le coup avec ... des indiens emplumés !...en buvant le café et en fumant la clope !..., puis, beaucoup d'autres souvenirs bien sûr ... "Francis Blanche" sortant de l'un des studios ... rapidement ... semblant pressé... avec une fausse bosse sur la tète !!!... et s'engouffrant dans une limousine, c'était un film avec Martine Carole...- Le tournage sans fin ... d'une scène de départ de diligence ...dans un film d'époque ... le metteur en scene, n'arrivant pas a synchroniser les actions de la scène ..., le cheval commençant a en avoir marre !... Le tout dans un décor en trompe l'oeil, où j'allais souvent voir le verso des façades d'immeubles, faites en bois et en staff !... magie du ciné !- Ce décor devait servir pour "la nuit américaine" de Truffaut. Le souvenir justement, des ateliers de fabrication des décors, avec staff, bois, balsa, contreplaqués, etc... avec cette superbe et prenante odeur de bois fraichement coupé. Mes baignades dans le bassin réservé aux trucages maritimes !...où de nombreuses scènes de batailles maritimes, furent realisees, avec maquettes a l'échelle reduite, de vaisseaux de guerre- Justement, le souvenir, du poste de secours que tenait mon père, sur le port de Nice, lors du tournage d'un film maritime ... un film d'époque ...la scène, en extérieur, se déroulant sur un bateau a quai ...-
Il y avait aussi bien les blessés légers (coupures-éraflures-hématomes-etc...) suite aux scènes de bagarres assez sauvages ... avec les cascadeurs ... que les figurants qui de l'autre coté, étaient grimés et maquillés !... en blessés !, pour le tournage...- Je me souviens aussi de la mascotte des studios, "l'âne Victor"... (Qui adorait mon père), Il avait un sacré caractère...un jour, Victor, harcelé par les caresses et les niaiseries d'une "starlette" locale se retourna prestement ...et lui entailla la main, d'un coup sec de mâchoire!..., la nana hurlait comme une possédée !...- Je me souviens des escaliers majestueux de la grande salle de restaurant du studio, salle magnifique, trés èclairèe, ainsi que la gigantesque volière...où vivaient de magnifiques paons de couleur bleutée ...- Je me souviens de la salle d'habillage... et des tonnes de costumes entreposés là, témoignage d'autant de tournages ! (J'ai pris ce decor, pour l'une des scénes de l'une de mes nouvelles, le décor dans le décor en somme ...). Autres souvenirs... La "Sun Beam coupé sport" d'un camarade cascadeur de mon père, un vrai casse cou-mon père lui conseillant toujours de lever le pied. Les portes d'entrée des studios memes, avec des hublots ... on pouvait sentir derrière que se créait la magie du cinoche. Beaucoup de souvenirs, d'impressions fugaces ...qui reviennent comme cela ... souvent ... en émotions pures et avec nostalgie d'une époque revolue, définitivement, à jamais. Ma mère aussi, qui est une véritable artiste du monde de la couture de haut de gamme, travailla beaucoup pour les studios us, à cette époque, en créant des modèles de robes de soirées, que portaient les grandes vedettes américaines de l'époque (années 50 et début 60), la maison de confection pour laquelle elle travaillait avait des contrats aux États Unis. Ces stars glamour, fréquentaient particulièrement le grand hôtel Astoria à New York, avec leurs toilettes de luxe... faites en France... pour la plupart... et à Nice donc .... Toute une époque, où les femmes savaient s'habiller, s'apprêter, se maquiller... Des femmes qui faisaient rêver les hommes ... Les glorieuses fifties. Je devais au début des années 70, remonter aux studios, pour un pèlerinage personnel ... ce fut une expérience unique et prenante, sur les pas de l'enfance. Plus tard encore, au début des années 80, j'avais été contacté, par l'entremise du guitariste de mon groupe d'alors, pour aller faire les essayages de costars pour le tournage d'une publicité mondiale pour Coca Cola ...on devait jouer sur la plateforme arrière d'un camion, a l'instar de Jerry Lee Lewis, in "High Schéol Confidentiel"... delinquent rockin' movie des fifties. Ca devait se faire... puis... comme souvent dans les post-produc', mon gratteux n'a pas put conclure le contrat, la pub se fit sans nous, c'est des zicos "variété" qui firent la play back, ce ne fut pas du tout rock wild !...pour le coup !... La pub tourna en Europe à la tv, au début des eighties. Tant pis. Et adieu à jamais mythiques studios de légende. Parlons des cinémas de quartier à Nice, disparut pour la plupart, comme partout en fait, avec l'arrivée de la vidéo et des salles multiplexes. Ou la ! Cette question mérite là aussi un long développement ! C'est vital. Je te propose mon texte, édité dans mon livre "Cinémas de Nice" qui sera, je le pense, le meilleur moyen, de bien raconter cette saga !..., car crois moi..., là, il y a de quoi dire ! Et puis surtout, je te parle de salles que j'ai assidument fréquenté... pas comme nombre de gros connards, qui aujourd'hui parlent de choses qu'ils n'ont pas connu, on les connait les gros nuls, des imposteurs. Cliquer ici pour voir les articles sur les Cinémas de Nice
J'étais surprit de voir que tu connais et apprécie Michel Pagliaro, un chanteur, compositeur et producteur Québécois fort apprécié ici. Oui, j'ai beaucoup écouté en 1976, et 1977, son hit "si tu voulais", excellent rock, au vocal rugueux, et a l'orchestration très travaillée, très moderne pour l'époque, tout en restant très roots d'approche. Réellement un excellent titre. Il tournait beaucoup, à l'époque, en France, avec ce morceau, de nombreuses télés, fringué en cuir, façon Gene Vincent ou Vince Taylor, bien rock and roll. J'ai toujours le 45 en archive. J'ai aussi son album, sorti in les eighties chez le camarade Jacky Chalard, sur le label mythique "Big Beat Records", J'ai découvert, sur You Tube, un passage tv, avec le hit "si tu voulais"...excellent, ca n'a pas pris une ride. Un très bon rocker,
Cliquer pour accéder aux pavés de presse et articles supplémentaires Tu publie régulièrement des collector sur de grands acteurs et réalisateurs que tu aimes... Absolument. C'est maintenant ma ligne de conduite éditoriale, Disons que, âpres avoir édité pendant des années, des ns avec plusieurs dossiers et news, j'ai pensé qu'une édition de thématiques s'imposait. Des n°s "spéciaux", faisant de façon très précise et copieusement documentée, le portrait d'artistes de l'art populaire, ou de grands courants de l'art populaire. J'ai ainsi édité: "Express 58"- book et k7 audio, en hommage au rocker ultime "Vince Taylor". Une thématique, approchée comme une sorte d'opéra rock, avec la participation audio de potes rockers: Buddy Chessman/Jerry Dixie/Robert "Pecori" Leroy"/ et un max de titres a moi. Ce fut l'une de mes meilleures ventes par ailleurs, avec une belle couverture médiatique, et ce, bien avant l'ère du web! Il fallait le faire !... "Country Station"- un spécial "country old school", book et audio, avec là encore, des titres de mon repertoire, et des titres de camarades rockers. "Psycho 'the rockin' Machine", énorme volume de plus de 500 pages !... (format a4) avec cd rom multimédias inclus dans le pack !! Thématique dédié au télescopage du rock fifties avec le fantastique et le surréalisme. L'un des plus gros fanzines édités en France a ce jour!... Dans la lignée du "collectif science-fiction" édité par des bissards, à la fin des années 60 ... à la différence, qu'ici, je suis seul à signer mes 500 pages ! "Control Z", un thématique dédié au cinéma de série z, avec un maximum de rarities et d'incunables !.Un tome 2 est dans les cartons, avec module multimédias a la clef ! "Cinemas de Nice", vaste historique de l'histoire des salles de Nice, particulièrement des cinemas de quartiers, avec grosse iconographie d'époque ! "30 ans de rock sur la cote", gros historique du rock sur la Cote d'Azur, de la fin des années 50 jusque dans les années 90 (époque de parution de ce livre)
Tous les textes de ces éditions sont de moi. Il ya a eu d'autres thématiques, tels les spéciaux. "Rock et Rockabilly in Great Britain" (années 90) et "Real Rock en Bretagne", qui sont des éditions de textes proposés par des camarades rockers bretons, ici, Lucky Queffelec, le photographe attitré du web-portail "sound of the fifties", de l'excellent web-master rocker, notre camarade Rockin' Bart. Je travaille actuellement sur un "spécial Michel Constantin", icone du ciné policier et d'action français des sixties et seventies. Il y aura certainement là aussi un module multimédia édité avec le book.
Tournage de film en 1989 avec E.Reicosse, Ron Border, Monique Escofier, le camarade Henri en monster caoutchouteux 100 % fifties Z et VINCE ROGERS Sites de VINCE ROGERS
OFFICIAL SITE - cinemaandrock.monsite.wanadoo.fr Pour en savoir plus Les Studios Victorine www.nicerendezvous.com/car/nice-et-le-cinema Monster Bis norbert.moutier.free.fr Maquettes Aurora www.horror-wood.com/model.htm Don Glut www.donaldfglut.com | www.donaldfglut.com/movies.html PRODUCTIONS DE VINCE ROGERS FANZINES ET BOOKS cinemaandrockn3.monsite.wanadoo.fr DISCOGRAPHIE ET FILMOGRAPHIE cinemaandrockn4.monsite.wanadoo.fr Un article de Vince sur les années magiques, la nostalgie des seventies et le super 8 cinemaandrock.over-blog.com/article-2515924-6.html#c POUR QUELQUES VIDÉOS DE PLUS...
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J'ai
découvert le cinéma au début des années
60, au cinéma niçois "le cineac", premier
film vu " La Terreur des Barbares ", un film d'aventure
avec Steve Reeves, puis, j'ai fréquenté assidûment
tous les cinés de Nice, traversant ainsi avec eux les
différentes époques du ciné populaire:
péplums italiens, westerns américains puis italiens,
capes et épées, films de jungle, espionnage (les Bond,
les italiens), films de guerre, pirates, aventures aux indes, les
films rock, les films de bikers, et surtout les "
épouvante gothique", les films d'horreur, les science
fiction (américains, anglais, japonais, italiens, espagnols,
allemands), un peu les kung fu, etc...
Oui,
un très copieux volume édité chez "NM
International" le label pro-zines de Norbert Moutier, un n°
édité il y a une dizaine d'années.
Au
tout début des années 70, avec le fanzine
"Hephaistos", qui fut le tout premier fanzine cinéma
à Nice, l'un des premiers en France, pour la décennie
des seventies. J'en ai édité une dizaine de
numéros. Ça circulait surtout au lycée !
"pionnier"
et celui du camarade P. Lagoutte, de Nice lui aussi, qui édita
lui, peu de temps âpres moi, son zine "Fantastic Story"-
association
"Cinema and Rock", axée rock fifties et ciné
populaire et je lançais donc l'édition de mon fanzine
"Rockin' in Nice" ... consacré a l'étude des
musiques populaires "rock fifties/rockabilly/country old
school/rock et hillbilly roots, et bien entendu cinéma
populaire. J'ai dépassé les 40 numéros !...
"Spécial
Giuliano Gemma", consacré a l'historique de la
première partie de carrière de Giuliano Gemma,
époque ciné d'action et western européen.
Là aussi un gros succès d'édition.
